L'Incarnation : Choix Sacré !?

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Dieu cornu

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Détail d'une figure humaine portant des cornes, relevée par l'Abbé Breuil

Depuis les travaux de l'anthropologue Margaret Murray, le Dieu cornu (en anglais Horned God) désigne la divinité de la préhistoire qui, bien avant que l'Eglise chrétienne ne l'appelle Diable et qu'elle l’assimile à Satan pour combattre le paganisme, semble avoir été universellement vénérée [réf. nécessaire]. Il correspond à l’origine à ce que les ethnologues, anthropologues et historiens des religions appellent le Maître ou Seigneur des animaux. Il s’agit du dieu des chasseurs, plus particulièrement à partir de l'apparition de l'arc, puis des pastoralistes où il prendra alors les traits du dieu Pan.

On retrouve, au fil des millénaires, durant tout le néolithique et bien au de-là, durant toute l’Antiquité puis au Moyen Âge, le symbolisme de l’animal à cornes.

À l’aube de la civilisation, quand "l’Histoire commence à Sumer", l’insigne caractéristique des êtres divins est la tiare à cornes. Le symbolisme du taureau attesté depuis le néolithique s’y est transmis sans interruption.

Le culte de la fertilité et le culte des ancêtres (des crânes) sont solidaires. C’est ce qui ressort dans les premiers bourgs néolithiques, à Hacilar, à Çatal Hüyük et ensuite à Tell Halaf. La principale divinité est alors la déesse présentée sous trois aspects : jeune femme, mère donnant naissance à un enfant ou à un taureau, ancienne. La divinité masculine apparaît sous la forme d’un adolescent, fils ou amant de la déesse, et sous celle d’un adulte barbu parfois monté sur un taureau, dieu de l’orage (le tonnerre est assimilé au beuglement du taureau). La poitrine féminine et les cornes de taureau dominent la peinture des parois et préfigure ce qui sera omniprésent dans la Crète minoenne. Ceci est le noyau de la « civilisation européenne archaïque ».

Ceci est le noyau de la « civilisation européenne archaïque ».

Le premier document qui témoigne de la continuité du culte du Dieu cornu, en Grande-Bretagne, date de 1300, dans lequel l’évêque de Coventry est accusé de pratiquer ce culte. C’est la première fois que le Dieu cornu est appelé « Diable » par l’Église.

Margaret Murray aurait donc raison de soutenir que cette religion des temps anciens s’était perpétuée en Europe bien après que ce continent a été officiellement christianisé ; ceci aurait d’ailleurs été largement démontré depuis, et cette thèse a été officialisée, notamment par Mircea Eliade dans son « Histoire des croyances et des idées religieuses », qui, en la matière, fait autorité. Cependant, la prudence oblige à noter qu'en Europe occidentale, il n'existe aucun lien direct entre les personnages cornus paléolithiques (qu'il est abusif d'appeler systématiquement "dieux") et les divinités cornues celtiques comme Cernunnos (sur lequel d'ailleurs on est réduit à faire des conjectures) : l'écart chronologique entre les deux est en effet de plusieurs millénaires.

Taureau ApisIncarnations terrestres de taureaux sacrés [modifier]

Taureau Apis

Dans l'Antiquité égyptienne, il existait plusieurs taureaux vivants considérés comme sacrés. Ils étaient l'incarnation de la puissance divine sur terre (le ). Pour chaque dieu qu'ils incarnaient, un seul taureau était vénéré à la fois. À sa mort, la croyance voulait qu'il se réincarne dans un autre taureau que les prêtres étaient chargés de retrouver grâce à des signes spécifiques.

Taureaux sacrés :

 Dieux associés au taureau [modifier]

  • Apis
  • Boukhis
  • Kemour
  • Khanoutef
  • Mnevis
  • Tjaïsepef (Tjaïpesef) Représentation et hypostase [modifier]
    Statuette en bronze du dieu Apis - Musée du Louvre

    Le dieu Apis est d'abord représenté par un taureau au pelage noir tacheté par endroit de marques blanches qui selon un code précis permettait de le distinguer de ses congénères.

    Sous sa forme anthropomorphe, il est représenté par un homme vêtu de la chendjit avec une tête de taureau[1] dont les cornes enserrent un disque solaire. Ce dernier est parfois doté d'un uraeus.

    Son incarnation physique était vénérée dans tout le pays sous la forme d'un taureau vivant que les prêtres sélectionnaient selon des signes divins qu'il portait. Il était alors conduit à Memphis et gardé dans un Apieum voisin du grand temple de Ptah[2], dont il était également une incarnation.  

    Dans la mythologie égyptienne, Boukhis (transcription grecque de Bâkhou, également appelé Bakha, Bakh, ou Buchis) est la manifestation de la déification du Ka du dieu Montou sous la forme d'un taureau sacré auquel un culte était rendu dans les temples d'Hermonthis et de Médamoud près de Thèbes.

    Son nom est en réalité Ba-Kha, en référence au Ba et à l'Akh (appelé parfois Khu), éléments qui entre dans la composition de l'être.

    Bakha est parfois identifié comme une forme d'Apis, et donc, comme une incarnation d'Osiris.

    Son poil changeait de couleur toutes les heures et disposé en sens contraire de tous les autres animaux.

    Le grand hypogée où étaient ensevelis ces taureaux a été découvert par Robert Mond en 1927.

    Les taureaux sacrés d'Égypte antique :

    Une stèle peinte du musée égyptien du Caire figure Ptolémée V (qui a émis le décret rédigé sur la pierre de Rosette) présentant une offrande à Boukhis.

    Mnévis

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    Mnévis est le nom grec du taureau sacré d'Égypte antique, incarnation terrestre du dieu (son ba) et médiateur du dieu Atoum. Choisi, par des prêtres selon des critères très stricts (dont un pelage noir), il était vénéré dans le temple d'Héliopolis, et il est momifié et enterré dans une nécropole qui lui est dédiée.

    Il est représente sur les parois des temples et des tombeaux sous la forme d'un taureau portant un disque solaire et un uræus entre les cornes.

    Son nom se transcrit Mer-wer ou Merour.

    Les taureaux sacrés d'Égypte antique :

 

La consultation d'un médium pour des choix politiques et religieux

Thubten Ngodup est l'actuel médium de l'Oracle de Nechung, l'oracle d'État du Tibet. Il prête, lors de transes, son corps physique à l'esprit de Dorjé Dragden, aussi appelé Nechung Chökyong (Protecteur Kyong du Dharma Chö), afin de recevoir de lui prédictions et conseils. Il est régulièrement consulté par le dalaï-lama. Dans son autobiographie « Au loin la liberté », celui-ci écrit :

« Pendant des siècles, le dalaï-lama et son gouvernement ont ainsi consulté Nechung à l'occasion des fêtes du nouvel an, et plus généralement lorsqu'une question particulière se posait à eux. Moi-même je recours à lui plusieurs fois par année. Cela ne manquera sans doute pas de surprendre beaucoup de lecteurs occidentaux, et certains Tibétains eux-mêmes [...] trouvent cette habitude critiquable. Mais si je persiste à la pratiquer, c'est que nombre des réponses que m'a données l'Oracle se sont révélées justes. Ce qui ne veut pas dire que je suive uniquement son conseil. Loin de là. Je demande l'avis de l'Oracle comme je consulte mon cabinet ou ma conscience ».

Thubten Ngodup est un Tibétain né en 1957 au Tibet qui est actuellement l'abbé du monastère de Nechung de Dharamsala en Inde, ainsi que, lors de transes, le médium de l'oracle de Nechung, l'oracle d'État du Tibet.[1]

Thubten Ngodup, est né à Phari au Tibet le 13 juillet 1957.[2] Depuis le 4 septembre 1987, il est le médium de l'oracle de Nechung, et 14e oracle d'État du Tibet.[3] Il est régulièrement consulté par le 14e Dalaï Lama.[4]

L'Oracle de Nechung est le principal oracle d'État du Tibet. Le médium résidait au monastère de Nechung qu’il dirigeait, d’où son nom[1]. Depuis l’exil du gouvernement tibétain, ce monastère a été recréé à Dharamsala, Inde, à proximité de la résidence de l'actuel Dalaï Lama. Le medium qui y réside a le rang de vice-ministre[2]. Il est consulté régulièrement à l’occasion

des fêtes de nouvel an et peut l’être à tout moment pour des questions spécifiques.

Histoire [modifier]

La pratique de l’oracle par possession d’un esprit ou d’une déité est présente dans les plus anciennes traditions religieuses tibétaines, comme le Bön ou les Nyingmapa. Selon la conception bouddhiste, la déité projette son esprit par transfert de conscience ou phowa, l’un des Six yogas de Naropa, dans un kuten, support physique. La possession est une épreuve rude qui nécessite une « convalescence ».[4]. Dans tout l’Himalaya,les oracles jouent un rôle important dans le domaine religieux, et également un rôle de conseil auprès du gouvernement au Tibet.

Selon la tradition, la déité s’exprimant dans l’oracle est Pehar Gyalpo, l’un des esprits soumis par Padmasambhava, qui l’aurait nommé chef des protecteurs de Samye. Plusieurs centaines d’années plus tard, le 5e Dalai Lama lui aurait demandé de devenir le protecteur de Nechung et des Gelugpa. Il se serait alors installé dans la région de ce monastère dépendant de Drepung, remplacé à Samye par l’esprit Tsiu Marpo [5

Protecteur de monastère et de lignée, c’est seulement en 1544 qu’il aurait pour la première fois pris possession d’un être humain, faisant de Drag Trang-Go-Wa Lobsang Palden le premier médium de Nechung[3]. Jusqu’en 1945, les médiums viendront à Nechung depuis différents monastères. Les 6e et 7e oracles, Ngawang Gyatso et Tsangyang Tamdin (Lobsang Tashi), élaborèrent de nombreux rituels de transe. Le 12e médium, Lobsang Namgyal, participa à la recherche du 14e Dalai Lama mais n’en fut pas moins accusé d’avoir précipité la mort du 13e Dalai Lama par de mauvais conseils médicaux[6]. Le 13e médium, Lobsang Jigme, nommé en 1945, fut le premier à être issu du monastère de Nechung. Il conseilla la fuite du 14e Dalai Lama et le suivit en Inde où il mourut en 1984. Le 4 septembre 1987, Thubten Ngodup, lama de Nechung depuis 1971, devint le 14e oracle.

Il entre en transe accompagné de mantras, prières et musique. Quand la transe est assez avancée, une coiffe de près de 14 kilos est fixée solidement sur sa tête et parfois aussi un harnai de plus de 30 kilos portant 4 drapeaux et 3 bannières de victoire[7]. Puis il se lève et prend une épée avec laquelle il danse ; il effectue cette danse après chaque question et donne une réponse qui doit être interprétée. Lorsque la séance se termine, il effectue une dernière prière et perd connaissance[2]. 

Le premier dieu-devin est Zeus, dont les oracles sont rendus dans de nombreux sanctuaires, le plus ancien étant celui de Dodone, en Épire. Le sanctuaire oraculaire de Dodone, d'ailleurs cité chez Homère, a connu un déclin au IVe siècle av. J.-C. Les oracles de Zeus étaient transmis, entre autres, par incubation aux prêtres Selles qui, pour rester en contact avec le dieu sous un aspect chtonien (ce qui montre son ancienneté), devaient dormir au sol, marcher pieds nus et ne pas se les laver.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Avalokiteshvara 

 Le bodhisattva Avalokiteshvara (hindi अवलोकितेश्वर Avalokiteśvara « seigneur qui observe », chinois 觀世音 Guānshìyīn ou 觀音 Guānyīn, shanghaïen Kueu(sy)'in, coréen Gwanseeum 관세음, japonais 観音 Kan'non, tibétain Chenrezig, vietnamien Quán Thế Âm, khmer Lokeśvara), Tara en Inde, est sans doute le grand bodhisattva le plus vénéré et le plus populaire parmi les bouddhistes du Grand véhicule. Il est aussi utilisé comme yidam dans les méditations tantriques.

Le dalaï-lama (tibétain : ཏ་ཱལའི་བླ་མ་, Wylie : tala'i blama) est reconnu par les Tibétains comme le plus haut chef spirituel (religion) du Tibet et une émanation du bodhisattva de la compassion, il est devenu le chef temporel (politique) du gouvernement du Tibet depuis le XVIIe siècle jusqu'à la première moitié du XXe siècle, puis chef de l'Administration centrale tibétaine encore à ce jour.

Suite !! 

 

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