L'homme !! 2 créations de Yahweh, l'homme du 6ème jour sur la terre, et l'homme du jardin d'Eden !!

 

Homo sapiens (signifiant Homme sage en latin) est le nom binomial désignant l'espèce humaine[1], il est l'appellation scientifique de ce qu'on nomme communément l’Homme[2], l’humain ou encore l’être humain.

Il est le seul représentant actuel du genre Homo, les autres espèces incluses dans ce genre, une quinzaine en l'état actuel des connaissances, étant éteintes.

Traditionnellement, on caractérise les membres du genre Homo par la locomotion bipède et l'aptitude à fabriquer des outils complexes. Le cerveau, par sa complexité, rend aussi possible la capacité à faire preuve d'abstraction et d'introspection. Au vue des débats scientifiques récents[3],[4], il semble qu'il n'existe pas de définition biologique simple pour caractériser les Homo ou Homo sapiens par rapports aux autres grands singes, et que la classification moderne doive se faire comme pour toute autre espèce vivante par la considération de tout un ensemble de caractéristiques biologiques.

Toutefois, au niveau culturel, Homo sapiens se distingue par rapport à toute autre espèce existante par la complexité de ses réalisations techniques et artistiques, l'importance de l'apprentissage et de l'apport culturel dans le développement de l'individu, mais aussi par l'ampleur des transformations qu'il a occasionnées sur son milieu et par un aménagement important du territoire. Depuis l'accélération du développement de certaines sociétés humaines, à partir du Néolithique puis la période de la « révolution industrielle » , de nombreux paysages de la planète ont été modifiés[5].

  

Le mot français « homme » est une évolution du latin hominem, forme accusative de homo et se réfère avant toute chose à l'espèce Homo sapiens dans son ensemble. Le mot « homme », dans une deuxième acception, désigne aussi l'individu mâle. L'individu femelle est, quant à elle, dénommé « femme ».

   

Nom scientifique

Le nom Homo sapiens relève de la terminologie scientifique introduite par Carl von Linné, élaborée pour sa classification systématique des espèces : la dénomination binomiale. En dehors de l'usage qui en est fait pour cette dénomination le mot latin « homo » doit porter une minuscule lorsqu'il est utilisé uniquement en tant que mot latin. Lorsqu'il est utilisé en tant que nom biologique de genre (« Homo »), c'est-à-dire le premier terme de la dénomination, il doit porter la majuscule. La dénomination scientifique complète de l'espèce humaine est, suivant cette terminologie :Homo sapiens, Linné 1758

Jusqu'en 2003, l'espèce Homo sapiens était subdivisée en deux groupes distincts, considérés comme deux sous-espèces, dont l'une était l'espèce humaine actuelle, et l'autre, une espèce cousine éteinte, celle de l'homme de Néandertal

Paléoanthropologie

 

La classification des ossements fossiles dans l'espèce Homo sapiens, est réalisée par le rapprochement des morphologies osseuses comme :

De plus ces caractères propres doivent être combinés à d'autres caractères comme un volume cérébral important: entre 1 400 et 1 600 cm3. Par exemple le « récent » fossile de l'homme de Flores n'a pu être attribué à Homo sapiens en raison d'un volume cérébral de seulement 400 cm3.

Leur datation et la délimitation de zones géographiques de répartition sont de précieux renseignements sur nos origines. Elles permettent de faire des déductions ou d'affiner les hypothèses. La précision de cette science est limitée car elle est dépendante des éléments osseux et matériels mis au jour au fur et à mesure des fouilles. Ces découvertes ne permettent pas aujourd'hui à la paléontologie d'expliquer avec précision où, quand, et comment est né le premier représentant d’Homo sapiens. On sait néanmoins, qu’Homo sapiens trouve son origine dans l'arborescence évolutive des homininés se trouvant en Afrique. Alors que l'homme de Néanderthal a fait son apparition en Europe depuis 250 000 ans, Homo sapiens n'aurait migré depuis l'Afrique vers l'Europe et l'Asie que vers la fin des grandes glaciations vers -40 000 ans. Tous deux ont été contemporains l'un de l'autre, mais les conditions de leur rencontre et les détails de leurs « relations » ne sont pas connus. L'homme de Néanderthal est une espèce éteinte alors que Homo sapiens s'est maintenu, a colonisé tous les continents terrestres, a commencé à s'implanter sur divers astres (la Lune, préparation de l'implantation sur la planète Mars) du système solaire et même à projeter des outils (sondes Voyagers et Pioneers) au delà de celui-ci.

C'est en Afrique que les plus vieux ossements ont été découverts. Aujourd'hui, les paléontologues donnent à Homo sapiens un âge d'environ 200 000 ans puisque les plus vieux ossements retrouvés sont deux crânes datés de -195 000 ans, et appelés Omo 1 et Omo 2 ; viennent ensuite ceux de l'homme d'Herto encore appelé Homo sapiens idaltu, datés d'environ -154 000 ans.

Ensuite viennent les ossements de Qafzeh et Skhul en Israël/Palestine datés respectivement de -97 000 et -80 000 ans.

Les plus célèbres sont ceux de l'homme de Cro-Magnon, datés de -35 000 ans et découverts en France.

Jusqu'en 2003, l'espèce Homo sapiens était subdivisée en deux sous-espèces, Homo sapiens sapiens et Homo sapiens neanderthalensis. Les résultats d'analyses génétiques ont conduit la plupart des auteurs à considérer ce dernier taxon comme une espèce à part entière, nommée Homo neanderthalensis. L'homme moderne et ses ancêtres immédiats ne sont plus considérés comme des Homo sapiens sapiens mais comme des Homo sapiens, dont ils sont les seuls représentants.

Les êtres humains actuels appartiennent à cette seule espèce, et sa subdivision en races est généralement considérée comme non pertinente, d'un point de vue biologique. Le 21 décembre 2005 la planète Terre a vu l'espèce humaine atteindre 6,5 milliards de représentants

Les comparaisons entre différentes populations humaines actuelles des séquences de l'ADN mitochondrial et du chromosome Y suggèrent fortement que tous les humains actuels ont une origine commune située en Afrique. Les comparaisons avec l'homme de Néanderthal semble confirmer qu'il n'y aurait pas eu de croisement avec cette espèce, mais l'hypothèse n'est pas encore complètement exclue.

 

Place sur la Terre

Par sa capacité à maîtriser des techniques lui permettant d'affronter des conditions climatiques difficiles, l'être humain vit dans quasiment tous les milieux terrestres et sous quasiment toutes les latitudes. Seules certaines régions extrêmes, comme l'Antarctique, ne sont pas colonisées de manière permanente.

On estime qu'en 2007 l'humanité compte 6,671 milliards d'individus 

 

Préjugé anthropocentrique

On entend souvent: « l'homme descend du singe ». Cette phrase est en fait fausse: l'humain partage avec les singes actuels des ancêtres communs, qu'on ne connaît pas encore. L’Homo sapiens serait en fait l'espèce actuelle la plus proche des chimpanzés, et inversement. Donc, parmi toutes les espèces vivantes actuelles, il n'y aurait aucun ancêtre, mais simplement des espèces qui sont plus ou moins apparentées entre elles. Du point vue scientifique, les humains ne sont pas « plus évolués » que les chimpanzés. Ils ne sont pas « supérieurs » aux autres êtres vivants, ni aux singes, ni aux bactéries; chaque espèce est adaptée à son milieu. Parler en termes de supériorité d’une espèce relève de jugements de valeur.

Selon Jean-Marie Schaeffer, on a longtemps estimé, en sociologie et en philosophie, que l'espèce humaine était à part dans le monde vivant. Dans son ouvrage La fin de l'exception humaine, il estime que l'espèce humaine doit être considérée de la même manière que les autres espèces « pour appréhender la complexité de notre psychisme et de nos relations sociales ».

(Notes personnelles :  est-il possible seulement de lire de tels propos! L'homme est comparable aux animaux, mais l'homme n'est pas un animal !!)

 La Convention pour la protection des Droits de l'homme et de la dignité de l'être humain à l'égard des applications de la biologie et de la médecine: Convention sur les Droits de l'homme et la biomédecine élaborée au sein du Conseil de l’Europe, convention dite d’Oviedo du 4 avril 1997, fait également référence à l’espèce humaine dans l’alinéa 10 de son préambule : « Convaincus de la nécessité de respecter l'être humain à la fois comme individu et dans son appartenance à l'espèce humaine et reconnaissant l'importance d'assurer sa dignité; ». L’espèce humaine est de premier abord présentée de nouveau comme attribut d’un sujet de droit pour fonder la protection de celui-ci ; toutefois, la problématique du Directeur Général de l’UNESCO trouve dans le corps de la convention une résonance au sein de l’article 13 de la convention, intitulé « Interventions sur le génome humain » situé sous le Chapitre IV relatif au « Génome humain ». En effet, cet article énonce qu’ « Une intervention ayant pour objet de modifier le génome humain ne peut être entreprise que pour des raisons préventives, diagnostiques ou thérapeutiques et seulement si elle n'a pas pour but d'introduire une modification dans le génome de la descendance. ». Ce texte se préoccupe explicitement, non pas seulement de la définition génétique de l’individu lui-même, mais également de sa descendance à travers son patrimoine génétique, et, par là même, de l’espèce. La protection ainsi élaborée n’est cependant pas absolue. En effet, le texte ne retient la modification du génome de la descendance comme illicite que dans la mesure où cette modification n’est pas le but poursuivi ; a contrario, si le génome de la descendance n’est pas la motivation directe de la modification du génome, cette modification est licite dans les cas gouvernés par « des raisons préventives, diagnostiques ou thérapeutiques » relatives à la personne subissant l’intervention

 

Un homme de Néandertal ou Néandertalien est un représentant fossile du genre Homo qui a vécu en Europe et en Asie occidentale au Paléolithique moyen, entre environ 250 000 et 28 000 ans avant le présent. Autrefois considéré comme une sous-espèce au sein de l'espèce Homo sapiens, nommée par conséquent Homo sapiens neanderthalensis, il est désormais considéré par la majorité des auteurs comme une espèce indépendante nommée Homo neanderthalensis.

Il est à l'origine d'une riche culture matérielle appelée Moustérien, ainsi que des premières préoccupations esthétiques et spirituelles (sépultures). Après une difficile reconnaissance, l'homme de Néandertal a longtemps pâti d'un jugement négatif par rapport aux Homo sapiens. Il est encore considéré dans l'imagerie populaire comme un être simiesque, fruste, laid et attardé. Il est en fait plus robuste qu'Homo sapiens et son cerveau est légèrement plus volumineux en moyenne. Les progrès de l'archéologie préhistorique et de la paléoanthropologie depuis les années 1960 ont mis au jour un être d'une grande richesse culturelle. De nombreux points sont encore à élucider, notamment concernant les causes de son extinction

 Une reconnaissance difficile [modifier]

Fuhlrott comprit rapidement l'intérêt de la découverte et se rendit sur place pour tenter en vain de découvrir d'autres ossements ou des vestiges qui leur auraient été associés. Il s'était rendu compte qu'il s'agissait d'ossements anciens mais surtout incroyablement primitifs, correspondant à un homme nouveau, d'une « conformation naturelle jusqu'ici inconnue »[3],[4].

L'Homme de Néandertal est effectivement le premier homme fossile distinct d'Homo sapiens qui ait été découvert. L'idée même qu'une espèce d'homme distincte de la nôtre ait existé par le passé (et ait disparu) fut d'ailleurs particulièrement difficile à admettre. On se souviendra par exemple que Charles Darwin ne publiera L'Origine des espèces par la sélection naturelle qu'en 1859 et qu'il n'élargira explicitement sa théorie à l'homme qu'en 1871 dans La Filiation de l'homme et la sélection liée au sexe.

 Mais peu à peu les découvertes vont se multiplier, d'abord celles d'Homo sapiens fossiles associés à des vestiges lithiques et à des animaux disparus (dont l'Homme de Cro-Magnon en 1868), puis d'autres Homo neanderthalensis, encore en place dans les sédiments, complets et présentant les mêmes spécificités anatomiques : parmi les plus spectaculaires, il faut citer les deux squelettes de la Grotte de Spy en 1886 puis la sépulture de l'Homme de la Chapelle-aux-Saints en 1908. Elles contribuèrent à faire définitivement accepter l'existence d'une nouvelle espèce d'humain par la communauté scientifique

 

La position phylogénétique exacte de l'homme de Néandertal provoque encore de nombreux débats : certains considèrent qu'il représente une sous-espèce au sein de l'espèce Homo sapiens et le nomment donc Homo sapiens neanderthalensis tandis que d'autres considèrent qu'il représente une espèce indépendante et le nomment Homo neanderthalensis. Il ne s’agit pas d’un simple problème de classification, il s’agit aussi de savoir si l’Homme de Néandertal représente une lignée parallèle et éteinte (espèce indépendante) ou bien s’il a pu contribuer en partie au patrimoine génétique de l’homme actuel. Deux sous-espèces peuvent se croiser et avoir une descendance fertile, mais c'est beaucoup plus variable pour deux espèces différentes, certaines le peuvent et d'autres pas - c'est l'infertilité de la descendance qui signe l'existence de deux espèces mais l'inverse n'est pas vrai.

 

En effet, les multiples études paléoanthropologiques effectuées sur les ossements ne permettent pas de se prononcer clairement sur la classification de l'homme de Néandertal. De récentes analyses comparées d'ADN mitochondrial extrait d'ossements de Néandertaliens, d'Homo sapiens anciens et de formes supposées intermédiaires indiqueraient un cheminement séparé des lignées humaine et néandertalienne pendant 500 000 ans[8],[9] ; il s'agirait donc bien de deux espèces différentes. L'ancêtre commun de l'Homme de Néandertal et d’Homo sapiens serait donc probablement un Homo erectus qui vivait 500 000 ans plus tôt.

La question n'est pas résolue, la difficulté étant de concilier deux notions d'espèce (biologique et paléontologique) dont l'unicité est contestée. La possibilité pour ces deux représentants du genre Homo d'avoir une descendance féconde serait une preuve irréfutable, mais là encore les indices sont contradictoires. Aucun élément n'a permis d’établir la possibilité de croisements, même partiels, entre les Néandertaliens et les ancêtres de l'homme moderne qui lui étaient contemporains. Les analyses d’ADN des hommes de Néandertal découverts autrefois et récemment laissent penser que Néandertaliens et sapiens modernes n'ont échangé aucun de leurs gènes lors de leur coexistence (autour de 30 000 ans avant notre ère). Il s’agit pour l’instant de résultats partiels, portant sur les gènes qui ont pu être comparés, à savoir 370 paires de base sur 600 ; jusqu'à ce que l'étude soit complète, un échange de gènes ne peut être complètement exclu.

En Afrique et au Proche-Orient, une coexistence des deux taxons durant plus de 10 000 ans est vraisemblable. En Europe, cette coexistence n'a duré qu'un peu plus de 5 000 ans.

 

Enfin, l'analyse publiée en 2006[14],[15] d'une séquence d'ADN mitochondrial de la racine d'une molaire d'un enfant néandertalien datant de - 100 000 ans, mise au jour dans la grotte de Scladina à Sclayn (Belgique), vient à l'appui de la thèse faisant de Néandertal une espèce différente d’Homo sapiens. La séquence d'ADN mt de cette dent présente une grande distance par rapport aux autres séquences connues de Néandertaliens, ce qui montre la grande diversité génétique de l'espèce à l'époque. Cette diversité semble s'être fortement réduite ensuite comme le montrent les analyses faites sur les séquences connues entre - 29 000 et - 42 000 ans, au moment ou Néandertal cohabite avec l’Homo sapiens. Cette tendance vient à l'appui de la thèse du déclin démographique de Néandertal sur cette longue période conduisant, par un phénomène de goulet d'étranglement de la population, à la disparition progressive de certains génotypes, et donc à l'appauvrissement génétique de l'espèce puis à sa disparition. Reste à savoir ce qui a pu causer cette évolution (voir ci-dessous Extinction des Néandertaliens).

En 2006, un programme de séquençage de l'ADN de l'homme de Néandertal a été lancé par le Max Planck Institut en collaboration avec la société 454 Life Sciences fabriquant des séquenceurs de gènes à haut débit. Ceci permettra de connaître l'étendue du lien de parenté avec l'homme moderne et d'évaluer l'interfécondité de l'homme de Néandertal et l'homme moderne. Un million de paires de bases d'ADN nucléaire ont déjà été analysées

 Les Néandertaliens anciens

Les plus anciens fossiles indéniablement néandertaliens ont des âges compris entre - 250 000 et - 110 000 ans. Parmi eux, on peut citer le crâne de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais), vieux de 180 000 ans[20], les restes de La Chaise à Vouthon (Charente), la mandibule de Montmaurin (Haute-Garonne), les crânes de Saccopastore en Italie ou les nombreux restes de Krapina en Croatie.

 Les Néandertaliens classiques

Les Néandertaliens les plus typiques, dont les caractères dérivés sont les plus marqués, ont des âges compris entre - 100 000 ans et - 28 000 ans, date de leur disparition.

Crâne d'Homo neanderthalensis de La Ferrassie

Parmi les fossiles de Néandertaliens classiques, outre les vestiges de Néandertal même (env. 42 000 ans), il faut mentionner les squelettes de La Chapelle-aux-Saints, du Moustier, de La Ferrassie, de La Quina, de Saint-Césaire dans le Sud-Ouest de la France ou de Spy en Belgique pour ne citer que les plus complets.

Les derniers Néandertaliens connus ont été découverts notamment au Portugal, en Espagne (Zafarraya, -30 000 ans[21],[22]), en Croatie (Vindija, - 32 000 ans[23],[24]) et dans le Nord-Ouest du Caucase (Mezmaiskaya, - 29 000 ans). Toutes ces dates sont toutefois à considérer avec précaution, des réévaluations successives ayant tendance à les vieillir.

Des recherches conduites de 1999 à 2005 dans la grotte de Gorham à Gibraltar suggèrent que les Néandertaliens y ont vécu jusqu'à - 28 000 ans, voire - 24 000 ans[25],[26]. Ils auraient donc longuement cohabité avec les Hommes anatomiquement modernes, présents dans la région depuis 32 000 ans. Ces résultats sont toutefois fortement critiqués, par exemple par Joao Zilhao, de l'université de Bristol

 

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