L'Eau !! Egypte !!

 

Généralités [modifier]

Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, à (75 % chez les nourrissons), voire à 94 % chez les embryons de 3 jours.

La formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau « courante » est une solution d'eau et de différents sels minéraux ou d'autres adjuvants. Pour cette raison, l’eau qu’on trouve sur Terre n’est qu’exceptionnellement un composé chimique pur. Les chimistes utilisent de l'eau distillée pour leurs solutions, cette eau étant pure à 99 %, il s'agit d'une solution aqueuse.

L'expression « solvant universel » est sujette à maintes précautions, les cailloux (les roches) étant, par exemple, non-solubles dans l'eau dans la plupart des cas (ou de manière infime).

Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d’océans mais l’eau est aussi présente sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide. Ailleurs que dans les zones humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, l'eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, canaux, réseaux de fossés ou de watringues… ou comme eau interstitielle du sol.

La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par le cycle de l'eau. En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance pour l'Homme (voir géopolitique de l'eau pour plus de détails). Source de vie et objet de culte depuis les origines de l'homme, l'eau est conjointement, dans les sociétés d'abondance comme la France, un produit de l'économie et un élément majeur de l'environnement.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_de_l%27eau

Les nombreuses réalisations des Égyptiens de l'Antiquité comprennent l'extraction minière, l'arpentage et les techniques de construction qui facilitent la construction de pyramides monumentales, de temples et d'obélisques. On compte également à leur crédit le développement des mathématiques, de la médecine, de l'irrigation et de la production agricole, la construction des premiers navires connus, la faïence égyptienne, de nouvelles formes de littérature et l'établissement du plus ancien traité de paix[6]. Du rassemblement des tribus primitives qui créent le premier royaume pharaonique jusqu'à sa disparition peu avant notre ère, l'Égypte antique est le théâtre d'évènements majeurs qui influencent assurément la culture et l'imaginaire des peuples lui ayant succédé. Son art et son architecture sont largement copiés et ses antiquités sont disséminées aux quatre coins du monde. Un regain d'intérêt pour la période antique au début de l'époque moderne conduit à de nombreuses investigations scientifiques de la civilisation égyptienne, notamment par des fouilles, et à une meilleure appréciation de son héritage culturel, pour l'Égypte et le monde[7].

Dans la période prédynastique, le climat égyptien est beaucoup moins aride qu'il ne l'est aujourd'hui. De vastes régions de l'Égypte sont recouvertes de savane arborée et traversée par des troupeaux d'ongulés. Les feuillages et la faune y sont alors beaucoup plus prolifiques et la région du Nil abrite d'importantes populations de gibiers d'eau. La chasse est une activité commune pour les Égyptiens et c'est aussi à cette période que de nombreux animaux sont domestiqués pour la première fois[8].

Vers -5500, de petites tribus vivant dans la vallée du Nil développent leur propre culture identifiable par leurs poteries et des objets personnels, tels que des peignes, des bracelets et des perles et démontrant d'importantes connaissances en agriculture et en élevage. En Haute Égypte, la plus importante de ces cultures primales est la culture badari, connue pour ses céramiques de haute qualité, ses outils en pierre et son utilisation du cuivre[9]. Dans le nord de l'Égypte, les cultures amratienne et gerzienne succèdent à la culture badari[10] . Celles-ci développent un certain nombre d'améliorations technologiques et des contacts avec les peuples de Canaan et de la cité portuaire de Byblos[11].

Dans le sud de l'Égypte, la culture Nagada, semblable à celle des Badari, commence à s'étendre le long du Nil à partir du quatrième millénaire avant notre ère environ. Dès la période de Nagada I, les Égyptiens prédynastiques importent de l'obsidienne d'Éthiopie pour façonner leurs lames et d'autres objets à partir d'éclats[12],[13]. Sur une période d'environ 1000 ans, la culture Naqada se développe à partir de quelques petites communautés agricoles jusqu'à devenir une puissante civilisation où les dirigeants ont un contrôle total sur la population et les ressources de la vallée du Nil[14]. Le centre du pouvoir s'établit en premier lieu à Hiérakonpolis, puis plus tard à Abydos, élargissant ainsi leur contrôle de l'Égypte vers le nord[15]. Ils établissent de nombreux échanges commerciaux avec la Nubie au sud, les oasis du désert occidental à l'ouest et les cultures de la Méditerranée orientale à l'est[15].

 

Au début de la période thinite, vers -3150, les premiers pharaons dynastiques consolident leur contrôle sur la Basse-Égypte en établissant leur capitale à Memphis, à partir de laquelle ils peuvent contrôler la main d'œuvre et l'agriculture de la région fertile du delta, ainsi que les routes commerciales vers le Levant qui sont tout autant stratégiques que lucratives. La richesse et le pouvoir grandissant des pharaons au cours de la période thinite se reflètent dans leur mastaba ouvragé et la présence de structures de culte funéraire à Abydos qui servent à célébrer le pharaon divinisé après sa mort[22]. L'institution forte de la royauté développée par les pharaons servent à légitimer le contrôle de l'État sur la terre, le travail et les ressources qui sont indispensables à la survie et à la croissance de la civilisation égyptienne antique[23].

Ancien Empire [modifier]

Article détaillé : Ancien Empire égyptien.
Les pyramides de Gizeh.

D'importantes avancées sont faites en architecture, en art et en technologie au cours de l'Ancien Empire grâce aux gains de productivité agricole gérée par une administration centrale bien développée[24]. Sous la direction du vizir, des fonctionnaires collectent les impôts, coordonnent des projets d'irrigation pour améliorer le rendement des cultures, détachent des paysans sur des projets de construction et établissent un système de justice pour maintenir la paix et l'ordre[25]. Avec l'excédent de ressources mises à disposition par une économie productive et stable, l'État est en mesure de financer la construction de monuments colossaux et de commander des œuvres d'art exceptionnelles aux ateliers royaux. Les pyramides construites par Djéser, Khéops et leurs descendants sont les symboles les plus mémorables de la civilisation égyptienne antique et du pouvoir que détiennent les pharaons.

Avec la montée en puissance de l'administration centrale émerge une nouvelle classe composée de scribes instruits et de fonctionnaires à qui le pharaon accorde des propriétés en guise de paiement pour leurs services. Les pharaons accordent également des terres pour leur culte mortuaire et les temples afin de s'assurer que ces institutions disposent de suffisamment de ressources pour assurer le culte du pharaon après sa mort. À la fin de l'Ancien Empire, cinq siècles de ces pratiques féodales ont lentement érodé le pouvoir économique du pharaon qui ne peut plus se permettre de soutenir une vaste administration centralisée[26]. Au fur et à mesure que le pouvoir du pharaon décroit, les gouverneurs régionaux, appelés nomarques, commencent à défier la suprématie du pharaon. Cette situation, combinée avec des sécheresses sévères entre -2200 et -2150[27], cause finalement l'entrée du pays dans une période de 140 ans dominée par la famine et des troubles, connue comme la première période intermédiaire[28].

Première période intermédiaire [modifier]

Après l'effondrement de l'administration centrale égyptienne à la fin de l'Ancien Empire, l'administration ne peut plus soutenir ou stabiliser l'économie du pays. En temps de crise, les gouverneurs des régions ne peuvent pas compter sur l'aide du roi et les pénuries alimentaires qui en découlent se transforment alors en famines et les différends politiques dégénèrent en petites guerres civiles. Pourtant, en dépit des difficultés, les dirigeants locaux qui ne doivent aucun tribut au pharaon usent de leur indépendance nouvellement acquise pour établir une culture florissante dans les provinces. Comme celles-ci contrôlent leur propres ressources, les provinces s'enrichissent, comme en témoignent les sépultures plus vastes et de meilleure qualité dans toutes les classes sociales[29]. Dans un élan de créativité, les artisans provinciaux adoptent et adaptent les motifs culturels autrefois réservés à la royauté de l'Ancien Empire. Dans le même temps, les scribes développent des styles littéraires exprimant l'optimisme et l'originalité de l'époque[30].

Moyen Empire [modifier]

Article détaillé : Moyen Empire égyptien.
Buste d'Amenemhat III, dernier pharaon du Moyen Empire.

Les pharaons du Moyen Empire restaurent la prospérité et la stabilité du pays, stimulant ainsi une résurgence de l'art, de la littérature et des projets de construction monumentale[32]. Montouhotep II et ses successeurs de la XIe dynastie règnent sur Thèbes jusqu'à ce que le vizir Amenemhat déplace la capitale à Licht (oasis du Fayoum) juste après son couronnement autour de -1985[33],[34]. À partir de la ville de Licht, les pharaons de la XIIe dynastie entreprennent un vaste projet de remise en état et d'irrigation des terres pour augmenter la production agricole dans la région. En outre, l'armée reconquiert la Nubie, région riche en carrières et en mines d'or, tandis que les ouvriers construisent une structure défensive dans l'est du delta, appelée les « Murs du Prince », pour se défendre contre une attaque étrangère[35].

Avec la stabilisation du pouvoir politique et militaire , et l'opulence générée par l'exploitation des terres agricoles et des mines, la population du pays croît en même temps que les arts et la religion.

Basse époque [modifier]

Article détaillé : Basse époque égyptienne.

En l'absence de plans de conquête permanente, les Assyriens abandonnent le contrôle de l'Égypte à une série de vassaux, connus sous le nom de rois Saite de la XXVIe dynastie. Dès -653, le roi Psammétique Ier arrive à chasser les Assyriens avec l'aide de mercenaires grecs recrutés pour former la première armée navale d'Égypte. L'influence grecque s'accroît considérablement à mesure que la ville de Naucratis devient le foyer des Grecs dans le delta. Les rois Saites basés dans la nouvelle capitale de Saïs connaissent une brève mais vive résurgence dans l'économie et la culture, mais en -525, les puissant Perses, dirigés par Cambyse II, commencent leur conquête de l'Égypte et finissent par capturer le pharaon Psammétique III à la bataille de Péluse. Cambyse II prend alors le titre officiel de Pharaon, mais gouverne depuis sa ville natale de Suse en laissant l'Égypte sous le contrôle d'une satrapie. Même si quelques révoltes contre les Perses sont couronnées de succès au Ve siècle , l'Égypte n'est pas en mesure de renverser définitivement les Perses[54].

Gouvernement et économie [modifier]

Organisation politique [modifier]

Le pharaon est souvent représenté avec les symboles du pouvoir royal.

L'Égypte antique est une monarchie théocratique. Bien plus qu'un roi, le pharaon est à la fois l'administrateur principal, le chef des armées, le premier magistrat et le prêtre suprême de l'Égypte. En effet, Pharaon avait une mission à remplir : mettre en œuvre la règle de Maât sur Terre, c'est-à-dire assurer l'harmonie entre les hommes et le ciel, être garant de la morale de son peuple, contribuant ainsi à assurer son éternité. Pour exercer son contrôle sur les terres et les ressources, le pharaon s'appuie sur une administration composée de fonctionnaires qui gère ses affaires au quotidien. Cette administration est dirigée par son homme de confiance, le vizir, qui agi comme représentant du roi et coordonne l'arpentage des terres, le trésor, les projets de construction, le système juridique et les archives[67].

Le territoire égyptien est découpé en 42 régions administratives, appelées nomes, qui sont chacune régies par un nomarque, responsable devant le vizir de sa compétence. Les temples constituent l'épine dorsale de l'économie égyptienne. Ainsi, les temples sont non seulement des lieux de culte mais ils sont également responsables de la collecte et du stockage des richesses de la nation dans un système administré de greniers et de trésoreries qui redistribuent les céréales et les biens[68].

Médecine [modifier]

Article détaillé : Médecine dans l'Égypte antique.
Instruments médicaux égyptiens représentés dans un bas relief du temple de Kôm Ombo.

Les problèmes médicaux des anciens Égyptiens découlaient directement de leur environnement. Vivre et travailler à proximité du Nil expose aux risques de maladies parasitaires telles que le paludisme et la bilharziose ainsi qu'aux animaux sauvages tels les crocodiles et les hippopotames. Les travaux agricoles et de construction usaient les colonnes vertébrales et les articulations, et les blessures liées aux constructions et à la guerre affectaient leurs organismes. Le gravier et le sable, contenus dans la farine moulue sous la pierre, usaient les dents, les laissant vulnérables aux abcès même si les caries étaient rares[154].

L'alimentation des riches était très sucrée, favorisant les parodontites[155]. Malgré le physique flatteur représenté sur les murs des tombes, les momies des personnages aisés montrent généralement un surpoids important lié à une vie d'excès[156]. L’espérance de vie des adultes était d'environ 35 ans pour les hommes et de 30 pour les femmes, mais il était difficile d'atteindre l'âge adulte, environ un tiers de la population mourant dans l'enfance[157].

Les médecins de l'Égypte antique étaient renommés dans le Proche-Orient ancien pour leurs capacités de guérison, et certains, comme Imhotep, sont restés célèbres longtemps après leur mort[158]. Hérodote a remarqué que les médecins égyptiens étaient très spécialisés, certains ne traitant uniquement que les maux de tête ou de ventre, tandis que d'autres étaient oculistes ou dentistes[159]. La formation des médecins était effectuée dans les Per Ânkh ou « maison de vie », les plus célèbres étant celles de la Bubastis au Nouvel Empire et à Abydos et Saïs durant la Basse époque. Les papyrus médicaux montrent des connaissances empiriques en anatomie, sur les blessures et les traitements pratiques[160].

Les plaies étaient traitées par des bandages pouvant utiliser de la viande crue, du linge blanc, des point de suture, des filets, des compresses ou des tampons imbibés de miel pour prévenir l'infection[161] tandis que l'opium était utilisé pour soulager la douleur. L’aïl et les oignons ont été régulièrement utilisés pour favoriser une bonne santé et pour soulager l’asthme. Les chirurgiens savaient recoudre les plaies, réparer les fractures, et amputer les malades, mais pour les blessures les plus graves ils ne pouvaient que soulager les patients jusqu'à leur mort[162].

Histoire [modifier]

Le Nil (iteru en égyptien ancien) était le cœur de la civilisation de l'Égypte antique, avec la majorité de la population et toutes les villes de l'Égypte se situant le long de cette partie du Nil au nord d'Assouan. Le Nil a été la colonne vertébrale de la culture égyptienne depuis l'âge de pierre. Le changement de climat, et peut-être une trop grande utilisation des terres comme pâturages, a desséché les terres pastorales de l'Égypte pour former le désert du Sahara, probablement vers -8000, et les habitants ont alors vraisemblablement émigré vers le fleuve, où ils ont établi une économie agricole sédentaire et une société plus centralisée.

Pendant trente siècles, seules des felouques et des canges à rames ont navigué sur le Nil de Haute-Égypte. Il n'a fallu que cinquante ans pour qu'une armada de palaces flottants bouleverse le trafic fluvial millénaire.

Le fleuve, aujourd'hui [modifier]

Les rives du Nil à proximité d'Assouan.
Vue des rives du Nil à partir du bateau, entre Louxor et Assouan.
Écluse sur le Nil

Le Nil permet toujours à une grande partie de la population vivant le long de ses rives, d'y subsister, ainsi qu'aux Égyptiens vivant dans des régions inhospitalières du Sahara. On estime que près de 90% de la population égyptienne vit ainsi dans la vallée et le delta du Nil[10]. Le fleuve déborde chaque été, déposant du limon fertile sur les champs.

 

Suite !!

 

 

 

 

 

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