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Fumée, Feu et Soufre ! Suite 4 !!

 

D'atténuation

Ces dernières années, Corée du Sud et le People's Republic of China ont participé à reboisement efforts dans la région source. Toutefois, cela n'a pas influé sur le problème de manière significative. En avril 2006, les météorologues sud coréennes ont même la pire tempête de poussière jaune en quatre ans.[5]

La Chine a également pris des mesures, avec l'appui international, à planter des arbres dans les zones désertiques, y compris une demande de 12 milliards d'arbres plantés. Toutefois, les vents sont si forts à certains endroits que les arbres renverser simplement ou sont enterrés dans le sable.

En 2007, Corée du Sud envoyé plusieurs milliers d'arbres pour aider à bloquer la migration de la poussière jaune. Ces arbres, cependant, ont été plantés uniquement par des routes, parce que le People's Republic of China a déclaré à Corée du Sud qu'ils pouvaient recevoir les arbres, mais qu'ils allaient décider où les arbres seraient plantés.

[modifier] Composition

Une analyse des nuages de poussière d'Asie effectuée en Chine en 2001 a montré qu'ils contiennent de fortes concentrations de silicium (24-32%), aluminium (5.9-7.4%), calcium (6.2-12%), et fer, De nombreuses substances toxiques étaient également présents, car on estime que les matériaux plus lourds (comme toxiques mercure et cadmium provenant de la combustion du charbon) déposent des nuages de plus près à l'origine.

Toutefois, Sarah O'Hara de l'Université de Nottingham en Angleterre, au nom de la Lancet dit que cela ne signifie pas que les effets sont moins proches de la source. Les gens plus loin de la source de la poussière sont plus souvent exposés à peu près invisible, les particules de poussière fines qu'elles peuvent inconsciemment inhaler profondément dans les poumons, les poussières grossières sont trop grosses pour être inhalées profondément.[1] Après inhalation, il peut provoquer à long terme cicatrisation des tissus pulmonaires et provoquer le cancer et les maladies pulmonaires.

Une étude américaine analysant la composition de la poussière sur les événements du Colorado souligne également la présence de le monoxyde de carbone, Éventuellement incorporés dans les nuages qui passaient sur les régions industrialisées de l'Asie.

 Rapports historiques

Certaines des premières traces écrites de l'activité des tempêtes de poussière sont consignés dans la littérature chinoise ancienne.[6] On croit que les premiers Chinois record tempête de poussière a été trouvée dans le Nian Ji Zhu Shu (chinois:竹书纪年, en anglais: les Annales de bambou).[7] Le dossier a déclaré: dans la cinquième année de Di Xin (1150 avant JC, Di Xin était le nom d'ère de la Di Xin roi de Dynastie Shang, Il a plu la poussière à Bo (Bo est un endroit dans la province du Henan en Chine, en Classique chinoise:帝辛五年,雨土于亳).

La première mention connue d'un événement de poussière d'Asie en Corée était en 174 AD au cours de la Dynastie Silla.[8] La poussière était connu comme «Uto (雨土)» et a cru à l'époque pour être le résultat d'un dieu en colère l'envoi vers la poussière au lieu de pluie ou de neige.

Les dossiers spécifiques se référant à des événements d'Asie de poussière existent aussi en Corée du Paekche, Koguryo, Et Joseon périodes.

Dans le nord-ouest de l’Europe, le pH moyen des pluies est aujourd’hui de

 4,3 et aux Etats-Unis, la pluie a un pH record de 2,3, ce qui correspond à

 celui du jus de citron.

http://www.leberre.org/pays2.html

http://www.leberre.org/phenomene2

 http://www.aqlpa.com/pollution-de-air/smog.html?showall=1

 

 

Les Feux de forêts

 

Approches préventives nouvelles
Depuis la fin du XXème siècle, malgré les mesures de lutte et de surveillance, les feux de forêt touchant de vastes surfaces (plus de 1 000 hectares) ont augmenté, non seulement en fréquence mais aussi en gravité. Le facteur climatique ne semblant pas être le seul en jeu, des études ont cherché à lister les facteurs (
biotiques ou abiotiques) favorisant ou aggravants ces grands incendies. Pour cela, des chercheurs ont aussi étudié les facteurs qui ont permis à certains îlots forestiers de ne pas brûler au sein de ces grandes surfaces. L'étude [11] des zones épargnées par un vaste incendie (de 1998) dans le nord-est de l’Espagne a mis en évidence l'importance de divers facteurs microclimatiques, ainsi que de la qualité de la couverture végétale du sol, de la pente et de son exposition, de la structure du peuplement. Cette étude a montré l’importance déterminante de la qualité de la couverture végétale du sol : les îlots épargnés par le feux sont plus fréquents là où la forêt est la moins fragmentée. Une des conclusions de ce travail est que contrairement à une idée répandue les coupe-feux peuvent faciliter ou accélérer la propagation du feu, de même que des lisières linéaires et artificielles, et qu'il faudrait défragmenter les forêt et restaurer l'intégrité écologique de ces milieux [11].
D'autres études laissent penser que la régénération pos-incendie se fait mieux, et avec plus de biodiversité quand il n'y a pas eu de coupes rases avant l'incendie [12].

 

Feu de forêt

 
 

Un feu de forêt (FdF en jargon pompier) est un incendie qui touche un massif boisé. Il peut être d'origine naturelle (dû à la foudre ou à une éruption volcanique) ou humaine (intentionnel et criminel ou involontaire et accidentel à partir de feux agricoles ou allumés pour « l'entretien » de layons ou des zones ouvertes pour la chasse).

Par souci écologique, quand le milieu, le contexte et la législation l

Feu de forêt dans le Montana

e permettent, on peut localement utiliser des « feux contrôlés » ;

  1. pour brûler une zone à haut risque d'incendie avant qu'elle ne soit trop sèche,
  2. pour entretenir certains habitats nécessaires à certaines espèces qui nécessitent des feux (quelques insectes et champignons vivent sur les bois brûlés)
  3. pour restaurer la diversité écopaysagère de certains milieux devenus très homogènes afin d'y restaurer un habitat pour les espèces pionnières.

La plupart des feux sont volontaires (déboisement à fin de mise en culture), criminels ou ont pour origine une imprudence (barbecue, mégot de cigarette, feu d'écobuage).

Les feux de forêts sont à l'origine d'une pollution de l'air, de l'eau et des sols.

Dégâts physiques

Les feux n'affectent pas que les pays chauds, ils sont fréquents en été dans les zones circumpolaires (ici en Suède)
Les feux sont de plus en plus fréquents et importants en Australie et dans le monde, en dépit de moyens de lutte de plus en plus importants

On estime que la surface brûlée chaque année est environ (NB : 1 km² = 100 ha) :

  • Israël : 35 km², soit 0,17% du territoire
  • États-Unis : 17 400 km², soit 0,18% du territoire
  • France : 300 km², soit 0,05 % du territoire et 0,16 % de la forêt
  • Grèce : 271 km², soit 0,20% du territoire total.
  • Espagne : 1 570 km², soit 0,31% du territoire
    • 2005 : plus de 1 300 km²
      onze pompiers sont morts le 17 juillet, dans un vaste incendie dans la province de Guadalajara, dans le centre de l'Espagne. Le feu, sans doute du à la négligence de plusieurs jeunes qui auraient mal éteint leur barbecue, a ravagé plus de 120 km² de forêt.
    • été 2006 : 175 486 hectares détruits en Galice[1]
  • Portugal : 426 km², soit 0,46% du territoire (étude menée sur la période 1956-1996 par la FAO)
    • 1991 : 1 820 km², soit 2 % du territoire
    • 2003 : 4 249 km², soit 4,6 % du territoire ; 20 morts ;
    • 2004 : 1 205,3 km², soit 1,3 % du territoire
    • Juillet 2005 : 300 km² de végétation sont déjà partis en fumée. Six pompiers sont morts plus de 130 ont été blessés. 416 pyromanes présumés ont été arrêtés depuis le début de l'été.
  • Indonésie : De septembre à novembre 1997, de grands incendies ravagent pendant deux mois les forêts indonésiennes, rejetant suffisamment de fumée dans l'atmosphère pour recouvrir toutes les régions d'un brouillard qui a atteint le sud de la Thaïlande et les Philippines au nord, la Malaisie et Singapour étant particulièrement touchés. Une superficie équivalente à celle du Costa Rica (51 100 km²) a été entièrement rasée. « Les experts s’accordent à reconnaître que les grands incendies de forêt de 1997/1998 en Indonésie ont été une catastrophe écologique mondiale[2]. »
  • Italie
    • D'après un rapport de la FAO, l'Italie a 8 300 feux par an en moyenne (19621996) qui brûlent une surface moyenne de 940 km².
    • 1993 : 2 300 km², soit 0,76% du territoire
  • Maroc
    • D'après les statistiques du service des incendies de forêts une moyenne de 3 035 ha est incendiée annuellement.
Surface forestière détruite annuellement au Canada par provinces et territoires ; les statistiques montrent de grandes variations régionales dans le risque d'incendie
  • Canada: La zone forestière au Canada est importante dans toutes les provinces sauf le sud des provinces des Prairies canadiennes ainsi qu'à l'Île-du-Prince-Édouard (IPE) purement agricoles. Les forêts au sud du 55e parallèle sont en général commercialisables et le service de lutte aux incendies y est développé. Plus au nord, les feux de forêt ne sont pas contrôlés à moins de menace pour les localités. Ainsi le nombre et la superficie touchés par les feux de forêts semblent énormes au Yukon (YK) et aux Territoires du Nord-Ouest (TNO) mais ce n'est que de la forêt de taïga ou de toundra en général non exploitée. Les surfaces incendiées montrées sur le graphique sont absolues et non proportionnelles à la superficie de chaque province.
  • Québec (QC dans le graphique) : en moyenne plus de 800 incendies selon la SOPFEU. La moyenne variant grandement entre les années sèches et celles humides.
  • Autres provinces et territoires sur la carte et non mentionnés ci-dessus :

 Dégâts écologiques 

Les rayons UV émis par le soleil (ici voilé par la fumée d'un feu de forêt au Portugal) interagissent avec les gaz de combustion pour former une pollution photochimique

Les incendies sont normaux en forêt et ils tuent de nombreux animaux non-volants ou incapables de fuir, mais s'ils sont anormalement fréquents ou violents, ils affectent la capacité de résilience écologique de l'écosystème. Ainsi en Asie du Sud-Est, en Afrique et localement en Amérique du Sud, de nombreux feux volontaires contribuent à la déforestation et parfois à la désertification et/ou à des phénomènes grave d'érosion (à Madagascar par exemple).

Ils semblent de plus être d'important facteurs de pollution[3], méconnues, variant fortement selon le type de forêt, d'incendie et l'humidité des végétaux ;

Pollution de l'air : Les satellites montrent les panaches d'aérosols denses qui causent une pollution ponctuelle ou chronique jusqu'à plusieurs centaines de km de leur origine. Les analyses détectent dans les fumées des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des composés organiques volatils (COV), des goudrons et des suies cancérigènes, d'autant plus que le bois était humide. On a suspecté[4] qu'à proximité des mers (ou après les largages d’eau de mer par des canadairs), le chlore issus du sel contribuait à produire des organochlorés toxiques tels que dioxines et furanes. L'Ineris a analysé en 2003 les fumées de quelques feux correspondant à une surface débroussaillée de 4 m², dans une chambre de combustion de 80 m³ surmontée d’une hotte d’extraction des fumées : les émission de dioxines et furanes étaient en moyenne de 10,5 ng I.TEQ/kg de biomasse brûlée (de 1,0 à 25,9). Dans cette expérience, ce n'est pas la combustion des végétaux collectés près de la mer, mais celle de ceux qui étaient les plus humides qui a produit le plus de polluants (CO, NOx et COVT) et d'organochlorés. Par contre les végétaux très secs s'ils émettaient bien moins de CO et COVT en brûlant, produisaient beaucoup plus de NOx. Mais il ne s'agissait pas d'arbres vivants, et les températures n'ont pas atteint celles des grands incendies[5].

 

Métaux lourds et radioactivité : La combustion d'arbres ayant bioaccumulé des métaux lourds ou des radionucléides (par exemple après les essais nucléaires dans l'atmosphère ou après le passage du nuage radioactif émis lors de la catastrophe de Tchernobyl, suite aux essais nucléaires dans l'atmosphère ou ayant poussé sur des sols naturellement radioactifs est source de pollutions métalliques. Le plomb (répandu en forêt suite à son usage dans les munitions de chasse et de guerre), ainsi que le mercure sont particulièrement volatiles à des températures très inférieures à celles atteintes par les feux de forêts.

Pollution photochimique : Les gaz émis interagissent avec les rayons UV solaires pour produire une pollution dite photochimique

Gaz à effet de serre : Les incendies de forêt rejettent de grandes quantité de (gaz carbonique), puissant gaz à effet de serre. De plus, l'incendie favorise le lessivage de la matière organique des sols qui étaient une partie du puits de carbone forestier. Cependant, si la combustion a été lente (en zone humide et pluvieuse), les charbons de bois, incorporés au sol contribueront provisoirement à adsorber et stabiliser certains toxiques, le temps qu'ils soient dégradés par les microbes et champignons du sol, ce qui favorise la restauration du substrat. Ce charbon de bois pourraient ainsi avoir joué un rôle dans certains sols tropicaux pauvres où l'apparition d'un sol anormalement riche et productif, la terra preta leur semble pour partie liée.
Des incendies trop fréquent peuvent sélectionner certaines espèces résistantes au feu et une moindre restauration des sols.

En 2007, hormis parfois le CO2 en tant que gaz à effet de serre, ces polluants ne sont toujours pas comptabilisés dans les cadastres et inventaires nationaux (Pourtant, rien qu'en métropole française, de 1980 à 2000, ce sont 5218 feux de forêt par an et 30738 hectares brûlés par an[6] qui ont été sources d'une pollution de l'air non mesurée ni évaluée.

Mécanisme 

Lorsque les réserves d'eau du sol sont entre 100 et 30 %, l'évaporation de l'eau des plantes est compensée par l'eau puisée dans la réserve du sol et un peu par le phénomène de rosée. En-dessous de ce seuil, la plante ne peut plus s'hydrater et ce sont les essences de la plante qui s'évaporent. En cas de sécheresse prolongée, on a donc d'une part une atmosphère contenant des essences inflammables, et d'autre part des plantes très sèches donc très inflammables.

Les plantes poussant sur des sols siliceux (comme le maquis) sont à ce titre moins exposées que les plantes poussant sur sol calcaire (comme la garrigue).

Propagation caractéristique d'un feu de forêt en forme d'ellipse

Une fois déclaré, le feu peut progresser

  • par le bas, en « rampant » (propagation par les broussailles, les débris organiques sur le sol) ;
  • par les cimes ;
  • par éléments enflammés emportés par le vent ; il peut ainsi « sauter » une zone incombustible comme une route, voire une autoroute.

Sur un terrain plat et avec une végétation homogène, il se propage en forme d'ellipse, dans l'axe du vent. Dans le Sud-Est de la France, on estime qu'il progresse à environ 3 à 8 % de la vitesse du vent selon les terrains (pente, densité et nature de la végétation).

Bien que l'on soit en plein air, il peut se produire dans certains cas un embrasement généralisé éclair (EGE, ou flashover), dû à l'accumulation d'une poche de gaz de pyrolyse ; on peut ainsi voir plus de 50 000 m² s'embraser instantanément (détails dans l'article sur l'EGE). La variation des températures autour du brasier peut également mener au développement de tourbillons de feu.

Causes

Causes inconnues 30%,

  • Causes naturelles : la foudre. Ceci représente en zone méditerranéenne environ 2% des initiations de feux. Par contre, cette proportion est beaucoup plus élevée dans d'autres pays où la forêt recouvre un grand territoire. Par exemple, elle atteint 30% au Québec [7] et y brûle les plus grandes surfaces.
  • Causes humaines involontaires : il peut à la fois s’agir d’imprudences ou bien d’accidents du type circulation en forêt ou en périphérie, lignes électriques, dépôts d’ordures, brûlage de rémanents,…43%,
  • Causes humaines volontaires : il peut s’agir de pyromanie, de vengeance ou de stratégie politique ou administrative 25%

 

Les feux de forêt font partie d'une dynamique naturelle dans les forêts méditerranéenes : de nombreuses plantes s'y sont adaptées, certaines ont même besoin du feu pour vivre. Ces feux causent cependant des dommages économiques importants et présentent un danger pour l'homme. Leur trop grande répétition appauvrit les sols et modifie de façon irréversible l'état biologique caractéristique de ces forêts.

Auparavant, les feux d'origine naturelle étaient moins fréquents. Les habitats de la faune et de la flore n'étaient pas fractionnés par l'implantation humaine et participaient à la recolonisation des espaces adjacents touchés par le feu. Cette régénération naturelle est freinée et appauvrie par le fractionnement des habitats. La recolonisation par les espèces est alors partielle : la biodiversité des zones diminue avec le risque d'extinction de certaines espèces comme la tortue d'Hermann.

Ce fractionnement des habitats prend plusieurs formes (autoroutes, nouvelles habitations…), mais les causes en sont presque toujours les mêmes, l'étalement urbain (autour de Toulon par exemple) : le développement des résidences secondaires et du tourisme nécessite infrastructures et terrains, donc il y a artificialisation des terres et fractionnement de l'habitat.

Les causes des incendies sont diverses, elles vont des systèmes de freinage des trains au mégots jetés négligemment de la fenêtre d'une voiture en passant par les barbecues sauvages et surtout les incendiaires.

Mais une autre cause semble se dessiner : ce sont les modifications climatiques qui entraînent une baisse des précipitations sur ces forêts et donc une augmentation des incendies.

Lorsque la sécheresse s’en mêle

L’augmentation de la fréquence des épisodes de sécheresse, telle qu’elle s’est produite entre 2003 et 2007, conjuguée à une importante fréquence d’incendies, conduit à un effondrement du fonctionnement biologique de l’écosystème. Une sécheresse persistante après un feu ralentit, voire stoppe la régénération de la forêt. De la même façon, l’impact d’un incendie sur un milieu venant de subir une période de sècheresse prolongée est aggravé. Quatre années de sécheresses successives constitueraient ainsi un seuil critique dans la résistance de la forêt au feu. Le changement climatique, en intensifiant cette conjonction de feux et de sécheresses, ne peut par conséquent que fragiliser ces écosystèmes. Et il devient alors difficile de prévoir leur devenir à moyen et long terme.

L’ensemble de ces travaux offre les moyens de dégager des priorités pour la gestion des forêts méditerranéennes : les zones ayant été soumises à plusieurs incendies récents, qu’un feu pourrait dégrader irrémédiablement, sont à considérer en priorité, en regard des forêts n’ayant pas brûlé depuis plusieurs dizaines d’années, plus résilientes. Les trop rares forêts âgées (plus de 150 ans) sont aussi à protéger à tout prix. En raison de l’importance que revêt le stock de matière organique du sol dans la résilience de la forêt, l’apport de compost pour reconstituer la fertilité du sol forestier et la dynamique du milieu pourrait être envisagé dans les zones les plus fragilisées. Des expérimentations ont été initiées dans ce sens, afin d’évaluer l’efficacité de la mesure.

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1985.php 

Au moment où certains pays du continent européen (Suisse, Autriche, Allemagne...) sont frappés par des intempéries avec des pluies torrentielles et inondations, les alertes se multiplient dans les autres pays européens du pourtour méditerranéen pour lutter contre les feux de forêts. La sécheresse a sa part de responsabilité dans les gigantesques incendies qui ont ravagé les forêts du Portugal, d’Espagne et la garrigue en France, mais bien moins que la responsabilité directe de l’homme.

Depuis près d’une décennie, d’immenses régions forestières de la planète s’embrasent tour à tour : en 1997, les forêts de la Malaisie et de l’Indonésie ont été les premières ravagées par d’immenses feux, puis en 1998, l’Amazonie brésilienne, l’île de Palawan aux Philippines, ainsi que le Mexique. En 2003, 2004 et en 2005, des centaines de milliers d’hectares de forêts des pays méditerranéens, dont le Maroc, l’Algérie, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la France, ont flambé toute la saison d’été.

Les causes réelles de ces incendies sont bien connues, mais souvent on accuse la nature d’être à l’origine de ces feux. Pourquoi les incendies sont-ils devenus si nombreux et si fréquents ? L’effet de changement climatique est-il responsable de ces incendies de forêts? Quelle est la part de responsabilité de l’homme dans ces incendies ? Que peut-on faire pour éviter une répétition de ces catastrophes environnementales à l'avenir ?

SUITE !

http://www.noella1.com/pages/fumee-feu-et-soufre-suite-5.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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