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LE PORTAIL CATHOLIQUE

 

 

http://eschatologie.free.fr/

 

L’Église catholique parle de la fin du monde. Elle est tout à fait officiellement détentrice de messages concrets portant sur l’avenir et sa signification. Malgré cela, depuis près d’un siècle, ces explications sont tenues en suspicion dans l’Église, comme si les paroles de Jésus sur ces sujets étaient marginales. La vérité est que son enseignement est essentiel. S’en passer revient à faire mourir une partie de la vertu d’espérance, celle qui s’incarne dans le mystère de l’histoire de l’humanité et de la remplacer par de l’espoir terrestre. Ce n’est pas un hasard si les sectes chrétiennes fondamentalistes et les partis politiques extrémistes se sont délectés de ce vide.

Il convient de rapporter cet enseignement dans toute sa richesse. Il parle d’abord du Royaume des Cieux et replace à sa juste dimension le monde passager d’ici-bas. L’histoire n’est chaotique qu’en apparence. Chacun de ses rebondissements est une trame orientée vers un but. Après notre purification ici-bas, nous verrons Dieu face à face. Chaque génération est éduquée pour cette fin. La dernière génération, celle qui verra le retour du Christ et la fin du monde, sera avertie par une série de signes assez bien décrits dans le contenu révélé.

En s’appuyant sur l’Écriture Sainte, sur tout ce que la voix de Pierre, depuis Rome, a reconnu en engageant son autorité apostolique, sur la canonisation de certains saints prophètes, et la reconnaissance de certaines apparitions privées, il est possible de manifester l’espérance théologale appliquée à l’Histoire.

Il n’en ressort pas une doctrine générale et abstraite. Ces évènements se racontent, d’une manière souvent surprenante, voire choquante : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul. Mais s’il meurt… »

 

AVERTISSEMENT

L'eschatologie des générations humaines; Celle  de la Fin des fins. Ce livre met particulièrement en valeur la révélation concernant le martyre ultime de l’Église. Il donne une nouvelle lumière, emprunte du même respect que le Concile Vatican II sur l’eschatologie en acte dans l’islam d’aujourd’hui. Ouvrage simple mais, le sujet étant immense, il demande un investissement intellectuel plus grand que L'heure de la mort.

Depuis près d’un siècle, le silence s’est fait dans l’Église catholique sur la fin du monde. Les théologiens et les prédicateurs n’ont plus osé en parler. Tant de récits effrayants avaient été donnés en chaire par les anciens curés du XIXème siècle, que ce genre de thème prêtait plus à la suspicion qu’à l’intérêt. Une autre peur, celle de paraître ridicule ou pire, sectaire, paralysait les docteurs. La recherche n’était autorisée que dans un seul sens qui visait à relativiser les textes, à leur donner une signification purement symbolique.

La peur n’est pas évangélique. Ce silence a eu de graves conséquences. Il a laissé une grande place aux sectes politiques ou religieuses. Beaucoup de fidèles en ont été réduits à mettre leur espoir, non dans la venue certaine du Royaume de Dieu, mais dans la construction sociale du monde d’ici-bas. Hegel, Marx ne sont pas autre chose que des théologiens politiques de la fin de l’histoire, de l’arrivée du paradis sur terre. L’espérance marxiste a causé de manière directe la mort d’au moins cent millions de personnes. Pour les plus religieux, les propositions théologiques des sectes fondamentalistes les ont détournés de cette foi qui, loin de répandre la peur, est source d’une paix profonde. Les sectes apocalyptiques chrétiennes[1] ont causé relativement peu de morts en comparaison des idéologies politiques. Mais elles transforment de manière hideuse en fanatisme illuminé ce qui devrait rayonner d’amour et d’humilité.

 

Une autre conséquence touche le cœur même de la vie spirituelle, à savoir l’espérance théologale. Depuis deux siècles, l’Église catholique vit une crise. En Occident, elle perd des fidèles. D’anciennes nations chrétiennes sont au bord d’apostasier* tout rapport à la foi. Des chrétiens perdent espoir. Ils ne comprennent plus. Le Christ n’avait-il pas annoncé que les portes de l’enfer ne l’emporteraient jamais ?

Or le Christ parle explicitement dans les évangiles d’événements difficiles. Il annonce même, de façon mystérieuse, « l’abomination de la désolation dans le Temple saint »[2]. Ce texte ne peut annoncer quelque chose de positif… Pourtant, dans un passage parallèle, parlant de la venue de ces malheurs, Jésus dit: « Quand tout cela commencera d’arriver, réjouissez-vous et relevez la tête car votre rédemption est proche »[3].

Comment Jésus peut-il demander de se réjouir d’un malheur? Qui peut, parmi les lecteurs de ce livre, répondre maintenant pour lui-même de manière claire à cette question ? La plupart est dans l’ignorance de ces sujets. Si le Christ, Maître et Seigneur de notre foi, en a parlé, ce n’était certainement pas pour que nous mettions un boisseau d’obscurité sur ses paroles[4].

 

Il est donc nécessaire, plus que jamais, de raconter l’espérance catholique pour la fin du monde. Lorsqu’on découvre qu’il ne s’agit pas seulement d’un traité théorique mais d’une vie qui de plus se raconte comme une histoire, avec une fin de lumière et d’amour, on ne peut qu’en être enthousiasmé. Cet ouvrage vise à le manifester.

Suite !!

 

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