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HYPOTHESES SCIENTIFIQUES ???

 

http://www.atoi2voir.com/atoi/visu_article.php?id_art=641&n1=1&n2=49&n3=156

Aujourd'hui encore, dans les livres, les reportages ou les grandes revues scientifiques,  beaucoup disent que l’évolution des espèces est due au hasard. Mais faire intervenir le hasard comme agent directeur de l'évolution, c’est en fait proposer une interprétation philosophique de la vie et donc dépasser le cadre de la science. La science ne peut que donner une description des faits (à tel moment, telle espèce est apparue sur terre), sans pouvoir expliquer la cause première de ces faits, car cela n'est pas de son ressort. Dire «c’est par hasard», c'est prendre une position athée pour expliquer l'origine de la vie. Ce n'est plus de la science.

Les athées cherchent à convaincre le monde que l'on peut entièrement expliquer de manière "naturelle" (sans l'intervention d'un être supérieur) l'apparition de la vie ou le développement des espèces et que l’on peut donc mettre à la poubelle le récit de la Bible. Richard Dawkins résume cette pensée dans l’Horloger Aveugle  (1986) : « Je ne pourrais pas imaginer être athée avant 1859, lorsque Darwin a fait publier L’Origine des espèces…Darwin a rendu possible le fait d’être un athée intellectuellement accompli».

En réaction, certains chrétiens dits «créationnistes» ont une action malheureuse car ils nient en bloc la théorie de l’évolution pour défendre leur croyance en Dieu. Ils ne font pas la distinction entre des hypothèses scientifiques (mutations, sélection naturelle, etc.) et l'agent directeur que les athées mettent en avant (le hasard).
  
Les mécanismes supposés de l’évolution

La plupart du temps, on pense que la théorie de l'évolution n'est plus une hypothèse mais que c'est un fait, qu'elle est prouvée. Tout ce qu'on nous raconte dans les médias serait donc vrai. Pourtant, rien n'est moins sûr. Car ce n'est que l'idée de la transformation des espèces qui est bien adoptée par la plupart des scientifiques. Mais les mécanismes supposés permettre l'évolution sont loin d'être prouvés et beaucoup de scientifiques les contestent.

Pour tout dire, certains mécanismes contredisent tellement l'observation naturelle qu'on se demande pourquoi ils ne sont pas abandonnés (si ce n'est pour défendre à tout prix une vision athée du monde : là encore, le débat métaphysique est intimement intriqué aux théories scientifiques). D'où le commentaire d'un paléontologue réputé : "la recherche de lois (de l'évolution) s'est avérée assez vaine, et les rares tentatives récentes dans ce sens paraissent tout aussi vouées à l'échec" (Eric Buffetaut, Pour la Science n° 267, 2000, p 56). Jean Rostand (biologiste) disait déjà en 1953 : "les explications classiques de la genèse des espèces sont loin de contenter tous les esprits. Pour ma part, je les tiens toutes pour des contes de fées à l'usage des adultes… Il faut avoir le courage de reconnaître que nous ignorons tout de ce mécanisme" (Jean Rostand, Ce que je crois, Grasset).

Les articles suivants examinent certains mécanismes et leurs failles :
1) Mutations : elles ne peuvent expliquer la diversité des espèces
2) Micro et macro-évolution : les variations au sein d’une espèce ne peuvent provoquer un changement d’espèce

C'est pour toutes ces raisons que l'évolution reste une théorie et que l'on ne peut pas dire que c'est un fait indubitable. Une nouvelle théorie est d'ailleurs actuellement proposée : la nouvelle théorie de l'évolution.

http://www.atoi2voir.com/atoi/visu_article.php?id_art=644&n1=1&n2=49&n3=156

La nouvelle théorie de l’Evolution
par T.G.

Des mutations accidentelles ne seraient pas la cause de la diversité du vivant, mais plutôt  un processus de changement, interne au génome...

Ancienne et nouvelle théories de l’évolution

La nouvelle théorie de l’évolution est une hypothèse alternative à la théorie standard. Elle refuse comme «moteur» de l'évolution le rôle exclusif de la sélection naturelle et de l'adaptation au milieu et propose une explication «interne» aux changements aboutissant à de nouvelles espèces, notamment de genres différents (un genre est le rang de classification directement supérieur à l'espèce).

Selon la théorie habituelle de l’évolution, des mutations survenues au hasard dans le génome d’une espèce et sélectionnées par le milieu (en permettant aux individus mieux adaptés de survivre), seraient à l’origine de changements tels que de nouvelles espèces en arriveraient à être créées (et pas seulement des variétés au sein de l’espèce).

Cependant, l’hypothèse que seules des mutations accidentelles seraient à l’origine de la diversité des formes de vie est en échec pour expliquer l’apparition des organismes pluricellulaires, de la sexualité, des comportements altruistes et sociaux, etc.(Les Dossiers de la Recherche, n°27, mai-juin 2007) (voir «les mutations ne peuvent pas tout expliquer»).

Constatant que l’évolution suit une «direction», c’est-à-dire que la vie va inexorablement dans le sens de plus de complexité, de diversité et de maîtrise de son environnement, certains chercheurs souscrivent à une nouvelle théorie de l’évolution. D’après eux, les organismes se seraient transformés les uns en les autres, non par des sélections dues au hasard, mais suite à des changements internes enclenchés par le génome lui-même.

De la même façon qu’une cellule oeuf se met à se diviser à l’infini et à s’organiser intérieurement selon des plans directeurs et des commandes chimiques déterminées, pour donner tous les organes d’un être vivant, il pourrait en être de même à l’échelle des espèces.

Une sorte de «processus interne» déclencherait à des moments particuliers, au sein des espèces vivantes, de profonds bouleversements aboutissant à des transformations anatomiques. Ce ne seraient pas les adultes qui subiraient des mutations et les transmettraient à leurs descendants, mais c’est dans les foetus qu’un processus de changement inscrit dans leur génome se mettraient de lui-même (ou en lien avec les conditions extérieures) à se déclencher. Ces embryons, une fois nés, seraient des êtres vivants différents de leurs parents.


Un exemple : l’évolution de l’homme

L’hypothèse évolutionniste habituelle pour tenter d’expliquer comment les hommes seraient apparus après les singes est que nous serions issus d’hominidés (des êtres intermédiaires entre les grands singes et l’homme) qui seraient devenus bipèdes suite à un isolement géographique et à des changements climatiques. Se retrouvant dans la savane africaine et n’ayant plus d’arbres pour grimper, ces êtres à l’origine arboricoles se seraient progressivement redressés pour mieux voir par dessus les hautes herbes. Les individus debout ayant plus de chance de voir les prédateurs, ils auraient mieux survécus que les autres. De génération en génération, ils auraient transmis leurs gènes de bipédie pour finalement donner l’homme.

La paléontologue Anne Dambricourt-Malassé, ainsi que d’autres scientifiques, ne croit pas que la bipédie permanente soit une adaptation à la raréfaction du couvert forestier. Elle a écrit une thèse (1988) où elle montre, à partir d’une description très pointue et chronologique de crânes fossiles de singes et d’hommes, que la bipédie serait au contraire le résultat d'une transformation interne. Cette transformation serait le résultat d’un «processus de complexité croissante», allant des singes à l’homme, et inscrit dans leurs gènes. Les premiers hommes seraient donc nés d’emblée bipèdes, de parents simiesques, sans que ce soit le fruit d’une sélection adaptative. Un documentaire télévisé sur sa thèse a été diffusé sur la chaîne Arte en 2005.


Polémique

Comme toute nouvelle hypothèse, celle-ci fait beaucoup de remous. Ses partisans considèrent que l'évolution est «orientée» et subit une «force dirigiste» (sans précision sur la nature de cette force) tandis que ses opposants soutiennent que l’évolution est purement fortuite (donc non dirigée, le hasard ne pouvant «guider» les choses).

Le principal sujet de discorde concernant la nouvelle théorie est la notion de «processus interne» comme étant la «force» qui dirigerait l’évolution. En effet, les découvertes scientifiques d’Anne Dambricourt, à l’origine de cette hypothèse, dérangent l’athéisme militant de plusieurs scientifiques hauts placés (comme le hasard ne peut pas créer une «logique interne», cela voudrait dire qu’il n’y a pas de hasard dans l’évolution).

Le hasard n’est cependant pas une donnée scientifique : c’est un présupposé philosophique (conception mécaniste de la vie). Comme dit Mme Dambricourt-Malassé, il y a «une diabolisation de tout ce qui ne va pas dans le sens des attentes néo-darwiniennes» (voir son interview ici). On constate un processus directionnel de différenciation chez l’embryon et pour autant, personne ne crie au scandale par rapport à ce schéma directeur implanté dans l’oeuf. Ceux qui émettent cette nouvelle hypothèse de l'évolution ne posent pas la question «d’où vient le processus?» ni «qui l’a fait ?». Ils disent bien que la liberté devrait être donnée à chacun de se forger sa propre conviction concernant une question métaphysique qui dépasse le cadre de la science.

La science se doit au contraire de se remettre en question sans cesse et il est vraiment présomptueux d’affirmer aujourd’hui que nous savons enfin la vérité sur tout. Nous devrions plutôt accepter avec humilité qu’il restera toujours une part de mystère sur nos origines, et donc des découvertes à faire...

 

 

 

Suite !!

 

 

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