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Le Templo Mayor était le lieu par excellence du sacrifice humain sous sa forme la plus courante : la cardiectomie. Le mythe aztèque du Cinquième Soleil offre la clé de cette pratique : dans un univers instable qui dépend de la marche du soleil, et qui serait détruit si celui-ci s'arrêtait, les hommes se doivent d'imiter les dieux qui se sont sacrifiés à Teotihuacan pour que le soleil se mette en mouvement. Si le sacrifice humain a toujours existé en Mésoamérique, on peut se demander pourquoi il a pris un caractère tellement massif chez les Aztèques : selon les chroniqueurs, entre 3 000 et 84 000 personnes furent sacrifiés sur les quatre jours que dura la reconsécration du Templo Mayor par Ahuitzotl en 1487 - des chiffres qui ont d'ailleurs paru tellement élevés à certains auteurs qu'ils contestent la possibilité matérielle de tuer autant de personnes en aussi peu de temps[10]. Une des théories les plus répandues pour expliquer ces hécatombes est qu'un tournant idéologique a eu lieu lors d'une gigantesque famine vers 1450 : on attribue à Tlacaelel l'idée qu'elle aurait été due à la colère des dieux parce qu'on ne leur fournissait pas assez de sang humain, que les Aztèques désignaient par une métaphore : « Chalchiuatl » (« eau précieuse »). Pour assurer l'approvisionnement régulier du soleil en victimes, on aurait inventé l'institution de la « guerre fleurie », une forme de guerre rituelle, où l'on s'efforce non pas de tuer mais de capturer les guerriers adverses pour les sacrifier. Par ailleurs, l'empire aztèque étant lui-même un édifice instable, perpétuellement agité par les révoltes des cités tributaires, la répression de celles-ci donnait lieu également au sacrifice d'une partie de la population révoltée.

Découvertes récentes

À l'occasion de la démolition de deux immeubles situés à proximité immédiate du Templo Mayor, au nord de l'édifice, on a mis au jour en 2006 le plus grand monolithe aztèque connu[11]. L'archéologue Leonardo López Luján a identifié cette sculpture colossale comme étant la divinité Tlaltecuhtli[12], sous sa forme féminine. En dégageant le monolithe, on a découvert treize offrandes comportant d'exceptionnels objets en or. Comme on sait par les chroniqueurs du XVIe siècle que trois empereurs aztèques - Axayacatl, Tizoc et Ahuitzotl ont été incinérés et leurs cendres enterrées à cet endroit, cette découverte a suscité des attentes qui demandent à être confirmées[13].

Axayacatl

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Axayacatl représenté dans le codex Mendoza.
Représentation de l'empereur Axayacatl dans le codex Azcatitlan

Axayacatl est un empereur aztèque qui succède à Moctezuma Ier en 1469 et qui règne jusqu'en 1479. Il est le fils d'Itzcoatl et le cousin de Moctezuma Ier. C'est, comme son prédécesseur, un conquérant qui s'empare des territoires peuplés par les Mixtèques et les Zapotèques au sud-est du Mexique actuel et au Guatemala. En 1473 il soumet la cité voisine de Tlatelolco puis les peuples de la vallée de Toluca, Mazahuas, Matlazincas et les Otomis. Cependant en 1478, les Aztèques subissent un gros revers en envahissant le Michoacan pour lutter contre les Tarasques. Une armée de 24.000 hommes est entièrement défaite ce qui porte un coup d'arrêt provisoire à l'expansionnisme aztèque. A préciser que ce peuple adversaire de la nation mexica avec leur puissante capitale Tzintzuntzan résista toujours à l'envahisseur aztèque. À sa mort vers 1481, peu après celle de Tlacaelel, en 1479/1480, son frère aîné Tizoc lui succède.

 

Tizoc

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Original de la Pierre de Tizoc au Musée National d'Anthropologie et d'Histoire à Mexico

Tizoc (dont les formes honorifiques étaient Tizocic ou Tizocicatzin) fut un souverain aztèque. Le sens du mot Tizoc reste obscur. Si le «i» peut être considéré comme une variante de «e», on peut le traduire par «celui qui saigne quelqu'un», un sens éventuellement compatible avec le glyphe de son nom, une jambe qui saigne[1]. Il était le fils ainé de Tezozómoc (à ne pas confondre avec le prince tépanèque éponyme) et le petit-fils d'Itzcoatl et d'Atotoztli, celle-ci étant la fille de Motecuhzoma Ilhuicamina.

 

Règne

Représentation de Tizoc dans le codex Telleriano-Remensis

Il monta sur le trône en 1481, à la mort de son frère, pour un règne assez bref d'environ cinq ans. Préoccupé de choses religieuses, il fut (en comparaison de ces prédécesseurs et de ses successeurs) un souverain militairement peu crédible, bien qu'il eût mis fin à la rébellion des peuples Matlatzincan de la vallée de Toluca et qu'il se fût emparé des cités de Tuxpan et Yanhuitlan. Mais il est vrai que les Aztèques avaient dû se relever d'un énorme désastre militaire face aux Tarasques en 1478 sous le règne d'Axayacatl.

Les souverains aztèques avaient coutume de conduire une expédition guerrière au début de chaque règne ; celle qu'entreprit Tizoc contre la cité de Metztitlán tourna au désastre - les Aztèques ne firent que quarante prisonniers[2] -, ce qui ruina son prestige auprès de la noblesse aztèque. Par la suite, le codex Mendoza indique qu'il guerroya contre les cités de Tonalimoquetzayan, Toxico, Ecatepec, Cillan, Tecaxic, Tolocan, Yancuitlan, Tlappan, Atezcahuacan, Mazatlán, Xochiyetla, Tamapachco, Ecatliquapechco, et Miquetlan. Tizoc fit sculpter la Pierre de Tizoc, un imposant monument représentant l'empereur faisant des prisonniers.

Une fin suspecte

Tizoc mourut en 1486, dans des circonstances assez mal éclaircies. Certaines sources disent qu'il aurait été empoisonné, d'autres qu'il aurait été victime de sorcellerie ou de maladie ; l'hypothèse la plus probable est qu'il aurait été empoisonné par des membres de la famille royale (probablement Tlacaelel ou peut-être son frère cadet Ahuitzotl).

Ahuitzotl

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Ahuitzotl dans le Codex Mendoza.

Ahuitzotl (nom nahuatl faisant référence à une créature légendaire souvent identifiée au « castor »[1] ou à la « loutre de rivière »[2] et également orthographié fréquemment Ahuizotl en français et surtout en espagnol) est le frère d'Axayacatl et de Tizoc et succède à ce dernier en 1486 comme tlatoani (titre signifiant celui qui a la parole, orateur en nahuatl) mexica, c’est-à-dire souverain des Aztèques.

Il fut un grand conquérant et étendit son empire dans les États mexicains actuels de Veracruz, Guerrero et une partie du Chiapas. Il assura, par toute une série de postes militaires, la sécurité des routes et favorise ainsi les relations commerciales sur l'empire aztèque.

Grand constructeur, il renforça l'approvisionnement en eau de la capitale en faisant construire l'aqueduc de Coyoacan et en inaugurant le jour de son avènement les travaux d'agrandissement du Templo Mayor de Tenochtitlan commencés sous le règne de Tizoc. Selon le codex Durán, 80 400 personnes furent sacrifiées le jour de cette inauguration ; bien que ce chiffre soit probablement exagéré[3], il semble que sous son règne la pratique des sacrifices humains se soit étendue.

Il mourut accidentellement en 1502 lors d'une inondation de la capitale. C'est le fils de son frère Axayacatl qui lui succéda sous le nom de Motecuzoma Xocoyotzin (plus communément appelé Moctezuma II par les historiens).

Galerie

 

La cardiectomie est une technique rituelle de sacrifice humain qui a été pratiquée de manière régulière et parfois massive en Mésoamérique. Elle consiste à extraire le cœur du sacrifié de sa cage thoracique à l'aide d'un couteau en silex.

Exemple de sacrifice humain par cardiectomie (Codex Magliabechiano

 

Méthode 

On ne sait pas avec précision quelles sont les techniques qui ont été utilisées pour extraire le cœur des victimes de sacrifices humains.

Les représentations de sacrifices humains, dans les chroniques indigènes et espagnoles, ne sont généralement pas assez précises, voire sont jugées comme peu réalistes par les chercheurs.

Les méthodes qui ont été considérées comme efficaces donc plausibles par les historiens, sur la base notamment des recherches réalisées par certains chirurgiens (dont certains ont même expérimenté la cardiectomie sur des cadavres), sont l'incision intercostale latérale du côté gauche, la thoracotomie bilatérale transversale et la coupure horizontale de l'épigastre[1].

Incision intercostale latérale du côté gauche

Cette technique, qui est la plus fréquemment mentionnée, consiste à pratiquer une incision du côté de gauche du sternum de manière à pouvoir ensuite passer la main entre deux côtes.

C'est la méthode utilisée actuellement pour le massage à cœur ouvert (entre la cinquième et la sixième côte), et c'est la technique de cardiectomie jugée la plus simple et la plus rapide par le chirurgien cardiologue Francis Robicsek, qui a comparé l'efficacité théorique des différentes méthodes[2]. Suárez de Peralta évoque la possibilité que le sacrificateur utilise le couteau en silex pour écarter les côtes, après avoir pratiqué l'incision, en lui donnant un quart de tour, afin d'introduire plus aisément la main à l'intérieur de la cage thoracique. L'étudiant en médecine Efraín Castro a affirmé en 1972 avoir réussi à mettre facilement cette technique en application sur un cadavre[3].

Le Nouveau-Mexique est divisé en 33 comtés. Le comté de Bernalillo, avec une population de 556 678 habitants et 184,33 hab/km², est le plus peuplé. Il a pour siège Albuquerque, la plus grande ville de l'état. Le comté de Harding avec une population de seulement 810 habitants et 0,15 hab/km² est le moins peuplé.

Principales villes

Albuquerque vue du ciel, la plus plus grande ville de l'État.
Santa Fe

Montagnes

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