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Homme (suite 2) 2 CREATIONS : HOMME 6èME JOUR ET HOMME EDEN ADAM! L'HOMME N'EST PAS UN ANIMAL

 

Squelette

comparaison des crânes d’Homo sapiens (à gauche) et d’Homo neanderthalensis (à droite)
 

Les Néandertaliens sont de corpulence souvent très massive et robuste : 90 kg et 1,65 m en moyenne pour les mâles et 70 kg et 1,55 m pour les femelles (des individus auraient atteint 1,90 m). L'ensemble de leur structure et leurs attaches musculaires laissent supposer une grande force physique.

Les Néandertaliens présentent quelques caractères archaïques, hérités de leur prédécesseur (caractères plésiomorphes), ainsi que des caractères évolués (caractères apomorphes). Les caractères évolués peuvent être partagés avec les Homo sapiens (caractères synapomorphes) ou bien être des caractères dérivés spécifiques (caractères autapomorphes). Seuls ces derniers permettent d'identifier l'espèce lors de l'examen d'un fossile.

Les traits spécifiques aux Néandertaliens ont souvent été présentés comme des adaptations au froid. Cela est vrai en partie et les membres courts et robustes des Néandertaliens trouvent des analogues modernes dans les populations vivant dans les régions proches du pôle. Mais le climat ne suffit pas à expliquer cette évolution et des facteurs écologiques tels que l'isolation de la population et le faible brassage génétique liés aux avancées glaciaires ont également dû intervenir.

 Langage

L'aptitude physique au langage articulé des Néandertaliens a longtemps été controversée. En 1983, un os hyoïde néandertalien très semblable à celui de l'homme moderne a été découvert à Kébara (Israël). L'os hyoïde est un petit os qui maintient la base de la langue et qui est indispensable à l'élocution.

Même en faisant abstraction de cet argument de poids, de nombreux chercheurs considèrent que la complexité de l'outillage moustérien attribué à l'Homme de Néandertal est une preuve indirecte de ses capacités cognitives, incluant une forme de langage articulé.

D'après une récente étude de l'os hyoïde de Kébara, le larynx des Néandertaliens aurait été plus court que celui des hommes modernes. Le ton moyen émis par les Néandertaliens aurait donc été plus haut et plus aigu que chez Homo sapiens, à l'opposé des grognements simiesques que leur attribue l'imagerie populaire.

Une étude publiée en 2007[44] et portant sur l'analyse de l'ADN provenant des restes de deux Néandertaliens découverts à El Sidrón (Espagne) aurait permis d'y détecter la même version du gène FOXP2 (en) (forkhead box P2) que celle présente chez les hommes modernes[45]. Cela pourrait plaider en faveur de l'aptitude des Néandertaliens au langage puisqu'on estime que ce gène joue un rôle important dans le développement des parties du cerveau liées à la maîtrise du langage articulé.

 Culture et techniques

 
Nucléus et éclat Levallois en silex de Haute-Saône

Après avoir longtemps été considéré comme un être archaïque et encore proche de l'animalité, y compris par une partie de la communauté scientifique, l'Homme de Néandertal commence à apparaître comme un être doté de capacités intellectuelles et de traditions culturelles

 

Outillage et chasse

Articles détaillés : Moustérien et Châtelperronien.

Il est l'auteur d'un outillage complexe et élaboré, et notamment des industries du Moustérien. Ses méthodes de débitage apportent en outre la preuve de ses capacités d'abstraction et d'anticipation, en particulier en ce qui concerne le débitage Levallois. Les éclats obtenus par cette méthode ou par d'autres pouvaient être utilisés bruts ou bien retouchés, légèrement modifiés sur leurs bords pour obtenir des outils plus spécialisés tels que les racloirs ou les denticulés.

Racloir moustérien en silex de la grotte du Noisetier

Des preuves directes (traces d'adhésif naturel en bitume ou en résine) ou indirectes (répartition des traces d'utilisation) montrent que certains outils étaient utilisés emmanchés. Les manches eux-mêmes, réalisés en matériaux périssables, n'ont pas été conservés. En revanche, des conditions particulièrement favorables ont permis la conservation de quelques objets en bois. Le plus spectaculaire est sans conteste un fragment d'épieu en if fiché dans le thorax d'un éléphant, mis au jour à Lehringen (Basse-Saxe). Dans le même site, ont été découverts des éclats Levallois ayant servi à découper de la peau et de la viande.

Il s'agit d'une des preuves directes les plus convaincantes de la pratique de chasse aux grands herbivores par les Néandertaliens. D'autres sites ont livré des accumulations impressionnantes d'ossements de grands bovidés (Bison à Coudoulous, Lot et à Mauran, Haute-Garonne ; Aurochs à La Borde, Lot) interprétées comme le résultat de chasses saisonnières, parfois avec utilisation d'avens comme pièges naturels. La pratique ponctuelle d'un charognage actif (accès primaire à la carcasse en écartant les prédateurs ou en recherchant les animaux morts dans des pièges naturels) a également été évoquée.

Il est probable que les derniers Néandertaliens soient les auteurs du Châtelperronien, un faciès culturel de transition entre le Paléolithique moyen et le Paléolithique supérieur en Europe occidentale. Ce faciès est caractérisé par des comportements longtemps considérés comme propres aux hommes modernes : débitage de lames, utilisation de parure, fabrication d'outils en os, etc.[

 Sépultures

 

S'il est possible qu’Homo heidelbergensis, l'un des ancêtres probables de l'Homme de Néandertal, ait adopté un comportement particulier vis-à-vis de ses morts à Atapuerca, les premières véritables sépultures connues sont néandertaliennes. Les plus anciennes datent d'environ - 100 000 ans et ont été mises au jour au Proche-Orient. Elles se multiplient ensuite et on en trouve en France (La Chapelle-aux-Saints, La Ferrassie, La Quina, Le Moustier, Saint-Césaire), en Belgique (Spy), en Israël (Kébara, Amud), au Kurdistan irakien (Shanidar), en Ouzbékistan (Teshik-Tash). Dans certains cas, elles comprennent des dépôts funéraires (outils lithiques, fragments de faune).

L'une des sépultures de Shanidar renfermait un Néandertalien enterré sous une grande dalle. Une grande quantité de pollens de plantes à fleurs était présente autour du corps[49],[50]. Ces pollens ont longtemps été considérés comme la preuve du dépôt de nombreuses fleurs lors de l'enfouissement. Cette interprétation est aujourd'hui remise en question, des phénomènes post-dépositionnels ou l'action de rongeurs ayant pu contribuer à l'accumulation de pollens[51].

Ces sépultures comportent souvent des fosses intentionnelles et sont pratiquement toujours associées à des habitats. Il est peu probable qu'elles n'aient eu qu'un rôle fonctionnel simplement destiné à se débarrasser d'une dépouille, même si leur interprétation en termes de religiosité est sujette à discussion

 Cannibalisme

Article détaillé : Anthropophagie.

La présence de traces de désarticulation, de décharnement, de fracturation intentionnelle ou de calcination sur certains os de Néandertaliens a été interprétée comme un témoignage de la pratique du cannibalisme. Des ossements de sites tels que l'Abri Moula[56], en Ardèche ou Krapina[57],[58],[59] en Croatie présentent de telles traces de découpe. Il est toutefois difficile de démontrer s'il s'agit de cannibalisme plutôt que d'un traitement post mortem des dépouilles dans le cadre d'un rite funéraire. Les fragments d'os de Krapina présentent des marques comparables à celles de sépultures secondaires d'une nécropole du XIVe siècle découverte au Michigan, correspondant à l'ablation de la chair sur une dépouille partiellement décomposée. Certains os crâniens du site des Pradelles à Marillac-le-Franc présentent des traces de découpe correspondant sans doute au prélèvement du cuir chevelu par scalpation.

Le crâne de Néandertalien découvert dans la Grotte Guattari (Mont Circé, Italie) a longtemps été considéré comme une preuve irréfutable de rituel anthropophagique : il aurait été déposé dans un cercle de pierre après que le trou occipital avait été élargi pour consommer le cerveau. Des examens approfondis ont montré que le cercle de pierre était probablement naturel et que l'élargissement du trou occipital avait été causé par une hyène, ce que confirme la présence de traces de dents en différents points du crâne[60],[61].

 La naissance de l'art

Relevé du motif en zigzag gravé sur un os découvert dans le site paléolithique moyen de Bacho Kiro en Bulgarie

Au Paléolithique moyen apparaissent également les premières manifestations de préoccupations esthétiques ou symboliques :

  • collecte de fossiles ou de minéraux rares ;
  • utilisation d'ocre (même si dans certains cas des utilisations fonctionnelles peuvent être évoquées)[62] ;
  • gravure de traits, de lignes ou de signes géométriques simples sur des os ou des pierres[63],[17].

Cette reconnaissance de la culture néandertalienne remet en cause la primauté culturelle de l'homme moderne : alors que l'on pensait il y a peu que la culture technique et symbolique des Néandertaliens était très nettement inférieure quantitativement et qualitativement à celle de l'Homo sapiens, les découvertes récentes font apparaître que l'Homme de Néandertal avait lui aussi développé certaines techniques évoluées (débitage de lames[64]) ou adopté des traits culturels modernes (sépultures, signes gravés). La thèse du rôle capital de l'arrivée de l’Homo sapiens en Europe et celle d'une corrélation entre l'évolution biologique et l'évolution culturelle expliquant le plus grand développement de l’Homo sapiens par son évolution biologique s'en trouvent donc remises en question.

 

 Extinction des Néandertaliens

Les Néandertaliens ont disparu il y a environ 29 000 ans. Leur disparition est encore en partie inexpliquée et a suscité de nombreuses hypothèses ([65],[66],[67]), faisant parfois intervenir des modèles mathématiques[68] ou économiques[69] plus ou moins insolites. Les données archéologiques montrent qu'il n'y a pas eu une extinction massive mais au contraire une disparition progressive.

La disparition des Néandertaliens semble coïncider avec l'arrivée de groupes d'Hommes anatomiquement modernes ayant quitté le Proche-Orient pour l'Europe, il y a environ 40 000 ans, sans doute à la faveur d'un épisode climatique tempéré de la dernière glaciation. Ces hommes modernes, parfois appelés « Hommes de Cro-Magnon », sont porteurs d'une nouvelle culture matérielle, appelée Aurignacien et caractérisée par la généralisation du débitage laminaire et lamellaire, l'utilisation du percuteur tendre pour ces débitages, la fabrication d'outils en matières dures animales (notamment des pointes de sagaies en os). Les hommes de l'Aurignacien sont également les auteurs des plus anciennes œuvres de l'art pariétal et mobilier d'Europe.

Il est probable que les Hommes de Néandertal et les Hommes modernes aient cohabité pendant quelques millénaires, même si aucune preuve d'interaction n'a été établie.

L’homme de Neandertal, homme fossile découvert par deux ouvriers, début août 1856, près de Düsseldorf dans la vallée de la Düssel (appelée « Neanderthal »), occupa l'Europe et le Proche-Orient (du Caucase à l’Atlantique et des Iles de Bretagne à la Palestine) il y a environ 120 000 ans pour disparaître vers 28 000 ans.

Selon une étude de Clive Finlayson, du Musée de Gibraltar, et de ses collègues, publiée le 13 septembre 2006, par la revue Nature, les derniers néanderthaliens étaient « certainement présents » à Gibraltar (grotte de Gorham) jusqu'à moins 28.000 ans et « probablement » encore il y a 24.000 ans.
On a aussi découvert que les Néandertaliens avaient vécu en Sibérie méridionale.

Le néandertalien fut reconnu comme le premier homme fossile différent de l’homme actuel, "Homo sapiens sapiens", avec lequel il a coexisté pendant des milliers d’années.
Certains considèrent qu'il représente une sous-espèce au sein de l'espèce Homo sapiens et le nomment donc "Homo sapiens neandertalensis" tandis que d'autres considèrent qu'il représente une espèce indépendante et le nomment "Homo neandertalensis".

L’homme de Neandertal était doté d’un crâne dolichocéphale volumineux, d’une capacité supérieure à celle de l'Homme moderne (10% de plus). Le néandertalien, avec un cerveau un plus gros, ne devait-il pas être plus doué ? Depuis peu, les spécialistes pensent que le volume du cerveau n’est pas forcément proportionnel à l’intelligence.
Le redressement de son corps et sa bipédie étaient comparables à ceux de l’homme actuel.
Le mâle mesurait 1,65 m en moyenne (des individus auraient atteint 1,90 m) et pesait jusqu’à 90 kg (1,55 m et 70 kg pour la femelle).
Une solide ossature et une large poitrine « en tonneau » en faisait une force de la nature.
Les traits des néandertaliens sont considérés comme primitifs : crâne aplati, nez large, mâchoires et pommettes saillantes, front et menton fuyant, arcades sourcilières très développées.
Ils avaient une oreille plus fine que celle de Homo sapiens sapiens.
Les anthropologues font valoir que l'homme de Neandertal était doté des caractéristiques anatomiques nécessaires pour parler comme les terminaisons nerveuses des muscles de la langue indispensables pour former des sons. Leur larynx étant plus court que celui des hommes modernes, le ton moyen émis par les Néandertaliens devait être plus haut et plus aigu que chez Sapiens. En 1983, un os hyoïde néandertalien (l'os hyoïde est un petit os qui maintient la base de la langue et qui est indispensable à l'élocution), très semblable à celui de l'homme moderne, a été découvert à Kébara (Israël).
Selon André Leroi-Ghouran, " il y a possibilités de langage à partir du moment où la préhistoire livre des outils, puisque outils et langages sont liés neurologiquement. " " Ils devaient avoir un langage nasal, explique Marylène Patou-Mathis, parler des langues très différentes des nôtres, peut-être moins riches en vocabulaire et en syntaxe. Mais sa pensée n’en était pas moins riche. Tout le contenu informatif, symbolique et conceptuel ne passe pas seulement dans les mots, mais aussi les gestes, les offrandes, les dessins sur le sol comme les chasseurs-cueilleurs aborigènes. Ici encore, difficile de faire de Neanderthal un " sous-homme ".

 " Toutes les études sur l’artisanat de Néanderthal révèlent qu'il a inventé la technique de débitage Levallois, mais aussi la découpe de la pierre en laminaire, en discoïde, en biface." (Marylène Patou-Mathis)
Les néandertaliens maîtrisaient le feu.
Ils possédaient des parures (pendeloques) et utilisaient des colorants.
Ils vivaient de la cueillette, de la chasse (nomades, ils suivaient les hardes de mammouths) et de la pêche. Leurs lances étaient longues et lourdes.
Ils aménageaient des sépultures, pratiquaient peut-être l’anthropophagie rituelle (des ossements de six Néandertaliens, datant de 100 000 à 120 000 ans et portant des traces de dépeçage et de broyage, ont été trouvés dans la grotte de la Baume de Moula-Guercy à Soyons en Ardèche) et un culte des crânes (disposition rituelle d’objets autour du crâne).
Ils gravaient sur les parois de leurs grottes des symboles magiques ou religieux (vulve, triangles).
Une flûte en os d’ours a été trouvée en Croatie.

Les néandertaliens sont une branche latérale de l'arbre évolutif humain, qui s'est éteinte sur quelques milliers d’années (leur trace se perd à Gibraltar).

 Leur disparition pourrait être due au fait qu’ils aient cessé de progresser technologiquement et qu’ils n’aient pu s’adapter aux changements climatiques et à un nouvel environnement : la disparition des forêts, pour ce chasseur qui traquait sa proie au cœur des bois et la tuait à coup de pieu, le condamna à la famine car il ne possédait pas d’armes de jet efficaces en terrain découvert, tels que le propulseur de javelot et la fronde employés par sapiens sapiens.
Peut-être aussi qu’ils n’ont pu assurer la survie de leur espèce en raison d’une natalité très faible (consanguinité, stérilité) ou encore qu’ils ont été éliminés progressivement par l’homme moderne, décimés par des maladies apportées par lui ou simplement exterminés ?
Des accouplements féconds entre Néandertaliens et Sapiens auraient-ils donné des hybrides stériles ?
Leur extinction, survenue il y a quelque 28.000 ans, après plus de 300 millénaires d'existence pendant lesquels ils ont su affronter avec succès la rudesse de l'Europe glaciaire, demeure une énigme.

Selon l’analyse de brins d’ADN, en 1997, le métissage entre néandertaliens et sapiens a paru impossible car ils étaient génétiquement trop différents

 Dans un article paru le 7 juin 2006 dans la revue « Current Biology », une équipe de chercheurs français, dirigée par Catherine Hänni, du laboratoire Paléogénétique et évolution moléculaire (CNRS, École Normale Supérieure de Lyon), qui a réussi à déchiffrer la plus vieille séquence néandertalienne jamais analysée, confirme que les néandertaliens sont bien nos lointains cousins et non pas nos aïeux directs et qu’ils se sont donc éteints sans descendance.
Mais cette conclusion est loin de faire l'unanimité. Vincent Plagnol, chercheur au « Department of Molecular and Computational Biology » de l’University of Southern California, et son collègue, Jeffrey Wall, annoncent que les peuples d’Europe pourraient avoir hérité génétiquement de 5% de Néanderthalien (publié le 23 août 2006 dans la revue « PLoS Genetics »).

 3 novembre 2006 : Erick Trinkaus (Washington University, St Louis, USA) et son équipe a étudié et daté des ossements découverts en 1952 à Pestera Muierii (La grotte de la vieille femme) en Roumanie. Ces fossiles n'étaient plus étudiés depuis longtemps et avaient été approximativement datés à l'époque. Cette nouvelle étude au Carbone 14 a permis de dater la mâchoire à - 30 000 ans. Ces fossiles sont donc contemporains des derniers Néandertaliens, juste avant leur disparition. Selon Erick Trinkaus certaines caractéristiques anatomiques du fossile moderne (Homo sapiens) présentent des similitudes avec celles, plus archaïques, de Néandertal. En particulier, la taille et les proportions des molaires indiquent une origine plus primitive en rapport avec Homo neanderthalensis. Pour le scientifique, le crâne présente également un chignon occipital caractéristique de Néandertal. Comme dans les cas des fossiles de Mladec (République Tchèque) et de Lagar Velho (Portugal), Trinkaus affirme que Sapiens et Néandertal pouvaient se reproduire et que nous avons tous maintenant un peu de Néandertal en nous... Homo sapiens aurait donc tout simplement "absorbé" l'espèce Homo neanderthalensis.
(http://www.hominides.com/html/actualites/neandertal-roumanie-trinkaus-hybride-0016.html)

Toujours en novembre 2006, deux hebdomadaires scientifiques, le britannique Nature et l'américain Science, publient les conclusions de deux équipes de généticiens qui ont appliqué deux procédés d'analyse au matériel héréditaire extrait d'un os néandertalien vieux de 38.000 ans : les ancêtres de l'homme de Néandertal se sont séparés des nôtres il y a un demi-million d'années.
Le premier groupe constitué de chercheurs allemands, américains et croates dirigés par Svante Pääbo, de l'Institut Max-Planck pour l'anthropologie évolutionnaire à Leipzig (Allemagne) et le second, américano-allemand, conduit par Edward Rubin, qui travaille dans deux organismes californiens, l'Institut de génomique du département de l'Energie à Walnut Creek et le Laboratoire national Lawrence Berkeley à Berkeley, signalent qu'aucune trace de métissage entre notre propre espèce et celle de Néandertal n’a été détectée

 Toutes les populations que Sapiens sapiens rencontra disparurent.

Le plus vieux fossile d’Homo sapiens sapiens, trouvé en Israël, date de 92 000 ans.

Les ossements fossiles de Cro-Magnon (v. 30 000 ans) ont permis de reconstituer des silhouettes d’individus grands (1,80 m en moyenne ; 1,95 à Grimaldi) au front droit, au nez long et étroit et à la face allongée.

Commentaires personnels : D'après la Genèse, Caïn rencontre sa femme, donc, présence d'autres humains. Et il eut des enfants. Donc, il y eut des mélanges entre la 1ère et la deuxième création.

Mais après le déluge, Noé et sa famille sont de la descendance de Seth, fils d'Adam et Eve.

 

 Et la race des géants. Et la race des dieux.

 Je ne suis pas d'accord de dire que l'Homme est un animal,

tout comme les autres animaux.

( Comme l'affirment les scientifiques aujourd'hui !)

Homo sapiens (signifiant Homme sage en latin) est le nom binomial désignant l'espèce humaine[1], il est l'appellation scientifique de ce qu'on nomme communément l’Homme[2], l’humain ou encore l’être humain.

Sur l'arbre du vivant, il appartient au règne animal, ordre des primates, et est le seul représentant actuel du genre Homo, les autres espèces incluses dans ce genre, une quinzaine en l'état actuel des connaissances, étant éteintes.

Au vue des débats scientifiques récents, il semble qu'il n'existe pas de définition biologique simple pour caractériser les Homo ou Homo sapiens par rapports aux autres grands singes, et que la classification moderne doive se faire comme pour toute autre espèce vivante par la considération de tout un ensemble de caractéristiques biologiques.

L'apparition de l'espèce humaine

Du point de vue scientifique, l'apparition de l'homme résulte d'une évolution biologique à partir d'espèces ancêtres, d'abord des eucaryotes, puis des vertébrés, des tétrapodes et aussi des mammifèresarboricoles présentant une allure générale semblable aux singes actuels. Cette évolution depuis notre ancêtre commun le plus récent avec les chimpanzés est relativement bien documentée grâce aux fossiles, bien que des lacunes importantes existent[6]; le fait que les deux espèces de chimpanzé, Pan troglodytes et Pan paniscus, soient considérés comme les espèces vivantes les plus proches de l'Homme est aussi établie par la phylogénétique.

Les séparations des lignées ayant mené aux différentes espèces de primates actuels, dont le genre Homo, se sont produites de manière successive. La séparation la plus récente entre la lignée humaine et celle d'une autre espèce de primate a été la bifurcation des Homininés en Hominines (lignée humaine) et Panines (lignée des chimpanzés). Selon David Reich de la Harvard Medical School à Boston, cette séparation s'est faite il y a moins de 6,3 millions d'années[7]. Toutefois, ces travaux indiquent également que cette séparation a été progressive, car la comparaison des séquences des chromosomesX de l’Homo sapiens et du chimpanzé montre des similitudes qui semblent refléter une période de ré-hybridation entre des Hominines et des Panines. Une hybridation significative entre au moins une espèce de chimpanzé d'une part, des espèces d'australopithèque et probablement des espèces d'homme d'autre part, conduisant à des échanges de gènes entre les deux tribus, a dû exister pendant peut-être quatre millions d'années selon les auteurs de ces travaux.

Les mécanismes orientant cette évolution ne sont pas encore entièrement compris, mais la sélection naturelle semble avoir joué un rôle important : l'environnement aurait guidé notre évolution récente bien que les facteurs environnementaux responsables n'ont pas encore tous été identifiés.

Les théories scientifiques se sont d'abord centré sur l'évolution de la taille du cerveau qui aurait précédé en temps les autres évolutions adaptatives de l'être humain (théorie du singe au gros cerveau). Toutefois la découverte de Lucy qui avait une démarche déjà bipède mais un cerveau de faible volume vint infirmer cette hypothèse, la bipédie étant de loin plus ancienne voire archaïque tandis que l'augmentation du volume cérébral étant un phénomène plus récent. Des empreintes de pas fossilisées datant de 3,75 millions d'années (trouvées à Laetoli en Tanzanie) montrent une bipédie archaïque. Des empreintes comparables aux nôtres datant de 1,51 à 1,52 millions d'années (trouvées au Kenya à Ileret)[8].

 Classification biologique

Les espèces actuellement les plus proches de l'humain sont les deux espèces de chimpanzé : Pan troglodytes (le chimpanzé commun) et Pan paniscus (le bonobo). Dans leur proximité phylogénétique à l’homme viennent ensuite le gorille et l'orang-outan. Le génomedes humains ne diffère que de 0,27 % de celui des chimpanzés, et de 0,65 % de celui des gorilles. Ces chiffres conduisent à estimer que notre lignée s'est séparé de celle des chimpanzés il y a environ cinq millions d'années, et des gorilles il y a environ sept millions d'années.

La démarche phylogénétique part de l'idée que la vie évolue des formes les plus simples aux plus organisées, avec acquisition de plus en plus de caractéristiques nouvelles, même si des pertes secondaires de caractères peuvent se produire au sein des lignées. Ainsi, l'espèce humaine fait partie, comme toute autre espèce du vivant, de plusieurs groupes emboîtés dont chacun est caractérisé par un caractère nouveau, qui se rajoute à ceux déjà accumulés. Notre espèce est classée dans :

 ETCETERA !

Parmi toutes les espèces cités ci-dessus, aucune n'est « inférieure » à aucune autre. Seuls les degrés de parenté diffèrent, en allant des espèces les plus éloignées jusqu'aux espèces les plus proches de nous.

 Notes personnelles : La différence entre l'Homme et les animaux et le règne végétal, est l'Intelligence et la Parole !

POUR AUTANT QUE L'HOMME  LES   UTILISE A BON ESCIENT  !!   

L'Homme dominera la création  animaux et  végétaux !

 Ces ressemblances démontrent bien le même Créateur de toutes ces créations !!  On reconnaît par les similitudes aisément la Main de l'Architecte !

Suite !!

 

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