Les puces-électroniques RFID ?

 

Presse écrite

- Ils ont l’électronique dans la peau (sup. au journal Le Monde des 25 et 26 janvier 2004)
- Les puces espionnes arrivent (L’Express du 31/05/04)
- Une puce sous la peau (Libération du 3/07/04)
- La puce-espion (La dernière heure du 16/10/04)

Sites internet

- Applied Digital Solution :
- Trovan (son concurent européen)

Sites des collectifs contre la puce (pétition en ligne)
- Le CRAP : http://www.stop-puce.be
- Jameh : jameh.snoozland.com/

La disparition du « papier argent »

L’idée n’est pas neuve, ça fait au moins une quarantaine d’années que les banquiers y songent : créer un système de paiement standardisé unique, pour la Terre entière.

En 1975, le premier vice-président de la FED déclarait :

"Il faut absolument développer un nouveau système électronique d’échange sous peine de voir le système bancaire des Etats-Unis s’étouffer sous une avalanche de chèques".

Dans cette optique fut créé la SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications) en 1973, qui réunissait à ses début 239 banques dans 15 pays (Actuellement sur le site de la SWIFT, on annonce 7600 membres dans 200 pays).

Le système fonctionne grâce à un réseau d’ordinateurs géants centralisé à Bruxelles, occupant trois étages de l’immeuble de l’ancienne CEE. On le connaît en général par son surnom : « The Beast ». La capacité de cette gigantesque machine était préalablement établie pour 2 milliards de personnes en 1989. Aujourd’hui le réseau s’est considérablement étendu et il est difficile de dire combien de données il peut traiter à la seconde...

Théoriquement, toutes les transactions sont, à un moment ou un autre, enregistrées sur des supers disques durs et conservées des jours, des mois, des années...qui sait ?

L’idéal pour nos amis les banquiers serait donc que tout passe par l’informatique et que disparaissent les chèques et l’argent liquide.

Pourquoi ?

• Réduction des frais ;
• Contrôle accru sur les transactions ;
• Plus de faux-monnayeurs ;
• Plus de chèques en blancs.
Reste le piratage des cartes de crédit...

La technologie RFID succède aux codes barre

Les puces-électroniques RFID (Radio Frequency
Identification Device) représentent un marché de plusieurs milliards de dollars. De nombreuses compagnies entrent en concurrence ; parmi elles on citera Destron Idi, Texas Instrument, Avid, IBM, Intel, Sun Microsystem, parmi tant d’autres...

Fabien Havard, consultant chez IBM, explique que la puce RFID « permet l’identification des objets en associant un numéro à chacun d’eux. Mais là où le code barre avec ses treize chiffres, est limité à 10 000 milliards de numéros différents, le circuit électronique RFID, avec ses 96 bits, stocke un chiffre choisit parmi 80 milliards de milliards de milliards de possibilités ». De plus, contrairement aux codes barres, les puces RFID s’affranchissent des questions de distance.

Les prouesses des puces RFID sont telles que le N°1 du secteur de la distribution, le titan Wall-Mart, a demandé à tous ses fournisseurs de s’en équiper d’ici 2006. Aussitôt, d’autres géants de la distribution, Metro en Allemagne et Tesco en Grande-Bretagne, ont fait des requêtes similaires auprès de leurs propres fournisseurs. Du coup, la firme Carrefour s’y met aussi.

Les puces RFID émettent leur numéro par signal radio continu ou lorsqu’un lecteur le sollicite, ce qui permet d’avoir une vision instantanée des stocks. Mieux approvisionnés, les magasins gagneront en rentabilité. Wall-Mart en espère 2,5 milliards de dollars d’économies, tout juste 1% de son chiffre d’affaires !

Mais l’enthousiasme des patrons de la grande distribution n’est pas partagé par tout le monde...

Philippe Lemoine, commissaire de la CNIL (Commission National de l’Informatique et des Libertés), s’inquiète : « Chacun de nous possède de 1 000 à 10 000 objets qui l’entourent. Le nuage d’informations qu’ils composent permet de définir un profil de leur propriétaire et de tout savoir de lui : son niveau de vie, ses origines, ses habitudes de consommation, s’il vit seul ou en couple, etc. »

Ce n’est pas de la science-fiction, comme nous le confirme Jean-Yves Pronier, responsable du développement de la chaîne logistique et RFID chez Sun Microsystem : « Et puis, chaque objet pourra être effectivement suivi à la trace ».

Cela éveille un certain nombre d’interrogations, comme la question que pose Katherine Albrecht, directrice du groupe Caspian (Consumers Against Supermarket Privacy Invasion and Numbering) : « Voulons-nous d’un monde où chacun pourra être pisté, fiché via les objets qu’il achète ou porte sur lui ? »

Qu’en pensez-vous ?
De toute façon, ils ne vous ont pas demandé votre avis !

Big Brother is watching you

Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les mondialistes de l’ONU et les financiers de l’Ordre Mondial expriment leur volonté de faire de la planète un gigantesque « village ». A la fin des années 80, le rêve des adeptes de la mondialisation libérale de voir les endroits les plus reculés du globe reliés à une infrastructure mondiale prend corps à travers un projet qui prévoit le lancement de 840 satellites. Ce projet fut proposé par Bill Gates, PDG de Microsoft, et par Graig Mc. Caw, le roi du téléphone mobile (tous les portables ont déjà une puce intégrée qui permet de suivre à la trace leur propriétaire, d’où une publicité effrénée pour leur diffusion).

En 1991, d’après le magazine Forbes du mois d’octobre de la même année, il y avait déjà 24 « havstar » satellites pouvant repérer n’importe quoi de l’ordre d’un centimètre dans un rayon d’un kilomètre...
Ca laisse songeur, non ?

L’arrivée des implants électroniques

En 1987, la firme Destron Fearing commercialise la puce-électronique implantable pour animaux, qui n’est ni plus ni moins qu’une puce RFID. Le concept séduit et se répand partout dans l’industrie animale.

En 1991, Hughes Aircraft Corporation acquiert les droits pour la puce RFID implantable et, via sa branche spécialisée en droit d’accès, Hughes Identification Devices, crée une puce modifiée implantable chez l’être humain.

Cette puce-électronique a finalement été acheté en 1997 par Raytheon Microelectronics espana SA (une filiale de Raytheon - armement -) où les puces sont fabriquées. C’est cette firme qui fournit aujourd’hui Destron Fearing, qui entre temps a fusionné avec Applied Digital Solutions (ADS), laquelle a lancé la fameuse « verichip ».

L’objet mesure 2,1 mm de diamètre pour 12 mm de longueur. Sous anesthésie locale, on l’implante à l’aide d’une grosse seringue dans le bras. Rapide et sans douleur...

Les arguments de vente présentés par ADS pour son produit sont sans équivoques. La « verichip » trouvera des applications dans :

• La sécurité sur le réseau internet et dans toute transaction impliquant des échanges électroniques ;
• La recherche et le sauvetage d’individus incluant les enfants perdus ou pris en otages ;
• Le monitoring médical de patients à risques ;
• La surveillance, le pistage et le suivi de militaires, de diplomates ou de toute autre membre important d’un gouvernement ;
• Le pistage, la surveillance et la vérification de l’authenticité de biens de haute valeur ;
• Le contrôle de l’accès à certaines zones pour le personnel autorisé (usines, laboratoires, banques...).

Remarquez les mots employés : sécurité, recherche, surveillance, pistage, vérification, contrôle... Le terme échange électronique définit aussi les actuelles transactions par carte bancaire. On sent venir la « Verichip » inviolable, infalsifiable, solution contre le piratage des cartes de crédit. Facile.

Le professeur Kevin Warwick, du Département Cybernétique de l’université de Reading (Grande-Bretagne), a déclaré le 10 octobre 1999 lors d’une émission sur la chaîne Arté (intitulée Souriez, vous êtes filmés) que « bientôt les cartes bancaires seront remplacées par un implant électronique dans le corps ».

A la conférence de l’ID World 2003, qui s’est tenue à l’hôtel Hilton de l’aéroport Charles de Gaulles les 20 et 21 novembre, Scott R. Silverman, le président d’Applied Digital Solutions, a été invité pour parler de l’application possible de son produit comme moyen de transaction du futur.

ADS a déjà ses clients, et ses contrats. Elle trouve des acheteurs partout : en Amérique du Sud, aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande, en Australie... Au cours des quatre années à venir, rien que pour les pays sud-américains, 135 000 chips et 7650 scanners seront livrés ! C’est le Metro Risk Management Group (dont le siège est à Miami), qui fournit le marché dans tous ces pays.

Dans un communiqué de presse du 10 novembre 2003, ADS a déclaré que sa filière Verichip Corporation a reçu un contrat d’achat de plus de 400 chips implantables et de 34 scanners. L’acheteuse est l’entreprise RussGPS, avec un droit de vente exclusif pour la Suisse et la Russie. Elle s’engage à un achat d’au moins 51 000 chips et 2 600 scanners sur les cinq prochaines années, pour pouvoir garder son droit d’exclusivité.

Le Baja Beach Club, une boite privée de Barcelone, implante désormais ses clients. Même chose à Rotterdam... Dans un hôpital de Rome, on teste déjà le système sur les patients. La Food and Drug Administration, aux Etats-Unis, vient d’approuver le 13 octobre l’implantation des patients dans les hôpitaux...

Ce n’est pas une blague ! Sous prétexte de nous protéger d’une menace terroriste mondiale, des vilains preneurs d’otages et pédophiles, des méchants contrebandiers, des erreurs médicales, et je ne sais quoi encore, on s’apprête à nous imposer la micro-puce « pour notre bien ». Quel humanisme !

Mais les dangers sont bien réels : pour la santé (si la puce se brise), pour la vie privée et ... le contrôle mental des masses !

Et croyez-le ou non : l’étau se resserre.

 http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article1744

 

Suite !! 

 

 

 

 

 

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