Créer un site internet

LIVRE D'ENOCH ! SUITE 2 ! LE UN DES QUATRE ! ILS éprouveront à JAMAIS LA Vérité DES PROMESSES D'UN ILOHIM QU'ILS ONT aimé !

CHAPITRE 82

1. Et maintenant, mon fils Mathusalem, je t'ai fait part de toutes les visions que j'ai vues avant toi.

J'en eus encore deux autres avant de me marier, et l'une d'elles ne ressemblait pas à l'autre.
2. La première m'apparut pendant que j'étais occupé à lire; et la seconde quelque temps avant d'épouser ta mère.

C'étaient deux importantes visions.
3. Au sujet desquelles j'interrogeai le Seigneur.

4. Je reposais dans ma maison de mon aïeul Malaleel, et je vis le Ciel brillant et radieux.
5. Et je me prosternai, et je vis la Terre dévorée par un grand gouffre, et des montagnes suspendues au-dessus des montagnes.
6. Des collines tombaient sur les collines, les arbres les plus hauts se fendaient dans toute leur hauteur, et ils étaient précipités dans l'Abîme et descendaient au fond.
7. A la vue de ce Chaos, ma voix balbutiait. Je m'écriai: C'en est fait de la Terre.

Alors mon aïeul Malaleel me releva, et me dit: Pourquoi t'écries-tu, mon fils, pourquoi te lamentes-tu?
8. Je lui racontai la vision que j'avais eue, et il me dit: Ce que tu as vu est grave, mon fils.
9. Et la vision que tu as eue est frappante; elle se rapporte évidemment aux péchés de la Terre, que l'Abîme doit dévorer. Oui, il arrivera une Grande Catastrophe.
10. C'est pourquoi, ô mon fils, lève-toi et implore le Ilohim de Gloire, car tu es fidèle, et pour qu'Il laisse quelques personnes sur la Terre, et que les hommes ne périssent pas tous.

Mon fils, la Catastrophe viendra du Ciel sur la Terre; et ce sera une Grande Ruine.
11. Alors je me levai et je suppliai le Seigneur; j'écrivis mes prières pour les Générations du Monde, donnant à mon fils Mathusala toutes les explications qu'il pouvait désirer.

12. Et quand je fus sorti, et que j'eus vu le Soleil se levant à l'Orient, la Lune descendant à l'Occident, toutes les étoiles que Ilohim a créées s'avançant majestueusement dans le Ciel,

alors je célébrai le Seigneur de toute Justice, j'exaltai Son Saint Nom, parce qu'Il avait fait surgir le Soleil aux fenêtres de l'Orient; il monte et s'élève à la Face du Ciel et il parcourt sa brillante carrière.  (ISAYAH chap 41, chap 30:26, chap 60// MALACHIYAH chap 3; APOCALYPSE DE JEAN chap 7: 1-17, chap 10, chap 12:1-2, chap 21)

CHAPITRE 83

Et j’élevai les mains au Ciel et je louai le Saint et le Très-Haut. Et j’ouvris la bouche, et me servant de la langue que Ilohim a donnée à tous les enfants des hommes, pour servir d’instrument à leurs pensées, je Le célébrai en ces termes :

Tu es béni, Seigneur, Roi Puissant et Sublime, Seigneur de toutes les créatures du Ciel, Roi des rois, Ilohim de tout l’Univers, dont le Règne, la Domination et la Majesté n’auront jamais de fin. De siècle en siècle Ton Règne subsistera. (Zachariyah chap 14; Apoc de Jean chap 10 et chap 11:15, chap 15)

Les Cieux constituent Ton Trône à jamais, et la Terre est Ton marchepied d’éternité en éternité. Car c’est Toi qui les as faites, c’est Toi qui les gouvernes. Rien ne peut se soustraire à Ta Puissance Infinie.

Avec Toi la Sagesse est immuable : elle veille sans cesse auprès de Ton Trône.

Tu connais, Tu vois, Tu entends Tout, rien ne peut se soustraire à Ton Puissant Regard, car Ton Oeil est partout !

Voici les Anges qui ont transgressé Tes Commandements ; et Ta Colère plane sur la chair de l’homme, jusqu’au Grand Jour du Jugement.

Or, Seigneur, mon Ilohim, Roi Puissant et Clément, je T’implore, je Te supplie ; exauce mes prières ; que ma postérité se perpétue sur la Terre, que le Genre Humain ne périsse pas tout entier ! N’abandonne point la Terre désolée, et qu’elle ne soit point détruite à jamais ! O Seigneur, extermine de la face de la Terre la chair qui T’a offensé.

Mais conserve la race des justes pour la perpétuer à jamais. O Seigneur ne détourne point Ta Face de Ton serviteur.

CHAPITRE 84

Ensuite j’eus une autre vision, que je vais encore t’expliquer, ô mon fils. Et Enoch se leva et dit à son fils Mathusala :

Laisse-moi t’entretenir, ô mon fils. Écoute la parole de ma bouche, et prête l’oreille à la vision et au songe de ton père.

Avant d’épouser ta mère, j’eus une vision dans mon lit.

Voici un taureau sortant de la Terre. Et ce taureau était blanc.

Ensuite sortit une génisse, et avec elle deux jeunes veaux, dont l’un était noir et l’autre rouge.

Le noir frappa le rouge et le poursuivait par toute la Terre.

Dès ce moment je n’aperçus plus le veau rouge ; mais le noir survint à une extrême vieillesse, et il y avait avec lui une génisse.

Ensuite je vis beaucoup de taureaux nés de ce couple, qui leur ressemblaient et qui les suivaient.

Et la première génisse sortit de la présence du premier taureau ; et elle chercha le veau rouge, mais elle ne le trouva point.

Et elle poussait des gémissements lamentables, en le cherchant.

Et elle continua ses cris jusqu’à ce que le taureau s’approcha d’elle ; dès ce moment elle cessa de se plaindre et de gémir.

Et puis elle mit au monde un taureau blanc. Et après celui-ci beaucoup d’autres taureaux et d’autres génisses.

Je vis encore dans mon songe un boeuf blanc, qui grandit de la même manière, et finit par devenir un grand bœuf blanc.

Et de lui sortirent beaucoup d’autres bœufs qui lui étaient semblables.

Et ils commencèrent à produire d’autres bœufs blancs, qui leur étaient semblables, et ils se succédaient les uns aux autres.

CHAPITRE 85

Je levai encore les yeux, et je vis le Ciel au-dessus de ma tête.

Et voici qu’une étoile tomba du Ciel. Et elle se dressait au milieu de ces taureaux et paraissait paître avec eux.

Ensuite je vis d’autres taureaux grands et noirs ; et voici qu’ils changeaient sans cesse de pâturages et d’étables, lorsque leurs jeunes veaux commencèrent à se lamenter avec eux ; et en regardant encore au Ciel, je voyais beaucoup d’autres astres qui redescendaient et se précipitaient vers cette étoile unique. (ISSAYAH chap 14:29, chap 47, chap 52:11, chap APOC DE JEAN chap 12 et chap 13, chap 17, chap 18)

Au milieu des jeunes veaux, les taureaux étaient avec eux et paissaient avec eux. Je regardai et j’admirai ces choses, et voici que les taureaux commencèrent à entrer en feu et à monter sur les génisses ; celles-ci ayant conçu, mirent au monde des éléphants, des chameaux et des ânes.

Et les taureaux étaient épouvantés de cette génération monstrueuse, et aussitôt ils se mirent à les mordre et à les frapper de leurs cornes. Et les éléphants dévorèrent les taureaux, et voici que tous les enfants de la Terre frémissaient à ce spectacle et fuyaient épouvantés.​

86:1 Je les regardai encore, et je les vis se frapper les uns les autres, se dévorer, et j’entendis la Terre qui en gémissait.

Alors je tournai une seconde fois mes regards vers le Ciel, et dans une seconde vision, je vis sortir des hommes semblables à des hommes blancs.

Il y en avait Un, et trois Autres qui l’accompagnaient. Ces trois Hommes qui sortirent les derniers, me prirent par la main, et m’élevant au-dessus de la Terre et de ses habitants, me conduisirent dans un Lieu élevé. (Zachariyah chap 2 et chap 3, chap 4, chap 6)

Et de ils me montrèrent une haute Tour environnée de collines plus basses ; et ils me dirent :

Reste ici, jusqu’à ce que tu voies ce qui doit arriver par ces éléphants, ces chameaux et ces ânes, ces astres et toutes ces génisses.​

87:1. Alors j’aperçus Celui de ces quatre Hommes blancs qui était sorti le Premier. Et il saisit la première étoile qui était tombée du Ciel. Et il lui lia les pieds et les mains, et la jeta dans une Vallée, Vallée étroite, profonde, horrible et ténébreuse. (ISSAYAH chap 11:8, PSAUME 91, APOC DE JEAN chap 20)

Alors Un des quatre tira un Glaive et le donna aux éléphants, aux chameaux et aux ânes, qui commencèrent à s’en frapper mutuellement ; et toute la Terre en frémit.

Et dans ma vision, voici : je vis Un des quatre Hommes qui étaient descendus du Ciel, qui rassembla et saisit toutes les grandes étoiles, dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux, et il les jeta toutes, pieds et mains liés, dans les cavernes de la Terre. (ZACHARIYAH chap 2; Apoc de Jean chap 12, chap 20)

88:1 Alors Un des quatres Hommes s’approcha des autres taureaux, et leur enseigna des Mystères tels, qu’ils en tremblaient.

Et un Homme naquit, et il bâtit un grand Navire. Il habitait dans ce Navire, et avec Lui trois Taureaux et une Couverture se fit au-dessus d’eux. Je levai de nouveau mes regards au Ciel, et j’aperçus une grande voûte ; et il y avait au-dessus sept cataractes qui versaient des torrents de Pluie dans un Village. (ISSAYAH chap 4 et chap 5:1, chap 25, chap 60, chap 61, chap 62, 2ème Livre des Macchabées chap 2; APOC DE JEAN chap 7, chap 21)

Je regardai encore, et voici que les fontaines de la Terre se répandaient sur la Terre dans ce Village. (JEREMIYAH chap 1)

Et l’eau commença à tourbillonner et à monter sur la Terre, en sorte que je ne pouvais plus apercevoir ce Village, parce qu’il était tout couvert d’eau. Il y avait en effet beaucoup d’eau, de ténèbres et de nuages ;

et voici que la hauteur de l’eau surpassait la hauteur de tous les villages. L’eau les couvrait en entier, et enveloppait la Terre.

Et tous les taureaux qui y étaient réunis furent submergés et périrent dans les eaux.

Mais le Navire flottait sur la surface de ces mêmes eaux.

Cependant tous les taureaux, les éléphants, les chameaux et les ânes, et les troupeaux périssaient dans cette immense inondation ; ils disparaissaient engloutis, et je ne pouvais plus les voir dans l’Abîme d’où ils ne pouvaient plus se retirer.

Je regardai encore, et voici les cataractes qui cessèrent de tomber d’en Haut, et les fontaines de la Terre de couler, et les Abîmes s’entrouvrirent. Et les eaux s’y précipitèrent, et la Terre apparut.

Et le Navire s’arrêta sur la Terre, les Ténèbres se dissipèrent et la Lumière apparut.

Alors, le Boeuf blanc, qui avait été fait Homme, sortit de l’Arche, et avec lui trois Taureaux.

Et Un des trois Taureaux était blanc, et semblable à ce Boeuf ; un Autre était rouge comme du sang, et le Troisième était noir ;

et le Taureau blanc se retira des autres.

Et les bêtes des champs, et les oiseaux commencèrent de se multiplier. Et les différentes espèces de ces animaux se rassemblèrent, les lions, les tigres, les loups, les chiens, les sangliers, les renards, les chameaux et les porcs. Les sirets, les milans, les vautours, les congas et les corbeaux.

Et parmi eux naquit un bœuf blanc. Et ils commencèrent à se mordre les uns les autres ; et le boeuf blanc, qui était né parmi eux, engendra un onagre et un boeuf blanc, et ensuite plusieurs onagres.

Et le bœuf blanc qui fut aussi engendré par lui, engendra à son tour un sanglier noir et une brebis blanche. Le sanglier engendra beaucoup d’autres sangliers.

Et la brebis engendra douze autres brebis. Quand ces douze brebis furent grandes, elles en vendirent une d’entre elles à des ânes. Et les ânes vendirent la brebis à des loups. Et elle grandissait parmi eux.

Alors le Seigneur amena les autres brebis pour habiter avec la première et paître avec elle au milieu des loups. Et elles se multiplièrent, et leurs pâturages étaient en abondance.

Mais les loups commencèrent à les épouvanter et à les persécuter, et ils exterminaient leurs petits. Et ils les placèrent dans les profondeur d’un grand fleuve.

Alors les brebis commencèrent à se lamenter à cause de la perte de leurs petits, et à se tourner vers leur Seigneur ; une d’elles cependant parvint à s’échapper et se retira parmi les onagres.

Et je vis les brebis gémissant, priant et implorant le Seigneur.

De toutes leurs forces, jusqu’à ce que le Seigneur descendît à leurs cris du Haut de Son Séjour Céleste et daignât les visiter.

Et Il appela la brebis, qui avait échappé à la dent des loups, et lui enjoignit d’aller trouver ces loups meutriers, et de les avertir de ne plus offenser les brebis.

Alors la brebis alla trouver les loups, forte de la Parole du Seigneur, et une autre brebis vint au-devant de la première et marcha avec elle.

Et toutes deux étant entrées dans la demeure des loups leur défendirent de persécuter encore les brebis.

Ensuite je vis les loups opprimant de plus en plus le troupeau de brebis.

Et les brebis crièrent encore vers le Seigneur, et le Seigneur descendit au milieu d’elles. Et Il commença à exterminer les loups, qui hurlaient ; mais les brerbis gardaient le silence et ne poussaient plus de cris.

Et voici que je vis qu’elles émigrèrent du pays des loups. Les yeux de ces loups étaient aveuglés, et ils sortirent et ils poursuivirent les brebis de toutes leurs forces.

Mais le Seigneur des brebis marchait avec elles et les conduisait. Et toutes les brebis Le suivaient.

Son Visage était terrible ; Son Aspect brillant et magnifique.

Cependant les loups commencèrent à poursuivre les brebis, jusqu’à ce qu’ils les eurent atteintes au bord d’une grande mer. Alors la mer fut divisée, et les eaux se tinrent de chaque côté, comme un mur.

Et le Seigneur des brebis, qui les conduisait, se plaça entre elles et les loups.

Cependant les loups n’apercevaient point les brebis, mais ils les poursuivaient jusqu’au milieu de la mer, et alors les eaux se refermèrent derrière eux.

Mais dès qu’ils virent le Seigneur, ils se retournèrent pour fuir de devant Sa Face.

Mais alors les eaux se réunirent d’après les lois naturelles ; et elles engloutirent les loups. Et je vis tous ceux qui avaient poursuivi les brebis, submergés dans les flots.

Mais pour les brebis, elles passèrent la mer, et s’avancèrent dans ce désert qui n’avait ni arbre, ni eau, ni verdure. Et elles commencèrent à ouvrir les yeux et à voir.

Et je vis le Seigneur de ces brebis vivre avec elles, et leur fournir les eaux nécessaires, avec la brebis qui conduisait les autres.

Et cette brebis monta sur le sommet d’un rocher élevé, et le Seigneur des brebis l’envoya vers les autres.

Et je vis le Seigneur de ces brebis au milieu d’elles, et Son Visage était sévère et terrible.

Et dès qu’elles L’eurent aperçu, les brebis furent épouvantées. Et toutes tremblantes elles envoyèrent la brebis qui les conduisait, et celle qui était avec elle et elles lui disait : Nous ne pouvons ni rester devant le Seigneur, ni Le regarder en face.

Alors la brebis, qui les conduisait, remonta de nouveau sur le sommet de la Montagne.

Et les autres brebis commencèrent à être aveuglées, et à s’égarer de la Voie que leur avait montrée la brebis.

Mais celle-ci n’en savait rien. Et le Seigneur était courroucé contre elles ; et quand la brebis apprit ce qui se passait au pied de la montagne, Elles en descendit à la hâte, et s’étant approchée d’elles, elle en trouva beaucoup, qui étaient aveuglées, Et qui avaient quitté leur Voie. Et quand les autres brebis l’aperçurent, elle craignaient et tremblaient en sa présence. Et elles désiraient revenir à leur étable.

Alors cette brebis, conduisant les autres brebis avec elle, s’approcha de celles qui s’étaient égarées, et elle commença à les frapper ; et elles étaient épouvantées en sa présence. Alors elle ramena au bercail celles qui s’étaient égarées.

Je vis aussi dans une vision, que cette brebis se faisait homme, et il bâtit au Seigneur une Bergerie, et il les y établit.

Je vis encore tomber une brebis qui était venue au-devant de celle qui était le Conducteur des autres.

Je vis enfin périr un grand nombre d’autres brebis, leurs petits grandir à leur place, entrer dans un Pâturage Nouveau et venir au bord d’un fleuve.

Et la brebis qui les avait conduites et qui était devenue homme, se sépara d’elles et mourut.

Et toutes les brebis la cherchaient, et l’appelaient avec des cris lamentables.

Et je vis aussi qu’elles cessèrent de la pleurer, et qu’elles franchirent les eaux d’un fleuve.

Là s’élevèrent d’autres brebis, pour remplacer celles qui étaient mortes, et qui les avaient conduites auparavant.

Enfin je les vis entrer dans ce lieu fortuné, dans une Terre de Bénédiction et de Joie.

Elles s’y rassasiaient ; et leurs bergeries étaient élevées sur cette Terre bienheureuse, et leurs yeux étaient tantôt ouverts, tantôt aveuglés, jusqu’à ce qu’une brebis se levât au milieu d’elles, et les conduisît de telle sorte qu’elle les ramena toutes et leur ouvrit les yeux.

Mais les chiens, les renards et les sangliers commencèrent à les dévorer, jusqu’à ce qu’une autre brebis devint la ruine du troupeau, et le bélier qui les conduisit.

Ce bélier commença en effet à frapper de ses cornes les chiens, les renards et les sangliers, et à les exterminer tous.

Mais la première brebis en ouvrant les yeux vit la gloire du bélier pâlir et s’éteindre. Car il commença à frapper aussi les brebis, à les persécuter, et à oublier toute sa dignité.

Alors le Seigneur envoya cette première brebis à une autre brebis, pour l’élever comme le bélier et le Conducteur du troupeau en place de celle qui a terni sa gloire. Elle y alla et lui parla et l’institua bélier ; et les chiens ne cessaient de vexer les brebis.

Et le premier bélier persécutait le second.

Alors celui-ci se leva, et s’enfuit de devant la face du premier bélier. Et je vis des chiens qui maltraitaient ce premier bélier.

Mais le second se leva, et il conduisait les jeunes brebis. Et il engendra beaucoup d’autres brebis, mais enfin il succomba.

Et il eut pour Successeur un jeune bélier qui devint le Chef et le Conducteur du Troupeau.

Et sous lui, les brebis croissaient et se multipliaient.

Et tous les chiens, les renards et les sangliers le craignaient et fuyaient de devant lui. Car ce bélier frappait et mettait en déroute toutes les bêtes féroces, en sorte qu’ils leur étaient désormais impossible d’opprimer les brebis ou d’en ravir une seule.

Et la Bergerie devint grande et magnifique, et on y éleva une haute Tour au moyen de ces brebis.

La Bergerie était peu élevée, mais la Tour était fort haute. Et le Seigneur des brebis se plaça en cette Tour, et voulut qu’on Lui dressât une Table magnifique.

Mais je vis bientôt que les brebis commencèrent à errer de nouveau, à suivre diverses routes et à abandonner leur Bergerie.

Et le Seigneur en appela quelques-unes et les envoya vers les autres. Mais celles-ci commencèrent à tuer les premières.

Une d’elles cependant parvint à éviter le Châtiment dont on la menaçait, et prenant la fuite, prêcha contre ceux qui voulaient la tuer.

Et le Seigneur des brebis la délivra de leurs mains, la fit monter et asseoir auprès de moi et y rester.

Il envoya encore à ces brebis prévaricatrices de Ses Commandements, d’autres brebis, pour avoir des Témoins contre elles.

Je vis encore que ces brebis, en abandonnant le Seigneur, et la Tour élevée en Son Honneur, erraient en aveugles en des régions inconnues.

Enfin je vis le Seigneur Lui-même se venger, car Il en faisait un Grand Carnage ; mais elles crièrent vers Lui ; alors Il abandonna Son Temple et les laissa en la puissance des lions, des tigres, des loups, des renards et de toute espèce de bêtes. Et ces bêtes commencèrent à les déchirer.

Je vis aussi que le Seigneur, qu’elles avaient abandonné, les livrait à des lions féroces et cruels, et à toute espèce de bêtes.

Alors je criai de toutes mes forces, et j’implorai le Seigneur pour ces brebis que dévoraient toute espèce de bêtes féroces.

Mais Il ne répondit point, et Il regardait d’un œil satisfait ces brebis qu’on dévorait, qu’on exterminait.

Enfin Il appela soixante-dix pasteurs et leur donna le soin de veiller sur le Troupeau.

Et Il leur dit : Que chacun de vous veille sur les brebis, et qu’il fasse ce que Je lui commanderai ; Je vous en donnerai à chaque un certain nombre à conduire. Et celles que Je vous dirai d’exterminer, vous les exterminerez ; et Il les leur livra.

Alors Il en appela un autre et lui dit : Comprends et fais attention à tout ce que les pasteurs feront à ces brebis ; car ils en feront périr beaucoup plus que Je ne leur en désignerai. Et toute transgression, tout meurtre que les pasteurs commettront, sera noté ; c’est-à-dire qu’il faudra indiquer celles qu’ils auront tuées par Mon Ordre, et celles qu’ils auront fait périr de leur propre autorité. Tout meurtre commis par les pasteurs leur est compté.

Ne manque donc pas d’écrire combien de brebis ils auront fait périr de leur propre autorité, combien ils en auront livré au supplice, afin que ce compte soit contre eux un Témoignage, que Je sache tout ce qu’ils auront fait ; s’ils ont exécuté Mes Ordres, ou s’ils ont négligé de les accomplir.

Mais qu’ils ignorent ce que Je te commande ; ne leur ouvre point les yeux ; ne leur donne point d’avertissement ; mais compte avec soin tous les meurtres qu’ils commettront, et donnes-en-Moi une connaissance exacte.

Et je vis comment ces pasteurs gouvernaient le Troupeau chacun son temps.

Et ils commencèrent à tuer plus de brebis qu’ils n’en devaient faire périr.

101.Et ils abandonnèrent les brebis dans la puissance des lions, en sorte que plusieurs d’entre elles furent dévorées par les lions et par les tigres ; et que les sangliers se jetèrent sur elles, brûlèrent la Tour consacrée au Seigneur et détruisirent la Bergerie.

102.Et je fus bien chagrin de l’incendie de cette Tour, et de la Ruine de la Bergerie.

103. Car ensuite il me fut impossible de la voir.

104. Quant aux pasteurs et leurs complices, ils livraient eux-mêmes les brebis à toutes les bêtes féroces, pour les faires dévorer. Chacune d’elles leur était livrée à son tour, et en son temps.

Or, chacune aussi était inscrite dans un Livre ; et toutes celles qui périssaient y étaient soigneusement notées.

105. Cependant chaque pasteur en faisait périr bien plus qu’il ne le devait.

106. Alors je commençai à pleurer et à m’indigner sur le sort misérable de ces brebis.

107. Et je vis dans ma vision comment Celui qui écrivait, notait jour après jour les meurtres commis par les pasteurs ;

comment il monta, se présenta au Seigneur des brebis et Lui donna le Livre qui renfermait le compte exact de tout ce que les pasteurs avaient fait, la note de tous ceux qu’ils avaient fait périr. 108. Et de tout le Mal qu’ils avaient commis.

109. Et le Livre fut lu devant le Seigneur des esprits, qui, étendant la Main, le signa et puis le déposa.

110. Ensuite je vis comment les pasteurs avaient l’Empire pendant douze heures.

111. Et voici que trois de ces brebis revenues de la captivité, retournèrent et rentrèrent dans le lieu de la Bergerie, et commencèrent à relever tout ce qui y avait été détruit.

112. Mais les sangliers les en empêchaient, mais leurs efforts étaient inutiles.

113. Et les brebis continuèrent à édifier, comme auparavant, et relevèrent la Tour qu’on nomma la Tour Haute.

114. Et ils recommencèrent à placer une Table devant la Tour, mais le pain qu’ils y placèrent était impur et polué.

115. De plus, toutes les brebis étaient aveuglées ; elles ne pouvaient voir, pas plus que les pasteurs.

116. Les pasteurs les livraient aussi pour les faire périr en grand nombre.

117. Mais le Seigneur des brebis se taisait, et toutes les brebis furent entraînées.

Pasteurs et brebis, tout était confondu, et nul ne les défendait des attaques des bêtes sauvages.

118. Alors celui qui écrivait le Livre, monta et le remit au Seigneur des brebis. Mais en même temps il Le pria pour elles, en portant Témoignage contre les pasteurs qui les avaient fait périr. Et après avoir déposé le Livre, il s’en alla. EZECHIEL chap 9)

89 :1 Et je remarquai comment trente-sept pasteurs reprirent soin du Troupeau jusqu’à ce que chacun disparût à son tour, comme les premiers. Alors les brebis furent confiées à d’autres pasteurs, qui les gardèrent chacun un certain temps.

Puis j’aperçus dans ma vision tous les Oiseaux du Ciel qui accouraient, les aigles, les milans et les corbeaux.

Et les aigles conduisaient tous les autres.

Et ils commencèrent à dévorer les brebis, à leur crever les yeux avec leurs becs, et à se nourrir de leur chair.

Et les brebis poussaient des cris lamentables, de se sentir ainsi dévorer.

Et je criais aussi, et je gémissais dans mon sommeil contre le Pasteur chargé de la Garde du Troupeau.

Et je vis les brebis dévorer par les chiens, par les aigles et les vautours. Leur chair, leur peau, leurs muscles, tout était consommé ; il ne leur restait que les os, qui tombaient à terre. Et le nombre des brebis diminuait considérablement.

Et je vis ensuite vingt-trois pasteurs placés à la Tête du Troupeau, et dont les temps respectifs accumulés forment cinquante-huit âges.

Alors les agneaux furent mis au monde par les brebis blanches, et ils commencèrent à ouvrir les yeux et à voir, et à appeler leurs mères. Mais les brebis ne les regardaient pas, n’écoutaient point leurs plaintes ; mais elles étaient sourdes, aveugles et endurcies.

Et j’aperçus dans ma vision les corbeaux qui s’abattaient sur ces agneaux. Qui les saisissaient, et qui dévoraient les brebis après les avoir déchirées. Je vis aussi les cornes de ces agneaux s’accroître, mais les corbeaux cherchaient à les ébranler.

Voici enfin qu’une grande corne poussa sur la tête d’une de ces brebis, et les yeux de toutes les autres furent ouverts. (MICHEYAH chap 4, ZACHARIYAH chap 3, chap 4, chap 6, ISSAYAH chap 4 et chap 5:1; chap 11, chap 2, APOC DE JEAN chap 4 et chap 5, chap 7, chap 10, chap 11, chap 12, chap 18, chap 19, chap 21 et chap 22)

Et la première les regardait, et leurs yeux furent ouverts, et elle les appelait.

Les boeufs la voyant, se précipitèrent sur elle.

Cependant les aigles, les milans, les corbeaux et les vautours continuèrent à persécuter les brebis, volant sur elles et les dévorant. Et les brebis se taisaient, mais les boeufs se lamentaient et poussaient des gémissements.

Alors les corbeaux luttèrent avec elle. Cherchant à briser la corne, mais leurs efforts étaient inutiles.

Et je regardai jusqu’à ce que vinrent les pasteurs, les aigles, les milans et les vautours, qui poussaient les corbeaux à briser la corne de ce boeuf, et qui combattaient avec lui.

Mais il soutenait leur choc et demandait du Secours.

Alors je vis venir l’Homme qui avait inscrit les noms des pasteurs, et qui était monté en la Présence du Seigneur des brebis.

Il vint porter du Secours au boeuf, et annonça à tous qu’Il était venu porter du secours au boeuf.

Et voici que le Seigneur des brebis descendit enflammé de Colère, et tous ceux qui L’aperçurent s’enfuirent.

Les autres se prosternèrent dans Son Tabernacle,

et les aigles, les milans, les corbeaux et les vautours se réunirent et entraînèrent avec eux toutes les brebis des champs.

Tous se réunirent et cherchèrent à briser la corne du boeuf.

Alors je vis l’Homme qui écrivait par l’Ordre du Seigneur, prendre le Livre de la Destruction accomplie par les douze derniers pasteurs,

et il prouva qu’ils avaient fait périr plus de monde que ceux qui les avaient précédés. (LES 12 DISCIPLES, LES 12 APÔTRES DE YECHOUAH qui se sont associés à SAÜL/PAUL qui détruisait la Loi de Vie du Créateur) (APOC DE JEAN chap 2:1-7)

Je vis encore venir à eux le Seigneur des brebis, tenant en Sa Main le Sceptre de Sa Colère, en frapper la Terre, qui s’entrouvrit, et les bêtes et les oiseaux du Ciel cessèrent de persécuter les brebis, et tombèrent dans les gouffres béants de la Terre, qui se referma sur eux. (APOC DE JEAN chap 18, chap 13)

Je vis aussi donner un grand glaive aux brebis, qui poursuivaient à leur tour les bêtes sauvages, et les exterminaient.

Mais toutes les bêtes et tous les oiseaux du Ciel se retirèrent de devant leur face.

Et je vis un Trône élevé dans une région fortunée, sur lequel siégeait le Seigneur des esprits, qui prit tous les Livres, Et les ouvrit.

Alors le Seigneur appela les sept premiers Hommes blancs, et leur ordonna d’amener la première étoile, qui avait précédé toutes les autres, dont les parties sexuelles étaient semblables aux parties sexuelles des chevaux, qui enfin était tombée la première, et tous l’amenaient devant Lui.

Et Il dit à l’Homme qui écrivait en Sa Présence, et qui était Un des sept Hommes blancs (EZECHIEL chap 9):

Prends ces soixante-dix pasteurs, auxquels J’ai confié les brebis, et qui en ont fait périr beaucoup plus que Je ne l’avais ordonné.

Et voici ; je les vis enchaînés et debout devant Lui.

Et On commença par juger les étoiles, et elles furent reconnues coupables, et amenées au Lieu du Jugement ; et on les jeta dans un lieu profond, et rempli de flammes.

Ensuite les soixante-dix pasteurs furent jugés et reconnus coupables ; ils furent également précipités dans l’Abîme enflammé.

Dans le même temps, je vis au milieu de la Terre un Abîme rempli de feu.

C’estqu’étaient conduites les brebis aveugles, qui avaient été jugées coupables ; toutes, elles étaient précipitées dans ce gouffre de feu.

Et ce gouffre se trouvait situé à la droite de cette Bergerie.

Et je vis les brebis brûler et leurs os consumés par le feu.

Et je me tenais debout, considérant comment cette antique Bergerie fut détruite ; mais auparavant on en avait enlevé les colonnes, l’ivoire et toutes les richesses qu’elle renfermait, et on les avait amoncelées dans un lieu situé à l’Orient. 

Je vis aussi le Seigneur des brebis élever une Maison plus Grande et plus Haute que la première, et la bâtir dans le même endroit où avait été la première. (JERUSALEM) (ZACHARIYAH chap 2, chap 6)

Toutes ses colonnes étaient neuves, l’ivoire neuf, et en plus grande quantité qu’auparavant.

Et le Seigneur des brebis habitait à l’intérieur. (Issayah chap 54, chap 60, Apoc de Jean chap 21)

Et toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du Ciel s’inclinèrent devant les brebis qui restaient et les aimèrent, leur adressèrent des prières, en leur obéissant en toutes choses.

Alors les trois Hommes, qui étaient revêtus de blanc, et qui me prenant par la main m’avaient fait monter, m’enlevèrent encore, et me placèrent au milieu des brebis, avant le Commencement du Jugement. (APOC DE JEAN chap 10, chap 11, DANIEL chap 12)

Les brebis étaient toutes blanches, la laine longue et pure de toute tache. (Apoc de Jean chap 14, chap 15, Issayah chap 4 et chap 5:1)

Et toutes celles qui avaient péri ou qu’on avait exterminées, toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du Ciel se réunirent dans cette Maison, et le Seigneur des brebis tressaillait d’allégresse de voir rentrer les brebis au Bercail.

Et je vis qu’elles déposaient le glaive qui leur avait été donnée, qu’elles le reportaient dans la Bergerie, et le scellaient en Présence du Seigneur.

Les brebis étaient enfermées dans la Maison, qui avait peine à les contenir toutes.

Et leurs yeux étaient ouverts, et elles contemplaient le Bon, et il n’en était pas une parmi elles qui ne L’aperçût.

Je vis aussi que la Maison était Grande et Large, et pleine de monde.

Et voici qu’il naquit un veau blanc, dont les cornes étaient grandes, et toutes les bêtes sauvages, tous les oiseaux du Ciel l’aimaient et l’imploraient incessamment. (PSAUMES 1, 2, 110, ISSAYAH chap 66, chap 4 et chap 5:1, chap 9, APOC DE JEAN chap 12, chap 19)

Alors je vis leur nature à tous se transformer, et ils devenaient des veaux blancs.

Et le Premier d’entre eux fut fait Parole, et la Parole (le Logos de Ilohim) devint un grand Animal, et il portait sur sa tête de grandes cornes noires. (Issayah chap 11, EZECHIEL chap 28:11; Apoc de Jean chap 19:11; chap 4 et chap 5)

Et le Seigneur des brebis se réjouissait à la vue de tous ces veaux.

Et moi qui m’étais prosterné, je fus réveillé, mais je conservais la mémoire de tout ce que j’avais vu. Telle est la vision qui m’apparut pendant mon sommeil. Je célébrai à mon réveil le Seigneur de toute Justice, et je Lui en rendis toute la Gloire. Ensuite je répandis beaucoup de larmes, et elles coulaient sans s’arrêter par le souvenir de ce que j’avais vu.

Car toutes ces Choses s’accompliront et toutes les actions des heureux se manifesteront en leur temps.

Et je pensai la nuit au songe que j’avais eu, et je pleurai amèrement, plein de trouble encore de la vision que j’avais eue.

CHAPITRE 90

Et maintenant, ô mon fils Mathusala ! fais-moi venir tous tes frères, et rassemble devant moi tous les enfants de ta mère.

Car la Voix intérieure m’anime, l’Esprit d’en Haut s’empare de moi ; je vais vous révéler ce qui doit vous arriver dans la Suite des Âges.

Alors Mathusala s’en alla, et il rassembla devant Enoch tous ses frères et tous ses parents.

Alors Enoch, s’adressant à tous ses enfants :

Écoutez, dit-il, mes enfants, écoutez les paroles de votre père, et prêtez oreille à ce que je vais vous dire ; car vous devez être attentifs quand je vous parle.

Mes bien-aimés, suivez les Sentiers de la Justice et ne vous écartez point. N’ayez point le coeur double, et ne faites point amitié avec les hommes trompeurs ; mais marchez dans les Sentiers de la Justice, suivez la Bonne Voie, et que la Vérité soit votre compagne.

Car je vous l’annonce : la Persécution régnera un Jour sur la Terre ; mais à la Fin, Ilohim en fera une Grande Justice ; quand l’iniquité sera consommée, elle sera extirpée jusque dans sa racine.

Cependant elle repousse encore ; mais, vains efforts ! ses œuvres seront encore anéanties ; toute oppression, toute impiété sera de nouveau punie. C’est pourquoi, lorsque l’iniquité, le péché, le blasphème, la tyrannie, toute espèce de Mal, en un mot, se sera accru sur la Terre ; quand la désobéissance, l’iniquité et l’impunité auront prévalu, alors viendra du Ciel un Supplice épouvantable.

Le Seigneur de Toute Sainteté apparaîtra dans Sa Colère, et Il infligera aux coupables un Châtiment Terrible.

Le Seigneur de Toute Sainteté apparaîtra dans Sa Colère, et viendra juger la Terre. (PSAUME 50, JOËL chap 4, ISSAYAH chap 60, chap 61, chap 62, chap 66)

Alors la Persécution sera extirpée jusqu’à la racine, et l’iniquité sera exterminée.

Tous les points de la Terre seront dévorés par le feu, avec leurs habitants. Tous, de quelque côté qu’ils viennent, seront jugés et punis selon leurs œuvres, et leurs supplices seront éternels.

Alors le Juste se réveillera de son sommeil, et le Seigneur s’élèvera contre les méchants.

Alors les racines de l’iniquité seront détruites, les pécheurs périront par le feu, et les blasphèmateurs seront exterminés. Ceux qui oppiment leurs frères, comme ceux qui blasphèment, périront par le Glaive.

Et maintenant, laissez-moi, mes enfants, vous tracer les Sentiers de la Justice et ceux de l’Iniquité.

Puis je vous dirai ce qui doit arriver. Écoutez-moi donc, ô mes enfants !

marchez dans la Voie de la Justice, évitez la Voie de l’Iniquité : car tous ceux qui suivront cette Voie périront à jamais.

CHAPITRE 91

Voici ce qui a été écrit par Hénoch :

Il écrivit ce Traité de la Sagesse pour tous les hommes appelés à gouverner ou à juger les autres hommes.

Il l’écrivit encore pour tous Mes enfants qui devront habiter sur la Terre dans la Suite des Âges, et marcher dans les Sentiers de la Droiture et de la Paix.

Que votre esprit ne s’afflige point pour ce qui doit vous arriver. Car le Très-Saint et le Très-Haut a marqué à chacun son temps.

Que l’Homme juste se réveille de son sommeil ; quil se lève et marche dans le Sentier de la Justice, dans les Voies de la Bonté et de la Grâce.

La Miséricorde s’abaissera sur l’Homme juste, et il sera revêtu à jamais de puissance et de sainteté.

Il vivra dans le Bien et dans la Justice, et sa marche s’opérera dans la Lumière éternelle ;

mais pour le pécheur, il ne marchera que dans les Ténèbres.

CHAPITRE 92

Enfin Hénoch commença à parler d’après un Livre.

Et il dit : Sur les enfants de la Justice, sur les élus du Monde, sur la plante de la Justice et de la Pureté

Sur toutes ces Choses je m’en vais vous parler ; je vous les expliquerai toutes, mes enfants, moi qui suis Hénoch.

Car par les visions que j’ai eues, j’ai acquis une grande connaissance ; et il m’a été donné de lire les Tables mêmes du Ciel. Alors Hénoch commença à parler d’après un Livre, et dit :

Je suis né le septième jour de la première semaine, tandis que le Jugement et la Justice attendaient avec patience.

Mais après moi, dans la seconde semaine, une grande iniquité s’élèvera, et la fraude pullulera sur la Terre.

Et il y aura alors une première Fin, et un seul homme sera sauvé.

Mais dès que la première semaine sera terminée, l’iniquité s’accroîtra, et le Seigneur mettra à exécution le Décret porté contre les pécheurs.

Ensuite, pendant la troisième semaine, un homme sera choisi pour être la Tige d’un Peuple fort et juste,

et après lui, la plante de la Justice poussera pour jamais.

Ensuite, pendant la période de la quatrième semaine, les saints et justes auront des visions ; l’Ordre dans les générations sera établi, et on construira pour elles une Demeure ;

dans la cinquième semaine s’élèvera pour eux une Maison Glorieuse et Puissante.

Puis, pendant la sixième semaine, tous ceux qui s’y trouveront seront enveloppés des Ténèbres ; et leurs cœurs oublieront la Sagesse , et un homme sera enlevé d’au milieu d’eux. Pendant cette même période, la Maison Puissante et Magnifique sera la proie des flammes, et la race des élus sera dispersée par toute la Terre.

Ensuite, pendant la septième semaine, il sortira une race perverse, dont les œuvres nombreuses seront des œuvres d’iniquité.

Alors les justes et les élus seront récompensés, et il leur sera donné une Connaissance sept fois plus grande sur toutes les parties de la Création.

Viendra ensuite une autre semaine, la semaine de la Justice, qui possédera le Glaive du Jugement et de la Justice, pour frapper tous les oppresseurs.

Alors les pécheurs seront livrés entre les mains des justes, qui, pendant cette semaine, se mériteront une Demeure par leur Justice, et bâtiront un Palais au Grand Roi.

Après cette semaine viendra la neuvième, pendant laquelle viendra le Jugement Universel.

Les œuvres de l’impie s’effaceront de dessus la Terre.

Le Monde sera condamné à la Destruction, et tous les hommes marcheront dans la Voie de la Justice.

Puis, dans la septième partie de la dixième semaine, sera le Jugement éternel, qui sera exercé contre les Vigilants,

et le Ciel tout entier germera au milieu des Anges.

Le premier Ciel sera enlevé et s’évanouira, le Deuxième apparaîtra, et toutes les Puissances Célestes brilleront d’une splendeur sept fois plus grande. (Issayah chap 51:16, chap 62, chap 65, chap 66, Apoc de Jean chap 21)

Puis viendront beaucoup d’autres semaines, dont le nombre est incalculable, qui se passeront dans la Sainteté et la Justice.

Il n’y aura plus alors de péchés.

Qui parmi les enfants des hommes entendrait la Voix du Saint et n’en serait pas ému ? Qui pourrait compter Ses Pensées ?

Qui pourrait contempler L’œuvre de la Création du Ciel, comprendre Ses Merveilles ?

Il pourrait peut-être voir Son Âme, mais jamais Son Esprit.

Il ne pourrait en parler sagement, ni s’élever jusqu’à Sa Hauteur.

Qu’il regarde les Limites des Cieux, et il verra qu’il lui est impossible d’en atteindre l’Immensité.

Qui des enfants des hommes pourra sonder la longueur et la largeur de la Terre ?

À qui ont été révélées les Dimensions de toutes Choses !

Y-a-t-il un seul homme qui puisse, par son intelligence, embrasser le Ciel, sonder Sa Profondeur,

descendre jusqu’à Ses Fondements ?

Qui sache le Nombre des étoiles, et connaisse le Lieu de Repos de tous les luminaires ?

93:1 Et maintenant, mes enfants, je vous exhorte à aimer la Justice, à marcher dans Ses Sentiers.

Car les Sentiers de la Justice méritent qu’on y entre ; tandis que ceux de l’iniquité s’interrompent tout à coup et se terminent par un Abîme.

Les Voies de l’iniquité et de la Mort seront révélées aux hommes illustres ; mais ils s’en tiendront éloignés, et n’y marcheront jamais.

C’est à vous que je m’adresse, ô justes ! ne suivez-vous point les Sentiers de la Malignité et de la Persécution.

Fuyez les Voies de la Mort, ne vous en approchez même point, car vous péririez !

Choisissez plutôt la Justice, et la vie sainte et pure.

Marchez dans le Chemin de la Paix, et vous serez dignes de la Vie éternelle.

Gardez la mémoire de mes paroles, ne les laissez jamais s’effacer de votre cœur, car je sais que les pécheurs poussent avec violence l’homme à commettre le mal. Mais ils ne réussiront en aucun endroit, et leurs desseins seront sans résultat.

Malheur à ceux qui élève l’iniquité et la prévention, et qui soutiennent la fraude, car ils seront renversés et n’obtiendront jamais la Paix.

Malheur à ceux qui édifient leur Demeure dans le péché ; car les fondements de cette Demeure seront renversés, et tomberont par le fer. (PSAUMES 1, 2, 50, 110, 91; ISSAYAH chap 11; APOC DE JEAN chap 19:11)

Malheur encore à ceux qui possèdent l’or et l’argent, car ils périront ;

malheur donc à vous, riches, car vous mettez votre confiance dans les richesses ; mais vous perdez ces richesses, car vous avez oublié le Très-Haut au jour de votre prospérité. Vous avez commis le blasphème et l’iniquité ; vous êtes destinés au Jour du Carnage, au Jour des Ténèbres, au Jour du Grand Jugement.

Je vous le dis en vérité, je vous le dis :

Celui qui vous a créé vous perdra. Il n’aura point de pitié de votre sort ; mais, au contraire, Il se réjouira de votre perte.

Et les justes qui sont au milieu de vous seront en ces Jours la risée des pécheurs et des impies.

94:1 Plût à Ilohim que mes yeux fussent deux nuages d’eau pour pleurer mes vices et verser des torrents de larmes, et calmer ainsi les angoisses de mon cœur. Qui vous a permis de commettre ainsi l’iniquité et l’impureté ?

Malheur à vous, pécheurs, voici le Jugement !

Les justes ne craindront pas les méchants, car Ilohim les soumettra un Jour à votre puissance,

afin que vous tiriez d’eux une vengeance suivant votre bon plaisir.

Malheur à vous qui maudissez, vous périrez à cause de votre pêché !

Malheur à vous qui faites le mal à votre voisin ! parce que vous aurez la Récompense qui méritent vos œuvres.

Malheur à vous, Témoins de mensonge, qui augmentez l’iniquité, car vous périrez !

Malheur à vous ! pécheurs, qui repoussez les justes,

qui accueillez et rejetez selon vos caprices ceux qui commettent l’iniquité, car vous serez réduits sous leur joug.

95:1 Ayez donc bon espoir, ô justes ! car les pécheurs périront devant vous ; vous deviendrez leur maître et vous les commanderez comme vous voudrez.

Au Jour du Châtiment des pécheurs, votre race sera exaltée et s’élèvera comme celle de l’Aigle.

Votre nid sera porté à des hauteurs plus sublimes que celui du milan ;

vous monterez, vous pénétrerez dans les entrailles de la Terre, et dans les cavernes des rochers, pour échapper aux pécheurs. On vous croira perdus, et on gémira et l’on pleurera.

Mais ne craignez point ceux qui vous tourmentent ; car vous serez sauvés, et une Lumière éclatante vous environnera, et une Parole de Paix sera entendue du Ciel.

Malheur à vous pécheurs ! car vos richesses vous feront passer pour des saints ; mais votre conscience vous convaincra que vous n’êtes que des pécheurs. Et cette accusation intérieure sera votre condamnation.

Malheur à vous qui vous nourrissez du meilleur froment et buvez les meilleures liqueurs, et qui, dans l’orgueil de votre puissance, écrasez le pauvre !

Malheur à vous qui buvez l’eau en tout temps ! car vous aurez bientôt votre Récompense ; vous serez consumés, vous serez exterminés, parce que vous ne vous êtes point désaltérés aux Sources de la Vie. (Apoc de Jean chap 12:13-17, ISSAYAH chap 43)

Malheur à vous qui commettez l’iniquité, la fraude et le blasphème ! vous laisserez de vous un mauvais souvenir.

Malheur à vous, puissants, qui foulez aux pieds la Justice ! car voici venir le Jour de votre perte.

Alors, pendant que vous souffrirez les Châtiments mérités par vos crimes,

les justes goûteront des jours nombreux et fortunés.

96:1 Les justes ont confiance ; mais les pécheurs seront confondus et périront au Jour de l’Iniquité. Vous-même, vous en aurez conscience ; car le Très-Haut se souviendra de votre perte, et les Anges s’en réjouiront.

Que ferez-vous donc, pécheurs, et où fuirez-vous au Jour du Jugement, quand vous entendrez la voix des prières des justes ?

Vous ne leur ressemblez point, car il s’élèvera contre vous une parole terrible :

Vous êtes les compagnons des pécheurs.

Dans ces Jours, les prières des justes s’élèveront vers Ilohim ;

Mais le Jour de votre jugement arrivera, et toutes vos iniquités seront révélées devant le Grand et le Saint.

Votre visage se couvrira de honte ; tout ce qui aura la même réalité du crime sera rejeté.

Malheur à vous, pécheurs ! que vous soyez au milieu de la mer ou sur l’aride plaine, car un mauvais Témoignage est porté contre vous.

Malheur à vous qui possédez de l’argent et de l’or, richesses que vous n’avez point acquises par des voies justes !

Vous vous dites : Nous sommes riches, nous vivons dans l’abondance et nous avons acquis tout ce que nous pouvons désirer. Nous ferons donc tout ce qui nous fera plaisir, car nous avons des monceaux d’argent ; nos greniers sont pleins, et les familles de nos colons sont aussi nombreuses que les eaux d’une source abondante.

Ces fausses richesses s’écouleront comme de l’eau, et vos trésors s’évanouiront ils vous seront enlevés, parce que vous les avez acquis injustement ; et vous serez accablés de la Malédiction Divine.

Je vous maudis aussi, prudents du siècle, vous, véritables insensés qui, les yeux toujours fixés sur la Terre, avez cherché à vous couvrir de robes plus élégantes qu’une jeune Fiancée et plus riche que celles des vierges. (ISSAYAH chap 54, chap 62, PSAUMES 1, 2, 91, 110, 45, 50, 87; Apoc de Jean chap 19, chap 21, chap 22)

Vous affectez partout la majesté, la magnificence, le luxe et la fortune ; mais votre or, vos grandeurs et vos richesses s’évanouiront comme une ombre.

Car ce n’est pas là qu’est la Sagesse.

Aussi périront-ils avec leurs richesses, avec leur fausse gloire, avec leurs vains honneurs. Ils périront avec honte et mépris, et leurs âmes seront jetées dans la fournaise ardente.

Je vous le jure, ô pécheurs ! ni montagnes, ni collines n’ont été créées pour servir à la parure d’un efféminé.

Le pêché ne vient point d’en Haut ; mais les hommes ont trouvé le secret de faire le Mal ;

mais Malheur à ceux qui le commettent !

La femme n’a point été créée stérile, mais c’est de ses propres mains qu’elle s’est privée d’enfants.

Mais j’en jure par le Grand et le Saint :

Toutes vos mauvaises œuvres seront manifestées, et aucun ne pourra se soustraire au Grand Jour.

Ne pensez pas et ne dites pas : Mon crime est caché, mon pêché n’est connu de personne ; car, dans le Ciel, on note exactement devant le Très-Haut Tout ce qui se fait sur la Terre et toutes les pensées des hommes.

On sait chaque jour les persécutions dont vous vous rendez coupables.

Malheur à vous, insensés, car vous périrez dans votre folie. Vous ne voulez point écouter les sages, vous n’obtiendrez point la Récompense des justes.

Sachez donc que vous êtes destinés au Jour de la Justice ; n’espérez pas vivre après avoir été des pécheurs ; vous mourrez, car vous n’avez pas profité du Prix de la Rédemption.

Oui, vous êtes destinés pour le Jour de la Colère Divine, pour le Jour du deuil et de la honte de vos âmes.

Malheur à vous dont le coeur est endurci, qui commettez si facilement le crime et vous nourrissez de sang !

Qui vous a donné les biens dont vous jouissez ? N’est-ce point le Très-Haut qui les a répandus sur la Terre pour votre usage ? Vous L’avez oublié : aussi point de Paix pour vous !

Malheur à vous, qui aimez l’iniquité. A quel titre recevriez-vous quelque Récompense ?

Sachez que vous serez livrés entre les mains des justes, qui briseront vos têtes, qui n’auront pour vous aucune miséricorde ! Malheur à vous, qui triomphez en la persécution des justes, car vous n’aurez point de sépulture.

Malheur à vous qui rendez inutile la Parole du Seigneur ; car pour vous point d’espérance de la vie.

Malheur à vous qui écrivez des paroles trompeuses, des paroles injustes ; car vos mensonges, vos iniquités sont écrites aussi, et aucune ne sera oubliée. Point de Paix pour le pêcheur ! La Mort, la Mort seule pour le pêcheur !

97:1 Malheur à ceux qui se conduisent en impies, qui louent et flattent le mensonge.

Vous êtes des pervers, et votre vie est une vie abominable.

Malheur à vous, qui altérez les Paroles de la Vérité : ils pêchent contre le Décret éternel. Et ils font condamner l’innocent.

Dans ces Jours, ô justes, vous mériterez que vos prières soient exaucées ; elles monteront et seront déposées devant les Anges, comme un témoignage accusateur contre les crimes des pécheurs. (ISSAYAH chap 65:24;-25, Apoc de Jean chap 4 et chap 5)

Dans ces Jours, les peuples seront dans l’épouvante, et les générations effrayées se lèveront au Jour du Jugement Suprême.

Dans ces Jours, les femmes enceintes mettront au monde et abandonneront le fruit de leurs entrailles. Les enfants tomberont sous les yeux de leurs mères ; et pendant qu’ils suceront leur lait, elles le repousseront et seront sans pitié pour les fruits de leurs amours. (Jean de Jerusalem)

Je vous l’annonce encore, ô pécheurs, le Châtiment vous attend au Jour de la Justice, qui n’aura point de fin.

Ils adoreront les pierres, les images d’or, d’argent et de bois, les esprits immondes, les démons et toutes les idoles des Temples ; mais ils n’en obtiendront aucun secours. (Apoc de Jean chap 18)

Leurs cœurs deviendront stupides à force d’impiété ; et leurs yeux seront aveuglés par la superstition.

Dans les songes et les visions, ils seront impies et superstitieux, ils seront menteurs et idolâtres.

Aussi périront-ils tous !

Mais dans ces Jours, bienheureux seront ceux qui auront reçu la Parole de Sagesse, qui auront cherché

et suivi les Voies du Très-Haut, qui auront marché dans les Sentiers de la Justice, et non pas dans les Voies de l’impiété.

Oui, ils seront sauvés !

Mais, malheur à vous qui dévoilez le mal de votre prochain : vous tombez dans l’Abîme.

Malheur à vous, qui posez les fondements du péché et de la fraude ; qui êtes durs et amers pour vos semblables :

vous serez consumés !

Malheur à vous, qui élevez à la sueur des autres vos palais ; chacune des pierres qui les composent, chaque partie de ciment qui les assemble est pour vous un péché.

Ainsi, je vous le dis, vous n’aurez point de Paix.

Malheur à vous, qui méprisez la masure et l’héritage de vos pères, et qui rendez un culte impie aux idoles !

Non, point de Paix pour vous !

Malheur à ceux qui commettent l’iniquité, qui sont des instruments de persécution, qui tuent leur prochain.

Car Ilohim Lui-même flétrira votre gloire, Il endurcira vos cœurs, Il allumera le Feu de Sa Colère, et vous exterminera tous !

Alors les justes et les saints, témoins des Effets de Sa Vengeance, se rappelleront vos crimes et vous maudiront.

98:1 En ce Jour les pères seront massacrés avec leurs enfants, et les frères avec leurs frères ; le sang coulera comme les flots d’un fleuve.

Car l’homme n’arrêtera point son bras prêt à frapper son fils, et les enfants de ses enfants ; il croira agir avec miséricorde, et ne les épargnera pas.

Le pécheur ne craindra point d’égorger son Frère plus honoré que lui.

Le meurtre se continuera sans relâche depuis le lever du Soleil jusqu’à son coucher. Le Cheval aura du sang jusqu’à son poitrail et son char jusqu’à l’essieu. (APOCALYPSE DE JEAN chap 14:14, JOËL chap 4:12)

99:1 Dans ce Temps-là les Anges descendront dans les lieux cachés, et tous ceux qui ont aidé aux crimes seront réunis dans le même Endroit.

Alors le Très-Haut descendra pour exercer Sa Justice sur tous les pécheurs, et Il donnera aux saints Anges la Garde des justes et des saints, et ils les défendront comme la prunelle de l’oeil, jusqu’à ce que tout Mal et toute iniquité aient été réduits au néant.

Quand les justes seraient ensevelis dans le plus profond sommeil, ils n’auraient rien à craindre ; les sages entreverront la Vérité. (DANIEL chap 12)

Et les enfants de la Terre auront l’intelligence de toutes les Paroles contenues dans ce Livre, persuadés désormais que les richesses ne sauraient les sauver d’un Châtiment que leurs crimes auraient mérité.

Malheur à vous, pécheurs, qui tourmentez les justes et les faites consumer par le feu, au Jour de la Grande Tribulation, vous recevrez la Récompense de vos œuvres.

Malheur à vous, pervers de cœur, qui cherchez à avoir du Mal une connaissance complète ; il arrive que la peur vous surprend.

Personne ne viendra à votre aide.

Malheur à vous, pécheurs, car les paroles de votre bouche et les œuvres de vos mains ont été mauvaises ; aussi tomberez-vous dans les flammes éternelles.

Sachez que les Anges dans le Ciel rechercheront exactement toutes vos œuvres ;

ils interrogeront le Soleil, la Lune et les étoiles, sur vos péchés, parce que vous avez osé juger les justes.

Tout rendra témoignage contre vous : les nuages, la neige, la rosée et la pluie ; car à cause de vous, toutes ces créatures resteront suspendues pour ne point vous être utiles.

Offrez donc des sacrifices à la pluie, pour qu’elle tombe enfin, et priez la rosée qu’elle reçoive de vous de l’or et de l’argent. Mais, efforts impuissants ! la glace, le froid, les vents orageux et tous les frimas fondront sur vous ; et vous n’en pourrez supporter la violence.

CHAPITRE 100

Regardez le Ciel, enfants des Cieux ; contemplez les œuvres du Très-Haut, et craignez-Le, et ne commettez point le Mal en Sa Présence.

S’Il fermait les fenêtres du Ciel, et retenait la Pluie et la Rosée, laissant ainsi la Terre aride et desséchée, que feriez-vous ? Quand Il appesantit Sa Colère sur vous et sur vos oeuvres, vous ne savez point implorer Sa Clémence ; vous blasphémez contre Sa Justice, et vos paroles sont pleines de superbe et d’arrogance.

Donc point de Paix pour vous ! Voyez ce navire, comme il flotte au gré des vents, et menacé sans cesse par une catastrophe épouvantable ! Aussi le pilote tremble-t-il, parce qu’il emporte avec lui sur l’Océan ses richesses ; il tremble d’être submergé et de périr ! Or, la mer, ses ondes tumultueuses, ses abîmes profonds, ne sont-ils pas l’Ouvrage du Tout-Puissant ?

N’est-ce pas Lui qui en a posé les limites, et tracé les rivages ?

A Sa Voix l’onde recule épouvantée, et les poissons qui vivent dans son sein, sont frappés de mort.

Et vous, pécheurs, qui vivez sur la Terre, ne Le craignez-vous point ?

N’est-Il pas le Créateur de Tout ce qu’elle renferme ? Et qui donc, sinon Lui, a donné la Science et la Sagesse à tous ceux qui vivent sur la Terre et à ceux qui sont sur mer ? Or, les nautoniers ne redoutent-ils pas l’Océan ?

Vous seuls, pécheurs, n’aurez aucune crainte du Très-Haut ?

101:1 Dans ces Jours, quand vous serez enveloppés par des flammes ardentes, où fuirez-vous, où chercherez-vous un Asile ?

Et quand Sa Parole s’élèvera contre vous, ne tremblerez-vous pas, ne serez-vous par épouvantés ?

Tous les grands luminaires tressailliront de peur ; la Terre frémira d’épouvante et d’effroi.

Tous les Anges accompliront leur sévère Mission, et chercheront à s’effacer devant la Majesté Suprême ;

quant aux fils de la Terre, ils seront frappés de stupeur.

Mais vous, pécheurs, objets de l’Exécration éternelle, il n’y aura point de Salut pour vous.

Ne craignez point, âmes des justes, mais attendez en paix et sécurité le jour de votre mort, comme un Jour de Justice.

Ne pleurez point de ce que vos âmes descendront avec tristesse et amertume dans la demeure de la mort, et de ce qu’en cette vie vos corps n’ont point reçu la Récompense que méritaient vos bonnes œuvres, mais qu’au contraire, les pécheurs triomphaient aux jours de votre vie ;

car voici venir pour eux le Jour de l’Exécration et des Supplices.

Quand vous mourrez, les pécheurs diront de vous : Les justes meurent donc comme nous ! Quels fruits ont-ils retirés de leurs œuvres ? Voici qu’ils quittent la vie de la même manière que nous, dans le trouble et dans l’anxiété.

En quoi donc sont-ils mieux traités que nous ? Nous sommes donc égaux ?

Qu’auront-ils, que verront-ils de plus que nous ? Voici, ils sont morts, et jamais ils ne reverront la lumière !

Mais moi, je vous le dis, ô pécheurs, vous vous êtes rassasiés de chair et de boisson ; dépouilles de vos frères, rapines, péchés de toutes espèces, rien ne vous a coûté pour acquérir des richesses ; vos jours ont été des jours de joie et de félicité.

Mais n’avez-vous pas vu la fin des justes, comme elle est accompagnée de paix et de calme !

C’est qu’ils n’ont point connu l’iniquité jusqu’au jour de leur mort.

Ils sont morts, et ils sont comme s’ils n’avaient jamais été, et leurs âmes sont descendues à la demeure de la mort.

102:1 Or, je vous le jure, ô justes, par la Grandeur de Sa Splendeur, par Son Royaume et par Sa Majesté ; je vous jure que j’ai eu connaissance de ce Mystère, qu’il m’a été donné de lire les Tables du Ciel ; de voir l’Ecriture des Saints, de découvrir ce qui y était inscrit à votre sujet.

J’ai vu que le Bonheur, la Joie et la Gloire vous sont préparés, et attendent ceux qui mourront dans la Justice et dans la sainteté. Vous recevrez alors la Récompense de vos peines, et votre portion de maux que vous avez reçue sur la Terre.

Oui, les esprits de ceux qui mourront dans la Justice vivront et se reposeront à jamais ; ils seront exaltés, et leur mémoire sera éternelle devant le Trône du Tout-Puissant. Et ils n’auront plus à craindre aucune honte.

Malheur à vous, pécheurs, si vous mourrez dans vos péchés ; et ceux qui vous ressemblent diront de vous :

Heureux sont les pécheurs ! Ils ont accompli leurs jours et leur existence, et ils meurent maintenant dans la félicité et l’abondance. Ils n’ont connu pendant leur vie ni les chagrins, ni les angoisses ; ils meurent pleins d’honneur, et ils n’ont été soumis à aucun jugement. Mais ne leur a-t-il pas été prouvé que leurs âmes seront forcées de descendre dans les domaines de la Mort, où les attendent des maux et des tourments de toutes espèces ?

Oui, leurs esprits tomberont dans les Ténèbres, dans les pièges, dans ces flammes qui ne s’éteindront jamais ; et la Sentence de leur Jugement sera éternelle.

Malheur à vous, car vous n’aurez plus de Paix ; et c’est en vain que devant les justes et les saints vous chercherez à vous excuser, en disant :

Nous avons connu, nous aussi, les Jours de l’Affliction, nous avons supporté une foule de Maux.

Nos esprits ont été consommés, réduits, amoindris. Nous étions perdus, et personne ne nous portait secours, et personne ne nous encourageait, pas même de la Voix ; mais on nous a laissés accablés par le Malheur, et c’en était fait de nous. Nous n’espérions plus jouir de la vie. Et cependant nous avons pensé être un jour au premier rang. Et nous voici au dernier !

Nous sommes devenus la proie des pécheurs et des impies ; ils ont fait peser leur joug sur nous. Et ceux qui nous abhorraient et nous opprimaient, étaient puissants contre nous, et nous baissions la tête devant ceux qui nous haïssent, et ils ont été sans pitié pour nous. Nous voulions les fuir, pour jouir de la Paix ; mais nous n’avons trouvé aucun lieu qui pût nous servir de refuge contre leur persécution. Nous avons été porter plainte auprès des princes, et nous avons élevé la voix contre ceux qui nous dévoraient ; mais nos cris ont été inutiles, et ils n’ont pas voulu écouter notre voix.

Au contraire on protège ceux qui nous dépouillent et nous dévorent, ceux qui nous affaiblissent et cachent leur oppression, qui nous énervent et nous massacrent et cachent notre meurtre et ne se souviennent pas qu’ils ont levé leurs mains contre nous.

103:1 Quant à vous, ô justes, je vous jure que dans le Ciel les Anges rappellent devant le Trône du Tout-Puissant votre justice, et vos noms sont écrits devant le Très-Haut.

Ayez donc bon espoir ; car si vous avez été en butte aux Maux et aux Afflictions de cette vie,

vous brillerez dans le Ciel comme des Astres, et les Célestes barrières s’abaisseront devant vous.

Vos cris demandent Justice, et vous serez vengés de tous les Maux que vous avez soufferts depuis le Commencement, et de tous ceux qui vous ont persécutés, ou qui ont été les ministres de vos persécuteurs.

Attendez donc, et ne vous laissez point abattre ; car vous jouirez d’une joie égale à la joie même des Anges ; et au Jour du Jugement vous n’aurez aucune condamnation à craindre.

Ne vous découragez donc pas, ô justes, quand vous voyez les pécheurs heureux et florissants dans leurs voies !

Ne devenez point leurs complices ; mais tenez-vous loin de leur foule persécutrice ; vous êtes associés aux Troupes Célestes.

Pour vous, pécheurs, qui dites : Toutes nos transgressions seront oubliées ; sachez au contraire que tous vos crimes sont soigneusement inscrits dans le Livre du Ciel.

De sorte, je vous le dis encore, que la lumière et les ténèbres, le jour et la nuit, seront des témoins contre vous et vos fautes.

Ne commettez donc plus l’impiété, ni le mensonge ; ne faussez plus la Vérité, ne vous élevez plus contre la Parole du Saint et du Puissant.

Ne vous inclinez plus devant de vaines idoles ; car vos péchés, vos impiétés seront jugés comme de très grands crimes.

Maintenant, écoutez le Mystère qui vous concerne :

Beaucoup de pécheurs corrompront et fausseront la Parole de la Vérité.

Ils prononceront de mauvaises paroles, commettront le mensonge, composeront des livres dans lesquels ils déposeront les pensées de leur vanité.

Mais s’ils y déposaient Mes Paroles, Ils ne les changeront, ni ne les altèreront point ; mais ils écriront avec exactitude Tout ce que J’ai dit sur eux depuis le Commencement.

Je vais vous révéler encore un autre Mystère :

Des Livres de Joie seront donnés aux justes et aux sages ;

et ils croiront en ces Livres qui contiendront les Règles de la Sagesse. (APOC DE JEAN chap 4, chap 5, CHAP 10, EZECHIEL chap 3, DANIEL chap 9, chap 10)

Et ils s’en réjouiront et tous les justes seront récompensés parce qu’ils ont appris à connaitre toutes les Voies de l’équité.

104 :1 Dans ce Temps-là le Seigneur leur ordonnera de rassembler les enfants de la Terre, afin qu’ils prêtent l’oreille aux Paroles de Sa Sagesse ;

Il leur dira : Montrez-leur cette Sagesse, car c’est vous qui êtes leurs Chefs et leurs Maitres ;

Montrez-leur la Récompense qui doit échoir à tous ceux qui en suivront les Préceptes ;

car Moi et Mon Fils, Nous ferons société éternelle avec eux, dans les Voies de la Justice.

Paix à vous, enfants de Justice, Joie et Félicité. (PSAUMES 1 ET 2 ET 110// LE LIVRE DE LA SAGESSE )

CHAPITRE 105

Après quelque temps, Mathusala, mon fils, donna une femme à son fils Lamech.

Celle-ci, devenue enceinte, mis au monde un Enfant dont la chair était blanche comme la neige, et rouge comme une rose ; dont les cheveux étaient blancs et longs comme de la laine, et les yeux de toute beauté.

A peine les eut-il ouverts, qu’il inonda de Lumière toute la maison. Comme de l’éclat même du Soleil.

Et à peine fut-il reçu des mains de la sage-femme, qu’il ouvrit la bouche en racontant les Merveilles du Seigneur.

Alors Lamech, son père, plein d’étonnement, alla trouver Mathusala, et lui annonça qu’il avait un fils qui ne ressemblait point aux autres enfants. Ce n’est point un homme, dit-il, c’est un Ange du Ciel ; à coup sûr, il n’est point de notre espèce.

Ses yeux sont brillants comme les rayons du soleil, sa figure est illuminée ; il ne parait pas être de moi, mais d’un Ange.

Je crains bien que ce Prodige soit le Présage de quelque évènement sur la Terre.

Et maintenant, ô mon père, je te supplie d’aller trouver Enoch, mon aïeul, et de lui en demander explication, car il fait sa demeure avec les Anges.

Après avoir ouï les paroles de son fils, Mathusala vint me trouver aux Extrémités de la Terre, car il savait que j’y étais, et il m’appela.

A sa voix, j’accourrus à lui, et je lui dis : Me voici, mon fils ; pourquoi es-tu venu me trouver ?

Et il me répondit : Un Grand Evènement m’amène auprès de toi ; une Merveille difficile à comprendre, dont je viens te demander l’Explication.

Ecoute donc, ô mon père, et sache que mon fils Lamech vient d’avoir un fils qui ne lui ressemble nullement, et qui ne paraît pas appartenir à la race des hommes.

Il est plus blanc que la neige, plus rouge que la Rose ; ses cheveux sont plus blancs que la laine, et ses yeux jettent des rayons comme le soleil ; quand il les ouvre, il remplit la maison de Lumière.

Et aussitôt après qu’il est sorti des mains de la sage-femme, il a ouvert la bouche et béni le Seigneur.

Son père Lamech, effrayé de cette Merveille, est accouru vers moi, ne croyant pas que cet enfant était de lui, mais qu’il était né d’un Ange du Ciel ; et voici, je suis venu à toi afin que tu me découvres la Vérité de ce Mystère.

Alors, moi, Encoh, je lui répondis :

Le Seigneur est sur le point de faire une Nouvelle œuvre sur la Terre. Je l’ai vu dans une vision.

Je t’ai parlé du temps de mon père Jared, de ceux qui, nés du Ciel, avaient cependant transgressé la Parole du Seigneur.

Voici : Ils commettent l’iniquité, et ils ont transgressé les Ordonnances, et habitaient avec les femmes des hommes, et engendraient avec elles une postérité infâme.

Pour ce crime, une Grande Catastrophe surviendra sur Terre ; un Déluge l’inondera et la dévastera pendant une Année.

Cet Enfant qui vous est né survivra seul à ce Grand Cataclysme avec ses trois fils.

Quand tout le Genre Humain sera détruit, lui seul sera sauvé.

Et ses descendants enfanteront sur la Terre des géants, non pas nés de l’esprit, mais de la chair.

La Terre sera donc châtiée, et toute corruption sera lavée.

C’est pourquoi, apprends à ton fils Lamech, que le fils qui lui est né est véritablement son fils ;

qu’il l’appelle du Nom de Noah, parce qu’il vous sera survivant. Lui et ses fils ne participeront point à la corruption, et se garderont des péchés qui couvriront la face de la Terre.

Malheureusement, après le Déluge, l’iniquité sera encore plus grande qu’auparavant ; car je sais ce qui doit arriver ;

le Seigneur lui-même m’en a révélé tous les Mystères, et j’ai pu lire dans les Tables du Ciel.

J’y ai lu que les générations succéderont aux générations jusqu’à ce que se lève la race sainte, jusqu’à ce que le crime

et l’iniquité disparaissent de la face de la Terre, jusqu’à ce que tous participent à la Justice. (ISSAYAH chap 54, chap 4 et chap 5:1; PSAUMES 1, 2, 110, 45, 87; APOC DE JEAN chap 4 et chap 5, chap 7, chap 14, chap 15, chap 21 et chap 22)

Et maintenant, ô mon fils, va et annonce à ton fils Lamech, Que l’enfant qui lui est né est véritablement son fils, et qu’il n’y a aucune fraude dans sa naissance.

Et quand Mathusala eut entendu les paroles de son père Hénoch, qui lui avait révélé tous les Mystères, il s’en retourna plein de confiance, et appela l’enfant du Nom de Noah, parce qu’il devait être la Consolation de la Terre après la Grande Catastrophe.

Voici un autre livre qu’Enoch écrivit pour son fils Mathusala, et pour ceux qui doivent venir après lui, et conserver ainsi que lui la Parole et la simplicité de leurs mœurs.

Vous qui souffrez, attendez avec patience le Momentles pécheurs auront disparu, et la puissance des méchants aura été anéantie ; attendez que le péché se soit évanoui de la Terre ; car leur noms seront effacés des saints Livres, leur race sera détruite, et leurs esprits seront tourmentés. Ils crieront, ils se lamenteront dans un désert invisible, et brûleront dans un feu qui ne se consumera jamais. (ISSAYAH chap 60, chap 61, chap 62, chap 66; Apoc de Jean chap 14:1-12, chap 15)

Là aussi j’ai aperçu comme une Nuée, que mes yeux ne pouvaient pénétrer ; car de sa partie inférieure on ne pouvait distinguer sa partie supérieure. J’y vis aussi la flamme d’un feu ardent, semblable à de brillantes montagnes, agitées par un tourbillon et poussées à droite et à gauche.

Et j’interrogeai un des saints Anges qui étaient avec moi, et je lui dis : Quelle est cette splendeur ?

Ce n’est point le Ciel que je vois, c’est évidemment la flamme d’un vaste foyer ; j’entends des cris de douleurs, des cris de désespoir.

Et il me répondit : Là, dans ce lieu que tu vois, sont tourmentés les esprits des pécheurs et des blasphémateurs, de ceux qui se sont mal conduits, qui ont perverti ce que Ilohim avait dit par la bouche de Ses prophètes.

Car on conserve dans le Ciel la Liste de leurs noms et de leurs mauvaises œuvres ; et les Anges en prennent connaissance, et ils savent les Châtiments qui leur sont réservés ;

ils savent aussi ce qui est réservé à ceux qui ont crucifié leur chair, et qui ont été persécutés par les hommes méchants ; à ceux qui ont aimé leur Ilohim, qui n’ont point mis leur affliction dans l’or et dans l’argent, qui, loin de livrer leur corps aux voluptés de ce monde, ont tourmenté leurs corps par des supplices volontaires.

A ceux qui, depuis le Jour de leur naissance, n’ont point ambitionné les richesses terrestres, mais se sont regardés comme un esprit voyageur sur la Terre.

Telle a été leur conduite, et cependant Ilohim les a bien éprouvés ! mais leurs esprits ont toujours été trouvés purs et innocents, et prêts à bénir le Seigneur ; J’ai consigné dans Mes Livres toutes les Récompenses qu’ils auront méritées, pour avoir aimé les Choses Célestes plus qu’eux-mêmes.

Voici ce que Ilohim dit : Quand ils étaient persécutés par les méchants, couverts d’opprobres et d’injures, ils ne cessaient de Me louer.

Maintenant J’élèverai leurs esprits jusqu’au Séjour de la Lumière ; Je transformerai ceux qui sont nés dans les ténèbres, et qui n’ont point rapporté à eux la gloire que leur foi leur avait méritée.

Je conduirai dans le Séjour des Splendeurs ceux qui aiment Mon Nom, Je les ferai asseoir sur des Trônes de Gloire, Je les ferai tressaillir d’une Joie éternelle ; car le Jugement de Ilohim est rempli d’équité.

Il donnera à ces fidèles une Demeure fortunée ;

quant à ceux qui sont nés dans les ténèbres, ils se verront précipités dans les Ténèbres,

pendant que les justes jouiront d’un bonheur sans mesure.

Les pécheurs en les voyant pousseront des cris de désespoir,

tandis que les justes vivront dans la Splendeur et la Gloire, et éprouveront à jamais la Vérité des Promesses d’Un Ilohim qu’ils ont aimé.

Fin de la vision du prophète Hénoch.

Que la Bénédiction et la Grâce du Seigneur descendent sur ceux qui L’aiment.

Ainsi soit-il.

-------------------------------------------------------------------------------

LE 30 OCTOBRE 2023

ISSAYAH chap 33:17, chap 43, chap 54, chap 62, OSHEYAH chap 2:16, PSAUMES 1, 2, 110, 45, 50, 91, 87, 133, 17:15, 16:5; JOËL chap 2:15-16, APOCALYPSE DE JEAN chap 12, chap 19, chap 18:21, chap 21 et chap 22

LE CANTIQUE DES CANTIQUES

1:1 CANTIQUE DES CANTIQUES. DE SALOMON.

2 QU'IL M'EMBRASSE AVEC LES BAISERS DE SA BOUCHE ! CAR TON AMOUR EST MEILLEUR QUE LE VIN, TES PARFUMS ONT UNE ODEUR SUAVE, TON NOM EST UNE HUILE épandue; C'EST POURQUOI LES JEUNES FILLES T'AIMENT.

4 ENTRAÎNE-MOI après TOI, COURONS ! LE ROI M'A FAIT ENTRER DANS SES APPARTEMENTS;

NOUS TROUVERONS DE L'Allégresse ET DE LA JOIE EN TOI ! NOUS NOUS RAPPELLERONS TON AMOUR PLUS QUE LE VIN, CEUX QUI ONT DE LA DROITURE T'AIMENT.

Poème 1

L'EPOUSE

JE SUIS DE PEAU bronzée, MAIS GRÂCIEUSE, FILLES DE JERUSALEM, COMME LES TENTES DE Cédar, COMME LES PAVILLONS DE SALOMON.

NE REGARDEZ PAS à MOI, QUE JE SUIS DEVENUE DE TEINT basané : PARCE QUE LE SOLEIL M'a brûlée; LES FILS DE MA Mère se sont irrités CONTRE MOI, ILS M'ONT MISE GARDIEN DANS LES VIGNES, MAIS MA VIGNE à MOI, JE NE L'AI PAS gardée. (ISSAYAH chap 27)

7 DIS-MOI, Ô TOI QUE MON COEUR AIME, Où TU FAIS PAÎTRE TES BREBIS, Où TU LES FAIS REPOSER à MIDI, POURQUOI DEVIENDRAIS-JE COMME UNE protégée PARMI LES TROUPEAUX DE TES COMPAGNONS ?

LE CHOEUR

8 SI TU NE LE CONNAIS PAS PAR TOI-MÊME, Ô LA PLUS BELLE DES FEMMES, SORS TOI derrière LES TRACES DU TROUPEAU, ET FAIS PAÎTRE TES CHEVREAUX près DES TENTES DES BERGERS.

L'EPOUX

9 AH MA CAVALE, AUX CHEVAUX DES CHARS DE PHARAON, JE TE COMPARE, Ô MA bien-aimée.

10 TES JOUES SONT BELLES, ENTRE LES PENDANTS D'OREILLES, ET TON COU AVEC LES COLLIERS.

11 NOUS TE FERONS DES CHAÎNES ΕΝ OR, pointillées D'ARGENT.

L'EPOUSE

12 TANDIS QUE LE ROI EST ASSIS à SA TABLE, MON NARD déverse SON PARFUM. 

13 UN SACHET DE MYRRHE EST POUR MOI MON bien-aimé, IL REPOSE ENTRE MES SEINS.

14 MON bien-aimé EST POUR MOI UNE GRAPPE DE CYPRE, DANS LES VIGNES D'ENGADDI.

L'EPOUX

15 OUI, TU ES BELLE, Ma bien-aimé, OUI, TU ES BELLE ! TES YEUX SONT COMME DES COLOMBES !

L'EPOUSE

16 OUI, TU ES BEAU, MON bien-aimé, OUI, TU ES CHARMANT ET NOTRE LIT EST UN LIT DE VERDURE.

L'EPOUX

17 LES POUTRES DE NOS MAISONS SONT DE cèdre, NOS LAMBRIS DE cyprès.

L'EPOUSE

2:1 JE SUIS LE NARCISSE DU SARON, ET LE LIS DES Vallées.

L'EPOUX

2 COMME LE LIS AU MILIEU DES épines, AINSI EST Ma bien-aimée PARMI LES JEUNES FEMMES.

L'EPOUSE

3 COMME UN POMMIER AU MILIEU DES ARBRES DE LA FORÊT, AINSI EST MON bien-aimé PARMI LES JEUNES HOMMES.

J'ai désiré SON OMBRE, ET JE ME SUIS ASSISE SOUS ELLE, ET SON FRUIT EST DOUX à MON PALAIS.

4 IL M'A FAIT ENTRER DANS SON CELLIER, ET LA Bannière QU'IL lève SUR MOI, C'EST L'AMOUR.

5 SOUTENEZ-MOI AVEC DES GÂTEAUX fortifiés, FORTIFIEZ-MOI AVEC DES POMMES, PARCE QUE JE SUIS blessée PAR L'AMOUR.

6 SA MAIN GAUCHE EST EN DESSOUS DE MA TÊTE, ET SA DROITE M'ENLACE.

L'EPOUX

7 JE VOUS EN JURE, FILLES DE JERUSALEM, PAR LES GAZELLES ET LES BICHES DES CHAMPS, 

N'éveillez PAS, NE réveillez PAS MON AMOUR, JUSQU'à CE QU'ELLE LE VEUILLE.

Poème II

L'EPOUSE

8 J'ENTENDS LA VOIX DE MON bien-aimé ! VOICI QU'IL VIENT, BONDISSANT SUR LES MONTAGNES, SAUTANT SUR LES COLLINES.

9 MON bien-aimé EST SEMBLABLE à LA GAZELLE OU AU AU FAON DES BICHES.

VOICI, IL SE TIENT derrière NOTRE MURAILLE, IL REGARDE PAR LA FENÊTRE, IL émerge à TRAVERS LE TREILLIS.

10 MON bien-aimé A PRIS LA PAROLE, ET IL ME DIT : "Lève-toi, MA bien-aimée, MA BELLE, ET VIENS ! 

PARCE QUE, VOICI QUE L'HIVER EST FINI, LA PLUIE a cessé, ELLE EST PARTIE.

12 LES FLEURS AU PAYS SONT APPARUES, LE TEMPS DES CHANTS EST arrivé, ET LA VOIX DE LA TOURTERELLE S'EST FAIT ENTENDRE DANS NOS CAMPAGNES; LE FIGUIER a formé SES FRUITS NAISSANTS, LES VIGNES AVEC LES FLEURS DES RAISINS déversent LEURS PARFUMS. Lève-toi, MA bien-aimée, MA BELLE, ET VIENS !

14 OH ! MA COLOMBE, QUI TE TIENS DANS LA FENTE DU ROCHER, DANS L'ABRI DES PAROIS escarpées, MONTRE-MOI TON VISAGE, FAIS-MOI QUE J'ENTENDE TA VOIX; PARCE QUE TA VOIX EST DOUCE, ET TON ASPECT EST BEAU.

15 ATTRAPEZ POUR NOUS LES RENARDES, LES PETITES RENARDES, QUI RAVAGENT LES VIGNES, PARCE QUE, NOS VIGNES SONT EN FLEURS.

16 MON bien-aimé APPARTIENT à MOI, ET MOI à LUI, IL FAIT PAÎTRE PARMI LES LIS.

17 JUSQU'à CE QUE LA BRISE DU JOUR ARRIVE ET QUE LES OMBRES PARTENT, REVIENS MON bien-aimé, DEVIENS SEMBLABLE à UNE GAZELLE OU AU FAON DE LA BICHE AU-DESSUS DES MONTAGNES brisées.

3:1 LA NUIT, SUR MON LIT, J'ai cherché CELUI, QUE MON COEUR AIME, JE L'ai cherché, ET JE NE L'AI PAS trouvé, 

JE VAIS ME LEVER MAINTENANT, JE VAIS PARCOURIR LA VILLE, LES marchés, ET LES PLACES, JE VAIS CHERCHER CELUI, QUE MON COEUR AIME, JE L'ai cherché, ET JE NE L'AI PAS trouvé.

3 LES GARDES M'ont trouvée, CEUX QUI FONT LA RONDE DANS LA VILLE.: "AURIEZ-VOUS VU CELUI, QUE MON COEUR AIME ?"

4 A PEINE LES AVAIS-JE dépassés, QUE J'ai trouvé CELUI QUE MON COEUR AIME, JE L'ai attrapé, ET JE NE L'AI PAS laissé, JUSQU'à CE QUE JE L'aie amené DANS LA MAISON DE MA Mère, ET DANS LA CHAMBRE DE CELLE QUI M'a enfantée.

L'EPOUX

5 JE VOUS EN JURE, FILLES DE JERUSALEM, PAR LES GAZELLES ET PAR LES BICHES DU CHAMP, N'éveillez PAS, NE réveillez PAS MON AMOUR, JUSQU'à CE QU'ELLE LE VEUILLE.

6 QUI EST CELLE-CI, CELLE QUI MONTE DU désert, COMME UNE COLONNE DE Fumée, parfumée DE MYRRHES ET D'ENCENS, DE TOUTE POUDRE AROMATIQUE DES MARCHANDS DE MYRRHES.

7 VOICI, LE LIT DE SALOMON, AUTOUR DE LUI SONT SOIXANTE HOMMES FORTS, DES FORTS D'ISRAÏL, TOUS CEUX-là TIENNENT UN GLAIVE, entraînés à LA GUERRE, CHACUN A SON GLAIVE SUR SA HANCHE, à CAUSE DES TERREURS DE LA NUIT.

8 LE ROI SALOMON A FAIT POUR SA PERSONNE UN TRÔNE, EN BOIS DU LIBAN.

IL EN A FAIT LES COLONNES D'ARGENT, LE BALDAQUIN D'OR, LE Siège DE POURPRE, LE FOND EST UNE BRODERIE, SON intérieur était GARNI AVEC AMOUR PAR LES FILLES DE JERUSALEM.

11 SORTEZ, FILLES DE SION, ET REGARDEZ LE ROI SALOMON, AVEC SON Diadème, AVEC LEQUEL L'a couronné SA Mère LE JOUR DE SON MARIAGE, LE JOUR DE LA JOIE DE SON COEUR.

L'EPOUX

4:1 OUi, TU ES BELLE, MA bien-aimée, OUI, TU ES BELLE ! TES YEUX SONT COMME DES COLOMBES PARMI TES CHEVEUX bouclés, TES CHEVEUX SONT COMME UN TROUPEAU DE chèvres, QUI DESCENDENT DE LA MONTAGNE GALAAD.

2 TES DENTS SONT COMME UN TROUPEAU DE BREBIS TONDUES, QUI MONTENT DU LAVAGE, QUI TOUS DONNENT NAISSANCE à DES JUMEAUX, ET PARMI EUX IL N'Y EN A PAS SANS ENFANTS.

3 TES lèvres SONT COMME UNE BANDE ROUGE, ET TES DISCOURS SONT GRÂCIEUX; TES JOUES SONT COMME UN MORCEAU DE ROSE PARMI TES CHEVEUX bouclés,

4 TON COU EST COMME LA TOUR DE DAVID, QUI EST BÂTIE POUR L'ARMURERIE, SUR LAQUELLE SONT SUSPENDUS MILLE BOUCLIERS allongés, TOUS SONT DES BOUCLIERS DE PUISSANTS; 

5 TES DEUX SEINS SONT COMME DEUX JUMEAUX, DES FAONS DE GAZELLE, QUI PAISSENT PARMI LES LIS.

6 JUSQU'à CE QUE SOUFFLE LA BRISE DU JOUR, ET QUE LES OMBRES PARTENT, MOI, J'IRAI à LA MONTAGNE DE LA MYRRHE, à LA COLLINE DE L'ENCENS.

7 TU ES TOUT entière BELLE, MA bien-aimée, ET IL N'Y A PAS DE TACHE EN TOI !

8 AVEC MOI, DU LIBAN, Mariée, DU LIBAN, VIENS AVEC MOI, REGARDE DU SOMMET DU AMANA, DU SOMMET DU SEÏR (EN GREC : DU SENEIR), ET DE L'HERMON, ET DES tanières DES LIONS, ET DES MONTAGNES DES léopards.

2 TU as blessé MON COEUR, MA SOEUR, Mariée, TU as blessé MON COEUR AVEC UN SEUL DE TES REGARDS, AVEC UNE BOUCLE DE TES CHEVEUX DE TON COU.

3 COMBIEN BEAU EST TON AMOUR, MA SOEUR, Mariée ! COMBIEN MEILLEUR EST TON AMOUR QUE LE VIN. ET L'ODEUR DE TES PARFUMS QUE TOUS LES AROMES !

11 TES lèvres, Mariée, DISTILLENT COMME LE NID D'ABEILLE LE MIEL ET DU LAIT EST SOUS TA LANGUE, ET L'ODEUR DE TES VÊTEMENTS EST COMME L'ODEUR DE L'ENCENS.

12 UN JARDIN fermé EST MA SOEUR, MA Mariée, UNE FONTAINE fermée, UNE SOURCE scellée.

13 TES POUSSES SONT UN PARADIS DE ROSES, AVEC DES FRUITS  précieux, DU CYPRE AVEC DU NARD, LE NARD ET LE SAFRAN, LA CANNELLE ET LE CINNAMOME, AVEC TOUS LES ARBRES POUR L'ENCENS, DES MYRRHES ET DE L'aloès, AVEC TOUS LES PARFUMS DE PREMIER CHOIX, 

15 SOURCE DES JARDINS, PUITS DE L'EAU VIVE, ET DES RUISSEAUX QUI COULE DU LIBAN.

L'EPOUSE

18 Lève-toi, VENT DU NORD ET VIENS, VEND DU SUD, SOUFFLEZ SUR MON JARDIN, POUR QUE SES PARFUMS se déversent. QU'IL VIENNE MON bien-aimé DANS SON JARDIN, ET QU'IL MANGE DE SES FRUITS EXQUIS !

L'EPOUX

5:1 JE SUIS VENU DANS MON JARDIN, MA SOEUR, Mariée, J'AI CUEILLI MA MYRRHE AVEC MES PARFUMS, ; J'ai mangé DE MA NIDATION D'ABEILLE AVEC MON MIEL; J'AI BU MON VIN AVEC MON LAIT ! .... AMIS, MANGEZ, BUVEZ, OUI, MES bien-aimés, BUVEZ ABONDAMMENT. (ISSAYAH chap 51, JOËL chap 4, ISSAYAH chap 7)

Poème IV

L'EPOUSE

1 JE DORS, MAIS MON COEUR VEILLE....LA VOIX DE MON bien-aimé résonne : "OUVRE-MOI, MA SOEUR, MA bien-aimée, MA COLOMBE, MON Immaculée, CAR MA TÊTE EST COUVERTE DE Rosée, LES BOUCLES DE MES CHEVEUX DES GOUTTES DE LA NUIT. JE me suis déshabillé DE MA TUNIQUE, COMMENT LA REMETTRAIS-JE à NOUVEAU ? J'ai lavé MES PIEDS, COMMENT LES SALIRAIS-JE à NOUVEAU ?"

4 MON bien-aimé A MIS SA MAIN DEDANS, DANS LE TROU DE LA SERRURE DE LA PORTE, ET MES ENTRAILLES se sont ébranlées POUR LUI.

5 MOI, JE ME SUIS levée POUR OUVRIR à MON bien-aimé, ET DE MES MAINS COULAIT DE LA  MYRRHE, DE MES DOIGTS DES GOUTTES DE MYRRHE, SUR LA poignée DU VERROU.

6 MOI, J'AI OUVERT à MON bien-aimé, MAIS MON bien-aimé s'est retiré, IL EST PARTI. JE RENDAIS L'ÂME, TANDIS QU'IL ME PARLAIT. JE L'ai recherché, ET JE NE L'AI PAS trouvé, JE L'ai appelé, MAIS IL NE M'A PAS répondu.

LES GARDES M'ont trouvée, CEUX QUI FONT LA RONDE DANS LA VILLE; ILS M'ont frappée, ILS M'ont blessée, LES GARDES DES MURS M'ont enlevé MON MANTEAU.

8 JE VOUS EN CONJURE, FILLES DE JERUSALEM, SI VOUS TROUVEZ MON bien-aimé, QUE LUI DIREZ-VOUS ? ... QUE JE SUIS MALADE D'AMOUR !

LE CHOEUR

9 EN QUOI DONC TON bien-aimé EST-IL différent QU'UN AUTRE bien-aimé, Ô LA PLUS BELLE DES FEMMES ?

EN QUOI DONC TON bien-aimé EST-IL différent QU'UN AUTRE bien-aimé, POUR QUE TU NOUS CONJURES DE LA SORTE ?

L'EPOUSE

10 MON bien-aimé EST FRAIS ET VERMEIL, IL SE DISTINGUE ENTRE DIX MILLE. (LIVRE D'HENOCH)

SA TÊTE EST DE L'OR, DE L'OR PUR, SES BOUCLES DE CHEVEUX DES RAMEAUX DE PALMIER, NOIRS COMME LE CORBEAU, 

12 SES YEUX SONT COMME DES COLOMBES SUR LES COURS D'EAU, lavés AVEC DU LAIT, QUI SONT ASSORTIS COMME DES PIERRES DE NIDIFICATION.

13 SES JOUES SONT COMME DES PARTERRES DE PARFUMS, COMME DES AIRES DE BATTAGE DE PLANTES ODORANTES,

SES lèvres SONT COMME DES LIS, QUI DISTILLENT DE LA MYRRHE EXQUISE.

14 SES MAINS SONT DES BAGUES EN OR, GARNIES DE PIERRES DE THARSIS, SON VENTRE EST UNE MASSE D'IVOIRE, COUVERTE DE SAPHIRS.

15 SES JAMBES SONT DES COLONNES D'ALBÂTRE, posées SUR DES BASES D'OR PUR. 

SON ASPECT EST COMME LE LIBAN, EXCELLENT, SANS RIVAL COMME LE Cèdre.

16 SES DISCOURS NE SONT QUE DOUCEUR, ET LUI TOUT ENTIER EST désirable.

LUI EST MON bien-aimé, ET LUI EST MON AMI, FILLES DE JERUSALEM.

LE CHOEUR

6:1 Où est allé TON bien-aimé, Ô LA PLUS BELLE DES FEMMES ? DE QUEL côté TON bien-aimé s'est-IL tourné, POUR QUE NOUS LE RECHERCHIONS AVEC TOI ?

L'EPOUSE

2 MON bien-aimé EST DESCENDU DANS SON JARDIN, AUX PARTERRES DES PARFUMS, POUR PAÎTRE DANS LES JARDINS, ET POUR QU'IL RAMASSE DES LIS.

3 MOI JE SUIS à MON bien-aimé, ET MON bien-aimé EST à MOI, IL FAIT PAÎTRE PARMI LES LIS.

Poème V

L'EPOUX

4 TU ES BELLE, MA bien-aimée, COMME THIRSA, GRÂCIEUSE COMME JERUSALEM, REDOUTABLE COMME UNE Armée AVEC DES étendards.

5 Détourne TES YEUX DE DESSUS DE MOI, PARCE QU'ILS M'ont étonné !

TES CHEVEUX SONT COMME UN TROUPEAU DE chèvres, QUI DESCENDENT DE LA MONTAGNE DE GALAAD.

6 TES DENTS SONT COMME UN TROUPEAU DE BREBIS, QUI MONTENT DU BAIN, QUI ENFANTENT TOUJOURS DES JUMEAUX, ET IL N'Y A PAS UN SANS ENFANTS PARMI EUX,

7 TES JOUES SONT COMME UN MORCEAU DE ROSE PARMI TES CHEVEUX bouclés.

8 IL Y A SOIXANTE REINES, ET QUATRE-VINGT CONCUBINES, ET DES JEUNES FILLES INOMBRABLES

9 MAIS, UNE EST MA COLOMBE, MON Immaculée (αμωμητη μου), CELLE-CI EST L'UNIQUE DE SA Mère, ELLE EST L'élue DE CELLE QUI L'a enfantée. (UNE EST MA COLOMBE : MIA !) (ISSAYAH chap 66, APOC DE JEAN chap 12)

LES JEUNES FEMMES L'ONT VUE ET L'ont complimentée; LES REINES ET LES CONCUBINES L'ONT VUE ET L'ont louée :

10 "QUELLE EST CELLE-CI QUI BRILLE COMME L'AURORE, BELLE COMME LA LUNE, QUI BRILLE COMME LE SOLEIL, REDOUTABLE COMME UNE Armée AVEC DES étendards"? (ISSAYAH chap 60, PSAUME 110, APOC DE JEAN chap 1:13, chap 10, chap 12:1-2, chap 19:11, chap 21 et chap 22)

11 JE SUIS DESCENDU DANS LE JARDIN DES NOYERS, POUR VOIR LES JEUNES POUSSES DE LA Vallée, POUR VOIR SI LA VIGNE a germé, SI LES ROSIERS ONT FLEURI.

12 JE NE SAIS, MAIS MON AMOUR M'A FAIT MONTER SUR LES CHARS DE MON PEUPLE, EN SOUVERAIN !

LE CHOEUR

7:1 REVIENS, REVIENS, SULAMITE ! REVIENS, REVIENS, AFIN QUE NOUS TE REGARDIONS.

L'EPOUX

QU'ALLEZ-VOUS VOIR CHEZ LA SULAMITE; COMME UNE DANSE DE DEUX Armées ?

LE CHOEUR

2 QUE TES PAS SONT BEAUX AVEC TES SANDALES, FILLE DU SOUVERAIN ! 

LA COURBE DE TES FLANCS EST COMME UN COLLIER, oeuvré PAR LES MAINS D'UN ARTISTE.

3 TON NOMBRIL EST UN cratère ARRONDI, où LE VIN aromatisé NE MANQUE PAS. TON VENTRE EST UN MONCEAU DE blé, clôturé DE LIS.

4 TES DEUX SEINS SONT COMME DES JUMEAUX DEUX FAONS D'UNE BICHE.

5 TON COU EST COMME UNE TOUR D'IVOIRE, TES YEUX SONT COMME LES PISCINES D'Hésébon, près DE LA PORTE DE BATH-RABBIM.

TON NEZ EST COMME LA TOUR DU LIBAN, QUI REGARDE VERS DAMAS.

6 TA TÊTE SUR TOI EST COMME LE CARMEL (LA MONTAGNE DE YAHWEH ILOHIM, AVEC LE Prophète ELIYAH),

LA CHEVELURE DE TA TÊTE EST COMME LA POURPRE : LE ROI est attaché à TES CHEVEUX bouclés.

L'EPOUX

7 QUE TU ES BELLE, QUE TU ES agréable, MON AMOUR, à CAUSE DES Délices !

8 TA HAUTEUR RESSEMBLE à UN PALMIER, ET TES SEINS à SES GRAPPES.

9 J'AI DIT : JE MONTERAI SUR LE PALMIER, J'EN SAISIRAI LES régimes. 

ET VOICI QUE TES SEINS SERONT COMME LES GRAPPES DE LA VIGNE, ET LE PARFUM DE TON SOUFFLE COMME DES POMMES.

10 ET TES DISCOURS COMME LE BON VIN, 

L'EPOUSE

QUI COULE AVEC agrément POUR MON bien-aimé, ET QUI FONT QUE LES lèvres PARLENT DE CEUX QUI DORMENT.

11 MOI, JE SUIS à MON bien-aimé, ET SON Désir EST SUR MOI.

12 VIENS, MON bien-aimé, SORTONS DANS LES CHAMPS, PASSONS LA NUIT DANS LES VILLAGES.

13 QU'ON s'éveille LE MATIN DANS LES VIGNOBLES, QUE NOUS VOYIONS SI LA VIGNE a germé, SI LES FLEURS DU RAISIN SE SONT OUVERTES, SI LES ROSIERS ONT FLEURI, là JE DONNERAI MON AMOUR à TOI.

14 LES MANDRAGORES répandent LEUR PARFUM, ET DANS NOS PORTES SONT CHAQUE SORTE DES FRUITS PLAISANTS. LES NOUVEAUX ET LES ANCIENS, QUE J'ai gardé, MON bien-aimé, POUR TOI.

8:1 OH QUE N'ES-TU UN Frère POUR MOI, QUI aurait allaité AUX MAMELLES DE MA Mère !

TE RENCONTRANT DEHORS, JE T'EMBRASSERAIS, ET ILS NE ME mépriseraient PAS.

2 JE T'amènerai, JE T'INTRODUIRAIS DANS LA MAISON DE MA Mère, POUR QUE TU M'ENSEIGNES; 

ET JE TE FERAIS BOIRE DU VIN aromatisé, DE LA LIQUEUR DE MON ROSIER.

3 SA MAIN GAUCHE EST SOUS MA TÊTE, ET SA MAIN DROITE M'ENLACE.

L'EPOUX

4 JE VOUS EN CONJURE, FILLES DE JERUSALEM, N'éveillez PAS, NE réveillez PAS LA bien-aimée, JUSQU'à CE QU'ELLE LE VEUILLE.

LE CHOEUR

5 QUELLE EST CELLE-CI QUI MONTE DU désert, appuyée SUR SON bien-aimé ?

L'EPOUX

MOI, JE T'ai réveillée SOUS LE POMMIER, là, TA Mère T'a enfantée; là, ELLE T'a enfantée, CELLE QUI T'A FAIT NAÎTRE.

6 METS-MOI COMME UN SCEAU SUR TON COEUR, COMME UN SCEAU SUR TON BRAS, PARCE QUE L'AMOUR EST PUISSANT COMME LA MORT, LA JALOUSIE EST INFLEXIBLE COMME LE Chéol.

SES FLAMMES  SONT COMME DES  FLAMMES DE FEU, UNE FLAMME DE YAHWEH.

7 BEAUCOUP D'EAUX NE SAURAIENT éteindre L'AMOUR, NI DES FLEUVES NE PEUVENT LA NOYER.

SI QUELQU'UN DONNAIT TOUS LES BIENS DE SA MAISON POUR L'AMOUR, ILS LES mépriseraient entièrement.

-----------------

APPENDICES

8 NOUS NOUS AVONS UNE PETITE SOEUR, QUI N'A PAS DE MAMELLES; QUE FERONS-NOUS à NOTRE SOEUR, LE JOUR où IL SE FERA POUR ELLE UNE PAROLE ?

9 SI IL Y A UNE MURAILLE, NOUS BÂTIRONS SUR ELLE UN PALAIS D'ARGENT, SI IL Y A UNE PORTE, NOUS LA sécuriserons TOUT AUTOUR AVEC DES PLANCHES DE Cèdre.

10 - MOI, JE SUIS UNE MURAILLE, ET MES SEINS SONT COMME DES TOURS; AUSSI SUIS-JE, à SES YEUX, COMME CELLE QUI TROUVE LA PAIX.

11 SALOMON AVAIT UNE VIGNE, à BAAL-HAMON, IL REMIT LA VIGNE à DES GARDIENS, ET DE SON FRUIT CHACUN DEVAIT LUI APPORTER MILLE SICLES D'ARGENT.

12 - MA VIGNE EST DEVANT MOI :LES MILLE pièces QU'ELLES SOIENT à TOI, OH SALOMON, ET DEUX CENT POUR CEUX QUI GARDENT SON FRUIT.

13 OH TOI, QUI EST ASSISE SUR LES JARDINS, MES COMPAGNONS PRÊTENT L'OREILLE à TA VOIX, FAIS-MOI QUE JE L'ENTENDE.

14 PARS, MON bien-aimé, ET DEVIENS SEMBLABLE à LA GAZELLE, OU AU FAON DES BICHES, SUR LES MONTAGNES ODORANTES !

 

 

 

 

 

 

 

 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site