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Mer Morte ! et Mer Rouge !! Similitudes?!MIRACLES ENCORE AUJOURD'HUI PROUVéS ! RUSHALIMU !

 

Pi - Pi Ramsès ou Ramesse ou Per-Ramsès est le nom d'une ancienne cité perdue de l'Egypte. Son nom signifie littéralement Maison de Ramsès, et est mentionné dans la Bible que la ville de dépôt Piton et Ramsès, le lieu de naissance de Moïse et le point de départ de la migration des personnes juifs en Egypte.

Les récentes études archéologiques ont permis de découvrir le site de cette ancienne ville sur une succursale de la disparition du Nil dans le delta. Il est situé dans le village de Kathana-Quantir 100 km au nord-est du Caire. Il a été constaté une grande équipe capable de 2 hectares et accueillir 500 chevaux, et aussi le pied d'une grande statue de Ramsès II.

Pi-Ramsès s'étendait sur une vaste zone de 30 km carrés.

Il est à quelques km au nord du site Avaris, à qui peut-être venus à être élargi en y incluant, comme il est Avaris dans le Nouveau Royaume Egypte d'une zone franche où l'ordre établi habiru de Palestine.

Le ville a été construite après 1.300 en Colombie-Britannique, le territoire sous le contrôle de Paramsès, vizir de Pharaon Haremhab, qui devient alors le nom du pharaon Ramsès I.Pharaon Seti I élargira le premier noyau de la ville, dont le temple du dieu Seth situé dans les ruines de l'ancienne ville de Avaris occupés par des populations d'habiru utilisés comme travailleurs de la construction ( en cette période, on peut faire remonter à la naissance de Moïse. Dans le prochain pharaon Ramsès II sera la grande expansion de la ville à sa taille maximale. Pi-Ramsès était alors la capitale de l'Egypte ancienne, dans tous les souverains Ramendi de Ramsès I Ramsès II.

Il a été abandonné au début du XX dynastie égyptienne, lorsque la branche du Nil est séché, et toutes les pierres et les statues des dieux ont été transférés à la nouvelle capitale, Tanis situé plus au nord.

Selon le Livre, des Hébreux ont été réduits en esclavage pour construire la capitale du royaume de Ramses (Exode ch1,11).

Lien :

http://translate.google.be/translate?hl=fr&sl=it&u=http://it.wikipedia.org/wiki/Pitom&ei=Sfw7St30NNiZjAf_-MQD&sa=X&oi=translate&resnum=1&ct=result&prev=/search%3Fq%3DPitom%2Bwikip%25C3%25A9dia%26hl%3Dfr%26rlz%3D1T4GGLJ_frBE316BE316

 

 

Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits "d'exécration" (20-19ème siècle avant notre ère, à la période où l'Égypte a vassalisé Canaan) sous le nom de Rushalimu. La prononciation exacte du nom égyptien ne ressort pas clairement des hiéroglyphes.

Il est à nouveau fait référence à Jérusalem à plusieurs occasions dans les tablettes de la chancellerie des pharaons Aménophis III et de son successeur, Akhenaton (vers 1350 av. J.-C.). Jérusalem y est décrite comme une petite ville, dirigée par un gouverneur, 'Adbi-Heba, vassal du pharaon.

L'archéologie montre que la ville de jérusalem est restée intacte, bien que très petite, ne couvrant que 3 à 4 hectares. La totalité de la population de royaume ne dépasse pas 1500 personnes. Malgré sa taille, Jérusalem était une ville importante politiquement qui exerce une influence sur les villes des environs. Un morceau d'une stèle égyptienne de cette époque a été retrouvé au nord des murs de la ville actuelle. Ces découvertes montrent l'importance de Jérusalem pour l’Égypte. Au-delà des murs de la cité, le roi de Jérusalem contrôle une région qui s'étend de Sichem au nord à Jéricho à l'est, vers la plaine côtière à l’ouest et peut-être jusqu'à Hébron au sud. Elle devient si puissante que des villes-états aussi loin qu'Ashkelon ont uni leurs forces pour vaincre le puissant roi de Jérusalem

 

La cave de Macpela ou Tombeau des Patriarches est situé à Hébron, en Cisjordanie et est célèbre dans l'ensemble du Moyen-Orient. Le nom hébreu renvoie à la fois à la disposition de sépulture biblique que les couples qui y sont enterrés.

Il s'agit d'une série de grottes situé dans le complexe, appelé par les musulmans à la mosquée d'Abraham, ou sanctuaire d'Abraham.

La structure est considérée comme le deuxième lieu sacré des juifs, mais est aussi vénéré par les musulmans car il est considéré comme le tombeau d'Abraham, Isaac et Jacob, et cela est aussi appelé le Tombeau des Patriarches.

 En 1.260 le Sultan Baïbars établi la domination des Mamelouks, les minarets ont été construits sur la structure de la grotte Macpela/ Mosquée Ibrahami à ce moment-là.

 

Hébron : HISTOIRE

Hébron est une des plus anciennes villes du Proche-Orient et l'un des sites habités en permanence plus de temps.

Les découvertes archéologiques apportent la date de sa fondation autour XXXV siècle (plus de 5000 ans).

La ville est mentionnée à plusieurs reprises dans le Pentateuque. En particulier, une grotte dans la partie inférieure de Hébron (en Genèse appelé Querce marbre) qui a été construit au premier siècle avant J.C., un gigantesque bâtiment, qui est le plus ancien édifice juif encore préservé dans son intégralité, est appelée La Cave Patriarches.

Comme le dit le Pentateuque, depuis l'installation de Juifs dans cette région avec le patriarche Abraham, à Hébron est devenu le principal centre de la tribu de Juda et de David a été couronné roi d'Israël à Hébron et a gouverné jusqu'à ce que la conquête de Jérusalem, où ensuite sa capitale.

Situé à côté de l'hôtel de ville de Hébron, Musée historique présente une collection d'artefacts de la période de Canaan et islamiques.

Chêne d'Abraham, aussi appelé Mamre chêne est un ancien arbre qui marque l'endroit où la tradition veut que le patriarche Abraham, à planter sa tente (Gen 18, 1, 23, 19). Il est estimé que le chêne a environ 5000 ans. En ville, il y a aussi une église avec un monastère adjacent dépend de l'Eglise orthodoxe russe.

 

Mount Sinaï avec ses 2.285 mètres de haut est le deuxième plus haut sommet en Egypte après le mont Catherine, qui est situé à environ 5 km au sud-ouest.

Au pied du Mont Sinaï, se trouve le monastère de Sainte Catherine, érigé par Justinien en 527, où selon la tradition, Dieu serait apparu à Moïse. Le monastère occupe une très suggestif, est la destination de pélerinages et les visites.

Le sommet de la montagne, il y a une chapelle orthodoxe-grecque, construite en 1934, sur les ruines d'une église du XVI è siècle, qui n'est pas ouvert au public.

Selon la tradition, la chapelle renferme la roche à partir de laquelle Dieu les Tables de la Loi.

A proximité se trouve la grotte de Moïse, où Moïse est censé avoir attendu de recevoir les tables des Dix Commandements.

 

Historique

La datation des Evénements de Moïse et les Israélites est encore source de débat entre chercheurs. Un historique de référence dans les textes bibliques est la chanson E51, 11 que le pharaon, en esclavage le peuple d'Israël, ont forcé à construire la ville de dépôt de Pitom et Ramses.

Le bâtiment date de l'époque de Pharaon, je Ramesse si elles ont été élargies et reconstruites par le neuveu de ce dernier Ramesse II (1290-1224). Plusieurs studosi de ce lieu Ramesse II que le pharaon oppresseur et Merenptah (1224-1222), son successeur, comme le pharaon de l'Exode, également considéré comme une preuve de l'exception stèle Merenptah qui énumère, parmi les peuples conquis même les Israélites.

Certaines personnes préfèrent à ce jour, les épisodes de l'Exode à l'expulsion des Hyksos, les pharaons d'Egypte sémites par Ahmose (envir. 1150-1525 avt J;C.)

 Les inondations universels.

L'histoire réunit deux histoires parallèles : l'un Yahwist, plein de couleur et de vie, l'autre un prêtre, plus précise et plus élaborée, mais plus arides.

Il existe différentes narations Babylonians sur le déluge, qui ont des similitudes avec le récit biblique. Le récit biblique ne semble pas dépendre de ces histoires, mais tire dans le même héritage : la mémoire d'un ou ou de plusieurs inondations de la vallée du Tigre et de l'Euphrate, où la tradition a élargie la taille d'un cataclysme universel  (confirmé par d'autres cultures dans d'autres régions).

 La tour de Babel (Genèse 11)

Chapitre 10, qui combine l'histoire du déluge et la tour de Babel est une table des peuples de l'Antiquité.

La tour a été construit selon les tours de l'ancienne sacré de plans que l'on trouve dans la Mésopotamie. Fabricants moitié, nous avons essayer de rencontrer le Seigneur, mais Yahwist la société voit d'un stupide orgueil.

 

 

La Mer Morte - Sodome et Gomorhe 

Las, ce terrible récit biblique ­ d'une intensité dramatique proche de celle du Déluge ­ vient d'être totalement réécrit en version géologique par les deux Anglais Graham Harris et Anthony Beardow, qui publient leurs travaux dans la dernière livraison du Quarterly Journal of Engineering, sérieuse publication de la société de géophysique de Londres. Avec la Bible, précisément l'Ancien Testament comme point de départ, les écrits du géographe grec Strabon (début du Ier siècle), quelques découvertes archéologiques en guise d'éclairage, et surtout une foultitude de données sur le sol et le sous-sol, voici le remake de l'histoire de la destruction de Sodome et de Gomorrhe.

Le feuilleton est rebaptisé: «Le premier épisode de liquéfaction de l'histoire judéo-chrétienne.» Il se déroule, selon les deux Anglais, précisément au nord-est de la péninsule de Lisan, qui sépare la mer Morte en deux bassins, en son endroit le plus étroit. En 1900 avant Jésus-Christ.

Là, courroux de Dieu ou pas, tous les ingrédients d'un cataclysme sont réunis. Sous la mer Morte, le prolongement de la grande faille du rift africain. Que des sédiments s'accumulent çà et là, et le terrain se comporte comme les touches d'un piano. Les failles qui bordent la mer vont jouer. Et c'est le tremblement de terre. Comme il y en a encore régulièrement de nos jours. Mais cette année-là, d'après les géologues, la magnitude est de 6 au minimum. La péninsule est dans l'épicentre. C'est la catastrophe. Le sol est saturé d'eau. Les couches d'argile, de limon, de gravier, qui par temps calme tiennent bien ensemble vont se séparer, céder: la plaine alluviale, se liquéfie littéralement. «Vous savez, c'est exactement comme quand on secoue trop fort une mayonnaise», explique Peter Styles, docteur en géophysique de l'université de Liverpool et membre du comité éditorial de la revue Quarterly Journal of Engineering. «C'est exactement ce qui s'est passé lors du dernier tremblement de terre de San Francisco, et à Mexico», poursuit-il. Mais le cauchemar géologico-biblique ne s'arrête pas là. Sodome et Gomorrhe engloutis vont sans doute aussi connaître l'incendie.

La région est truffée de bitume, ce mélange d'hydrocarbures qui se présente à l'état solide ou liquide. «Aujourd'hui, encore, on en voit flotter sur la mer Morte, confirme Jacques Connan, géochimiste d'Elf Aquitaine. Mais bien avant, du temps de Cléopâtre notamment, les Egyptiens en importaient de la mer Morte pour la momification (1).» Et le sel de l'histoire? Et l'horrible métamorphose de la femme de Loth? «Il y a des tas de colonnes de sel dans cette région. Vous pensez, ça fait 15 millions d'années que du sel se dépose dans le fond de la mer Morte. L'une d'elles devait ressembler à une silhouette de femme. C'est tout», affirme Peter Styles.

En tout cas, in fine, mettant bout à bout toutes leurs données géologiques, les deux Anglais invitent les archéologues à fouiller en un site précis: au fond du bassin nord (voir la carte ci-contre) de la mer Morte. Répondront-ils? «Je n'ima-gine pas un archéologue partir à la recherche de Sodome et de Gomorrhe. Même si j'admets qu'il y a des faits troublants», affirme Pierre de Miroschedji, directeur de recherches au CNRS, responsable de mission archéologique en Israël. De fait, plusieurs cités très anciennes, comme Bab edh-Dhra notamment ont été retrouvées, dans cette région. Les archéologues ont établi qu'il y a eu vers 2400 avant J.-C. ­ et ce fut un phénomène général en Palestine ­ une régression de la civilisation urbaine. «Les villes furent alors abandonnées au profit d'un mode de vie pastoral-nomade ou villageois, laissant peut-être des ruines bien visibles à des habitants ultérieurs.» Vers 1900 avant J.-C. par exemple? Un ange passe. «La Bible est un document historique, mais pas tous les récits qui la composent, rappelle Pierre de Miroschedji. Et si certains ont parfois un caractère étiologique, d'autres ont surtout un caractère exemplaire, illustrant la toute-puissance de Dieu. Il me semble que c'est le cas de Sodome et de Gomorrhe».

(1) Notamment in la Recherche, 28 décembre 1991.

 

   

 

Peut-on espérer retrouver un jour quelques vestiges des villes de la plaine anéanties à l’époque d’Abraham sous une pluie de soufre et de feu venant du ciel (Genèse 18:20; 19:24-26, 28)? Les Américains, jusqu’ici très optimistes à cet égard, semblent y avoir renoncé.

Au début du siècle, des chercheurs prospectèrent la vallée de Siddim, à l’extrême sud de la mer Morte, aux lieux mêmes indiqués par la Bible. On découvrit les vestiges d’une ville, encore appelée Tsoar. Mais ce n’était pas la Tsoar antique. Il s’agissait d’une cité moyen-âgeuse d’une certaine importance, peut-être bâtie sur l’emplacement de l’ancienne.

Aucune des quatre autres villes dont il est question dans Genèse 14:1 et 2, et parmi elles Sodome et Gomorrhe, ne furent découvertes.

Mais les travaux des géologues permettent de présumer que ces villes ont été enfouies sous les eaux de la mer salée après leur destruction. Au nord de la presqu’île de la Lisan qui entre largement dans la mer, la profondeur de la mer est de 400 mètres environ; au sud, la profondeur décroît rapidement pour atteindre 20, 15, 10 mètres et moins à mesure qu’on se rapproche du rivage méridional. Il convient de penser qu’avant la destruction des villes, au temps d’Abraham et de la guerre des rois, qui se déroula dans cette région, la mer Morte ne dépassait pas au sud les limites de la Lisan. Il y avait donc une vaste plaine, la plaine de Siddim, entre la mer et les collines du Néguev.

Dans son ouvrage: La Bible arrachée aux sables, Werner Keller rapporte: «Quand on se dirige en barque vers la pointe méridionale de la «mer du Sel», on peut, si le soleil est dans une position favorable, faire une découverte ahurissante: à quelque distance de la rive, des forêts que le sel a conservées se profilent nettement sous l’eau. Les troncs et les restes d’arbres semblent fort anciens. Sans doute les troupeaux de Lot se réfugiaient-ils à leur ombre, lorsqu’ils étaient encore verts et vivants. Car cette partie étonnamment plate de la mer Morte qui va de la presqu’île eL-Lisan jusqu’à l’extrémité méridionale était autrefois la vallée de Siddim ! La Bible l’affirme d’ailleurs sans équivoque: «Ils (les rois) se rassemblèrent dans la vallée de Siddim, qui est la mer du Sel» (Genèse 14:3)» (p. 71).

La géologie a pu dater avec une relative précision l’époque de la submersion de la vallée de Siddim, et, de ce fait, l’époque de la ruine des villes de Sodome et de Gomorrhe. Le savant américain Jack Finegan écrit: «Il semble que c’est vers 1900 av. J.-C. que se produisit le cataclysme... Une étude de tous les témoignages littéraires, géologiques et archéologiques permet de conclure que les villes de la plaine (Genèse 19:29) étaient situées dans une région à présent recouverte par des eaux qui envahirent lentement la partie méridionale de la mer Morte, et que leur destruction résulta d’un grand tremblement de terre, sans doute accompagné d’explosions, d’éclairs, de dégagements de gaz naturel et d’un incendie généralisé». (Cité par Werner Keller, La Bible arrachée aux sables, 1958, p. 73).

«Vers 1900 avant Jésus-Christ», souligne Werner Keller, donc au temps d’Abraham!

Sans doute, on ne retrouvera jamais Sodome et Gomorrhe. Mais en l’état actuel des recherches poursuivies depuis près d’un siècle, on peut approximativement présumer leur emplacement, et ce qui est particulièrement intéressant pour nous, c’est la confirmation que ces recherches apportent au temps que la Bible donne de la fin tragique des deux cités.

Nous pourrions multiplier les exemples. Tous, comme ceux que nous venons de citer, nous montreraient — si nous les laissions parler sans y rien mêler de notre imagination — combien la Bible est vraie. Sur le seul plan historique, la Bible mérite d’emporter notre adhésion autant, et plus sans doute, que n’importe quel ouvrage d’histoire.

 

 

Dans la Sidrah de Le'h-Lé'ha (Genèse, chap.14), la Torah nous raconte la guerre des quatre rois contre les cinq et leur victoire - qui leur permit d'emmener Loth en captivité. La Torah nous dit que cette guerre c'est déroulée dans la Vallée des Calcaires. C'est elle qui s'identifie avec ce que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de la Mer Morte.

La Mer Morte est l'une des plus grandes merveilles du monde. Cette mer, qui est en vérité un lac, tout entouré de terres fermes, est le plus riche trésor mondial de sels naturels. Tout le monde sait que l'eau de mer est salée, ce qui la rend impropre à la boisson. Lorsqu'il arrive par malheur qu'un navire sombre en haute mer, les rescapés sont en danger de mourir de soif, quoiqu'ils soient entourés de réserves d'eau illimitées.

La Mer Morte contient entre vingt-trois et vingt-cinq pour cent de sel. Nul être vivant ne peut subsister dans de telles conditions.

L'eau de mer contient, en moyenne, entre quatre et six pour cent de sels. Mais la Mer Morte, elle, en contient entre vingt-trois et vingt-cinq pour cent. Nul être vivant ne peut subsister dans de telles conditions. C'est ainsi que la vie est très richement représentée dans les océans, mais que, par contre, la Mer Morte est dépourvue entièrement, et non seulement de poissons, mais encore, d'algues. C'est ce qui lui a valu son nom de Mer Morte, que les Grecs lui ont donné. La Torah l'appelle, elle, la Mer de Sel ou la Mer de la Plaine - parce qu'elle se situe dans les plaines de Moab -, ou la Mer de l'Est - parce qu'elle se situe à l'est de Canaan. Les Arabes la dénomment : Mer de Tzoar ou Mer de Loth.

Les eaux de la Mer Morte sont d'une telle densité qu'un être humain ne peut y sombrer. Si un homme voulait s'amuser à traverser un espace donné de la Mer Morte à pied, il ne pourrait y réussir, car à l'instant même où il se sera enfoncé jusqu'aux bras, il subirait la poussée d'Archimède et se retrouvera dans la position du nageur. Après un tour de natation dans cette mer, il est recommandé de s'essuyer aussitôt soigneusement, si l'on ne veut se retrouver, en peu de temps, entièrement recouvert d'une sorte d'écume salée. Car l'eau s'évapore vite et l'énorme quantité de sels qu'elle contient en dissolution, se dépose sur le corps.

La Mer Morte n'a pas toujours été ce que nous connaissons aujourd'hui. La Torah nous raconte que le jour où Abraham décida de se séparer de Loth et lui laissa le choix de la région où il lui plairait de s'établir, celui-ci choisit les territoires aux environs de Sodome, qui fut « tel un jardin florissant avant que D.ieu n'ait détruit Sodome et Gomorrhe ». II y avait de l'eau à profusion et une végétation luxuriante ; elle était giboyeuse et poissonneuse à souhait.

C'est peut être la vie exceptionnellement riche dont ils jouissaient qui fut cause de la corruption des gens de Sodome et de toute cette région. Ils ne voulaient permettre à des étrangers de venir s'établir chez eux, et ils promulguaient des lois affreuses afin de s'entourer au regard de l'étranger d'une atmosphère de terreur. Loth, seul, demeura fidèle aux lois de l'hospitalité qu'il avait apprises chez son oncle Abraham. Alors, D.ieu mit sens dessus dessous toute cette région et l'anéantit dans un déluge de soufre et de sel.

LE PLUS BAS NIVEAU

C'est ainsi que naquit la Mer Morte, qui possède le niveau le plus bas que l'on ait pu enregistrer sur la planète. Malgré l'apport constant d'eaux douces, en provenance des montagnes du Liban, que charrie en permanence le Jourdain, les eaux de la Mer Morte ne s'adoucissent jamais. Car, en raison des chaleurs intenses qui règnent en ces lieux, la Mer Morte perd exactement autant d'eau par évaporation qu'elle n'en reçoit par l'apport du fleuve et de la pluie. Ainsi l'indice de concentration des sels demeure constant.

Une expédition archéologique, qui examina soigneusement toute cette région en 1924, conclut à situer les villes de Sodome, Gomorrhe et Tsoar à l'extrémité méridionale de la Mer Morte, qui se trouve, à l'heure actuelle, recouverte par les eaux de cette mer.

Juste en face s'est formé un extraordinaire rocher de sel, que les Arabes dénomment Djebbel Osdome (le Mont de Sodome).

A la suite de la catastrophe qui s'abattit sur Sodome, une presqu'île se forma dans la Mer Morte. Les Arabes lui ont donné le nom de Lissan (« langue »). Elle se situe sur le bord oriental de la dépression. Juste en face s'est formé un extraordinaire rocher de sel, que les Arabes dénomment Djebbel Osdome (le Mont de Sodome).

Les tribus nomades se sont ravitaillées en sel pendant des siècles aux dépens de cette formation géologique. Cela rappelle le récit midrachique qui concerne l'épouse de Loth : elle aurait été transformée en statue de sel, comme on sait, pour avoir jeté un regard en arrière au cours de sa fuite.

Longue de quatre vingt cinq kilomètres, la Mer Morte n'en compte qu'une dizaine dans sa plus grande largeur. Sa profondeur moyenne est de 330 mètres environ. Le point le plus profond, qui atteint 400 mètres, se situe aux abords immédiats de la presqu'île, le « Lissan », que nous avons mentionnée plus haut.

Nous avons déjà dit que la Mer Morte constitue la plus basse dépression de la planète.

Elle se situe, en effet, à 400 mètres au dessous du niveau de la Méditerranée.

C'est grâce au Jourdain que la Mer Morte garde son niveau constant et ne s'évapore pas entièrement. Le fleuve lui apporte chaque jour six millions de tonnes d'eau fraîche. Mais la mer en perd autant en évaporation dans le même laps de temps. Par ses condensations, la vapeur produit au-dessus de la Mer Morte de légers nuages d'une rare beauté. Les rayons du soleil se reflètent sur eux en une véritable symphonie de couleurs vives et diverses qui couvrent la mer d'un voile multicolore.

C'est ainsi que la Mer Morte se présente comme l'un des plus beaux sites de la terre.

 

 Genèse : 19 : 17 En les faisant sortir, l'un des anges dit : "Sauve-toi, sur ta vie. Ne regarde pas en derrière, et ne t'arrête nulle part dans la Plaine; sauve-toi à la montagne, de peur que tu ne périsses". ..................................................................................................

20 Tenez, cette ville toute proche pour y courir, elle est si petite; permettez que je m'y sauve, - n'est-elle pas petite? - et que je vive". Il lui dit : "Bien, accordé : on ne détruira pas la ville dont tu parles. Hâte-toi de t'y sauver, car je ne puis rien faire que tu n'y sois arrivé".

C'est pour cela qu'on a donné à cette ville le nom de çoar. Le soleil se levait sur la terre, quand  Lot arriva à çoar.

 Alors Yahweh fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu d'auprès de Yahweh, du ciel. Il détruisit ces villes et toute la Plaine, et tous les habitants des villes et les produits du sol.

La femme de Lot regarda en arrière et devint une colonne de sel. De bon matin Abraham se rendit où il s'était tenu devant Yahweh. Il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe, et sur toute l'étendue de la Plaine, et il vit monter de la terre une fumée, comme la fumée d'une fournaise.

 

La mer morte est une mer fermée, partagée entre Israël et la Jordanie.

Située à 397 mètres au dessous du niveau de la mer, elle est le point le plus bas de la planète. Devenue un attrait touristique pour ses vertus thérapeutiques dues à sa haute teneur en sel, sa formation reste une énigme scientifique.

Une équipe de géologues tente d'élucider le mystère qui entoure les origines et la composition de cette mer unique au monde. Recherche des sources salines, étude de la boue, tous les moyens sont mis en œuvre pour mieux comprendre comment cette mer s'est formée.

Ce documentaire scientifique présente l'une des énigmes scientifiques les plus complexes de la planète.

 

Mer Rouge

 Exode 13 : 17

Jusqu'à la Mer Rouge. La colonne de feu et de nuée

Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Yahweh ne le conduisit pas dans la direction du pays des Philistins........................................................................

Mais Yahweh fit faire au peuple un détour dans la direction du désert, vers la mer Rouge.  19 Moïse emporta les os de Joseph; car Joseph avait fait jurer les enfants d'Israël, en disant : "Yahweh vous visitera, et vous emporterez d'ici mes os".

14 :5 : Le Passage Miraculeux de la Mer.

On annonça au roi d'Egypte que le peuple avait pris la fuite. Alors le coeur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés à l'égard du peuple; ils dirent : "Qu'avons-nous fait de laisser aller Israël qui ne nous servira plus"? Et Pharaon fit atteler son char, et il emmena son peuple.

Il prit six cents chars d'élite et tous les chars de l'Egypte, et il poursuivit les enfants d'Israël; et les enfants d'Israël sortirent la main levée.

Les Egyptiens les poursuivirent donc et les atteignirent comme ils étaient campés près de la mer; tous les chevaux des chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée (les atteignirent) près de Pi-Hahirot, vis-à-vis de Baal-Sephon.............................................................................................................................

15 Yahweh dit à Moïse : "Pourquoi cries-tu vers Moi? Dis aux enfants d'Israël de se mettre en marche. Toi, lève ton bâton, étends ta main sur la mer, et ouvre-la; et les enfants d'Israël pénétreront dans la mer à pied sec.

Et moi, je vais endurcir le coeur des Egyptiens pour qu'ils y pénètrent après eux, et je manifesterai ma gloire en Pharaon et en toute son armée, ses chars et ses cavaliers.

19 L'ange de Yahweh, qui marchait devant l'armée d'Israël, partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux.

Elle se plaça entre l'armée des Egyptiens et l'armée d'Israël, - et cette nuée était sombre et éclairait la nuit, - en sorte que les deux ne se joignirent pas de toute la nuit.

Moïse ayant étendu sa main sur la mer, Yahweh refoula la mer par un vent impétueux d'orient (qui souffla) toute la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux s'ouvrirent.

Les enfants d'Israël pénètrèrent dans la mer à pied sec, et les eaux dressaient une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Egyptiens les poursuivirent, et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers pénètrèrent à la suite dans la mer.

A la (dernière) veille (de la nuit, celle) du matin, Yahweh, dans la colonne de feu et de fumée, regarda l'armée des Egyptiens, et jeta l'épouvante dans l'armée des Egyptiens. Il bloqua les roues de leurs chars, qu'on ne poussait en avant qu'à grand'peine.

Les Egyptiens dirent alors : "Fuyons Israël, car Yahweh combat pour lui contre l'Egypte".

Yahweh dit à Moïse : "Etends ta main sur la mer pour que les eaux reviennent sur les Egyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers".

Pourquoi flotte-t-on plus dans la mer Rouge ?

La mer Rouge est une des mers les plus salées du globe

avec une salinité de 42 USP

alors que de façon générale les océans ont une salinité à 35 USP.

La mer Rouge vue par un satellite de la NASA

Selon le principe d’Archimède qui dit que tout corps plongé dans un fluide est poussé vers le haut avec une force égale au poids du volume de fluide déplacé, et sachant que la mer Rouge contient 42 g de sel par kilogramme d’eau (contre 35 g par kilogramme pour les océans) et aussi que plus une eau est riche en sel plus elle est dense ; un corps plongé dans la mer Rouge flottera donc plus que dans un océan.

L'eau de mer est composée d'eau et de sels, ainsi que de diverses substances en faible quantité. Si plus des deux tiers des 94 éléments chimiques naturels sont présents dans l'eau de mer, la plupart le sont en faible quantité et difficilement décelables.

La salinité moyenne des océans est stable depuis plusieurs milliards d'années, le plus probablement grâce à un processus tectonique et chimique qui enlève autant de sel qu'il n'en arrive par les rivières. Les ions chlorure et sodium sont ainsi enlevés par les dépôts d'évaporite (les « roches salines »), la « grésification » (le dépôt de sels dans l'eau interstitielle) et les réactions chimiques avec le basalte des fonds marins[4]. Depuis la création des océans, le sodium n'est plus arraché au fonds des océans, mais capturé dans les couches de sédiments couvrant les fonds marins. D'autres théories affirment que la tectonique des plaques entraine une partie du sel sous les masses continentales, où il remonte lentement à la surface.

La salinité est un des paramètres les plus importants de l'eau de mer, et désigne la teneur en sels dissous. La salinité moyenne des océans est de 35 g/l, et reste généralement comprise entre 30 g/l (Atlantique nord)

et 40 g/l (mer Rouge)[6].

Les mers intérieures ou assimilées ont une salinité supérieure, parce que l'évaporation y concentre le sel. Les exceptions concernent donc des mers fermées ou semi-fermées, comme pour les valeurs extrêmes de 6 g/l dans les eaux de surface de la mer Baltique et 330 g/l dans la mer Morte.

La mer ouverte la plus salée est la mer Rouge.

 Actuellement, les secteurs du désert oriental et autour de la Mer Rouge ont suscité beaucoup d'attention. Une expédition commune des universités de Delaware et Leyde ont travaillé à l’ancien port de Berinike. La saison passée l'équipe de Delaware-Leyde ont excavé dans deux secteurs, ouvrant un total de sept fossés, et ont trouvé quatre bâtiments publics.

Un des emplacements contenait des tables d'offrandes, un brûleur d'encens, un stand de stela et une figurine de bronze presque grandeur nature d'une femme masquée étreignant un serpent. Des pièces de textiles colorés des quatrième et cinquième siècles A.C. ont également été trouvées. En outre, l'évidence du commerce apparaît sous forme de noix de coco, de poivre, et de riz importés.

Alors que les bords de la Mer Rouge sont explorés, la mer elle-même est plongée afin de découvrir ses épaves. L'institut pour l'archéologie nautique en Egypte, continue la recherche sous-marine commencée durant la saison passée, traçant les endroits des naufrages le long de la côte de la Mer Rouge

 

 

 

 Déjà les textes de Ras Shamra sont devenus d’un extraordinaire intérêt pour la connaissance de l’arrière-plan cananéen sur lequel se profile l’histoire patriarcale. Ces textes qui, selon René Dussaud, «respirent l’esprit deutéronomiste», et qui remontent au XVIe siècle avant Jésus-Christ, sont la preuve que Wellhausen et ses émules, en abaissant la date du Deutéronome jusqu’au VIIe siècle, ont commis une bagatelle d’erreur de sept siècles.

Les archives de Mari, rigoureusement contemporaines des événements qu’elles rapportent (troisième millénaire avant Jésus-Christ), ont ressuscité la période patriarcale. «Les noms, les mots et les constructions grammaticales des tablettes de Mari, écrit Albright, sont beaucoup plus proches de l’hébreu biblique que ceux des tablettes beaucoup plus tardives d’Ugarit» (*). Cette appréciation souligne l’importance de ces archives pour l’exégèse du livre de la Genèse.

(*) W. F. Albright, in Journal of Biblical Literature, LVIII, part. II, p. 101. F. Les Tablettes de Mari et l’Ancien Testament, in Revue d’Hist. et de Phil. Relig., Strasbourg, 1950, N°1.

Aujourd’hui, les manuscrits de la mer Morte apportent une somme importante d’éléments favorables à la thèse biblique traditionnelle. Le texte complet d’Ésaïe, tandis qu’il constitue un remarquable plaidoyer en faveur de la tradition massorétique, jette le discrédit sur les conclusions aberrantes de la Haute-Critique.

On nous dira: «Mais vous partez en guerre contre des moulins à vent! Il y a beau temps que la Haute-Critique n’intéresse plus les théologiens! Lisez Karl Barth, lisez Bultmann, lisez Tillich, et vous constaterez que les hypothèses de l’Ecole de Wellhausen n’intéressent plus nos modernes théologiens».

Certes! Mais ce silence est d’autant plus dangereux qu’il sanctionne les résultats de la Haute-Critique sur certains points. Ces résultats sont considérés comme définitivement acquis. Ce sont des postulats sur lesquels il n’y a pas lieu de revenir. On en reste aux sources du Pentateuque, au second et au troisième Ésaïe.

Quant à la chronologie courte du temps de l’exode, la question reste ouverte. On n’a pas fini de tirer toutes les conclusions des révélations de l’archéologie qui conduisent à une objectivité sans cesse croissante.

Certains théologiens peuvent admettre que la Parole de Dieu soit dans la Bible; ils n’acceptent pas que la Bible soit la Parole de Dieu. Ils s’y refusent au nom de la science.

Or, voici une science digne de ce nom, une science qui n’a rien d’hypothétique: la science archéologique. Pourquoi refuser de la suivre dans ses conclusions constructives? Pourquoi ne pas reconsidérer à ses lumières le problème fondamental de l’autorité de la Bible ?

Un archéologue, dépouillé de tout parti pris dogmatique, n’a aucune peine à reconnaître que la Bible est la Parole de Dieu.

L’archéologie ne conduit pas automatiquement à la foi. Elle contribue avec éclat à faire grandir notre confiance en la Bible, en la véracité de ses données historiques.

En nous aidant à prendre au sérieux le Livre où Dieu nous parle, l’archéologie facilite grandement l’accès au message central de la Bible, message de l’amour insondable de Dieu manifesté en Christ. En définitive, c’est en fonction de Christ, hors de qui la Révélation biblique, dans ses pages historiques comme dans ses pages prophétiques, n’aurait aucun sens, que Dieu nous a donné sa Parole. Celle-ci est le moyen qu’il a choisi pour nous faire connaître le seul nom par lequel nous puissions être sauvés. C’est ainsi que la Bible est pour nous le viatique le plus précieux.

Et parce qu’elle apporte une contribution de premier ordre au crédit de la Bible, parce qu’elle chante ainsi à sa manière la gloire de Dieu, nous ne pouvons que rendre hommage au labeur désintéressé de la science archéologique.

 

   

Les tablettes de Tell el Amarna.

 

Les critiques de l’Ancien Testament, jusqu’à la fin du XIXe siècle, déclaraient que l’écriture était inconnue des Hébreux avant le IXe siècle avant Jésus-Christ. Les livres du Pentateuque ne pouvaient être de Moïse. Même si l’Écriture affirme le contraire (*), ils prétendent que Moïse ne savait pas écrire. Le Pentateuque ne pouvait avoir été écrit qu’après le IXe siècle.

(*) Exode 24:4; Deutéronome 31:9; Actes 7:22.

En 1887, les archéologues découvraient en Haute-Égypte les tablettes gravées d’Amarna, au nombre de 350, qui apportaient un démenti formel à cette thèse en démontrant la haute antiquité de l’écriture.

Ces tablettes appartenaient aux archives de deux empereurs égyptiens contemporains de l’invasion de Canaan par les Hébreux: Aménophis III et Aménophis IV. Chose curieuse: elles ne sont pas écrites en égyptien antique, mais en cunéiforme introduit en Palestine par les Sémites. On y trouve également de l’hébreu. Elles furent écrites par les roitelets de Palestine et de Syrie à leur Pharaon, entre 1400 et 1360, c’est-à-dire à l’époque de la conquête de Canaan.

La preuve est faite que l’on savait écrire au temps de Moïse, et certainement beaucoup plus tôt, non plus en caractères idéographiques, mais en caractères phonétiques et syllabiques.

 

 

Le chapitre 14 de la Genèse.

 

L’historien Wellhausen considérait le chapitre 14 de la Genèse comme une pure légende, aucune inscription profane n’ayant jamais confirmé l’existence des rois contemporains d’Abraham qui y sont mentionnés.

Depuis Wellhausen, grâce aux tablettes de Tell el Amarna, aux inscriptions d’Assurbanipal et à des tablettes babyloniennes, archéologues et épigraphistes ont identifié les rois dont il est question dans ce chapitre. Kédorlahomer, roi d’Elam, est une transcription de Koudour-Lagamar; Arjoc, roi d’Ellasar, n’est autre que Rim-Sin, roi de Larsae, capitale importante de la Basse Chaldée; Amraphel, roi de Schinear, ne peut être que Hammurabi, roi de Babylone, dont le fameux code du Musée du Louvre porte le nom; Tidéal, roi de Goïm, serait un roi des hordes nomades (Goïm) qui avoisinaient Elam, au nord.

Avec Hammurabi et consorts, nous nous trouvons exactement à l’époque d’Abraham et le récit du chapitre 14 s’avère pleinement historique.

 

 

   

Les fouilles de Jéricho.

 

Miracle stupide que celui de la prise de Jéricho par Josué (Josué 6), déclaraient les critiques. Comment admettre que les assaillants aient pu entrer dans une ville écroulée et écrasée sous sa puissante muraille, y dévouer par interdit les habitants et les animaux, entrer dans la maison de Rahab pour parlementer avec elle et sa famille, et s’emparer ensuite de tous les objets d’airain et de fer pour les faire entrer dans le trésor de l’Eternel?

Les fouilles menées entre 1925 et 1934 par Garstang ont révélé que la muraille de Jéricho avait été renversée complètement vers l’extérieur. Ainsi les Israélites purent pénétrer à l’intérieur de la cité et y trouver des maisons debout et des habitants.

On a constaté également que, suivant les données bibliques, la ville fut systématiquement incendiée. Les briques calcinées en sont la preuve.

Par ailleurs, les fouilles de Garstang ont permis de vérifier l’exactitude de la chronologie biblique quant à l’époque de l’exode et de l’entrée du peuple d’Israël en Canaan.

La Bible situe l’événement vers 1410 avant Jésus-Christ. La chronologie courte adoptée par les historiens profanes depuis près de 100 ans, faisait de Ramsès II, pharaon tyrannique et prestigieux, le pharaon de l’exode. Mais Ramsès II régna entre 1295 et 1229 avant Jésus-Christ, donc environ deux siècles après l’époque donnée par la Bible.

Selon les scarabées à l’effigie des pharaons de la 18e dynastie qui régnèrent sur Canaan avant la conquête d’Israël, scarabées retrouvés dans la nécropole de Jéricho, Aménophis III est le dernier roi d’Égypte dont il soit fait mention. La prise de Jéri-cho et la pénétration en Canaan se produisirent donc au cours de son règne, lequel s’établit entre 1413 et 1377. Les tablettes de Tell el Amarna établissent les traces de la conquête entre les années 1407 et 1350. On sait que ces tablettes sont contemporaines d’Aménophis III et Aménophis IV (ou Akhenaton).

Nous avons là des indications historiques qui confirment les données chronologiques de la Bible sur le temps de l’exode. La date ne saurait en aucune façon être descendue jusqu’à Ramsès, c’est-à-dire jusqu’au XIIIe siècle.

 

 

Lien très utile : http://choisislavie.free.fr/mmorte2.htm#53

 

 

Suite !!









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