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Oeuvrer pour la Paix !!

 

Le 24 mai 2004 le patriarche Alexis a reçu, pour services rendus pour le renforcement de la paix, de l'amitié et de la concorde entre les peuples, la récompense de l'ONU «Apôtre de la justice», ainsi que l'ordre de Pierre-le-Grand (1er degré) avec le numéro 001. Le 31 mars 2005, le patriarche reçoit l'ordre «Étoile d'or pour la fidélité à la Russie» ; le 18 juillet 2005 — l'ordre civil : étoile d'argent «Reconnaissance de la société» numéro un «pour son activité zélée à soutenir socialement et spirituellement les vétérans de la grande guerre patriotique en relation avec le 60e anniversaire de la grande victoire».

 

  • Discours de Benoît XVI à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, New York, 18 avril 2008

Dans ce discours prononcé au cours de son voyage aux Etats-Unis, Benoît XVI évoque à nouveau la question de la responsabilité, aussi bien scientifique que politique. Deux extraits pour en donner la tonalité :

” Tout en reconnaissant les immenses bénéfices que l’humanité peut en tirer, certaines de leurs applications représentent une violation évidente de l’ordre de la création, au point non seulement d’être en contradiction avec le caractère sacré de la vie, mais d’arriver à priver la personne humaine et la famille de leur identité naturelle. De la même manière, l’action internationale visant à préserver l’environnement et à protéger les différentes formes de vie sur la terre doit non seulement garantir un usage rationnel de la technologie et de la science, mais doit aussi redécouvrir l’authentique image de la création. Il ne s’agira jamais de devoir choisir entre science et éthique, mais bien plutôt d’adopter une méthode scientifique qui soit véritablement respectueuse des impératifs éthiques. La reconnaissance de l’unité de la famille humaine et l’attention portée à la dignité innée de toute femme et de tout homme reçoivent aujourd’hui un nouvel élan dans le principe de la responsabilité de protéger.”
” Le principe de la “responsabilité de protéger” était considéré par l’antique ius gentium comme le fondement de toute action entreprise par l’autorité envers ceux qui sont gouvernés par elle: à l’époque où le concept d’État national souverain commençait à se développer, le religieux dominicain Francisco De Vitoria, considéré à juste titre comme un précurseur de l’idée des Nations unies, décrivait cette responsabilité comme un aspect de la raison naturelle partagé par toutes les nations, et le fruit d’un droit international dont la tâche était de réguler les relations entre les peuples. Aujourd’hui comme alors, un tel principe doit faire apparaître l’idée de personne comme image du Créateur, ainsi que le désir d’absolu et l’essence de la liberté.”

 

Bartholomée Ier entame une visite de 4 jours à Washington

[infogrece] • Publié le 03 novembre 2009 à 1024 UTC
bartholome bloomberg

Le Patriarche oecuménique Bartholomée avec le maire de New York Michael Bloomberg

Le patriarche oecuménique de Constantinople, Vartholomeos Ier, qui a entamé dimanche soir une visite de quatre jours à Washington, dernière étape de son séjour aux Etats-Unis, a accordé une interview à la télévision publique américaine, et plus particulièrement au journaliste Charlie Rose, dans laquelle il mentionne les résultats du 8e Symposium environnemental qui s'est tenu il y a quelques jours à la Nouvelle Orléans.

Bartholomée Ier, qui a évoqué les initiatives du Patriarcat oecuménique pour l'environnement, le dialogue interreligieux et interculturel, a souligné que ce symposium - qui avait pour thème le fleuve Mississipi - a eu lieu peu avant le Sommet de Copenhague, exprimant l'espoir que la communauté internationale parviendra à aboutir à une décision unanime pour la protection de l'environnement. Notons que les rapports du symposium seront présentés au Sommet.

Par ailleurs, Vartholoméos Ier a célébré dimanche soir la messe en la cathédrale de la Sainte Trinité de Manhattan et lundi après-midi a célébré le 18e anniversaire de son intronisation au trône patriarcal en l'église de St Constantin et Hélène à Maryland. Mardi, il sera reçu par le président des Etats-Unis, Barack Obama, à la Maison Blanche, pour prendre ensuite la parole à l'Université Georgetown et, enfin, assister à un dîner offert en son honneur par l'ambassadeur de Turquie.

Mercredi, le patriarche oecuménique prendra la parole à l'Institution stratégique Brookings, pour assister ensuite au déjeuner donné en son honneur par les directions du Sénat et de la Chambre des Représentants, et rencontrer plus tard la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi. Dans l'après-midi, il s'entretiendra avec le vice-président américain, Joe Biden, et sa visite se clôturera jeudi par une réception et un dîner officiel offerts en son honneur par la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton.

i-GR/ANA-MPA

De nombreuses personnalités des Églises avaient rejoint la cathédrale Saint-Pierre pour prendre part à cette célébration.

L'Église catholique romaine était représentée par Mgrs Silvano Tomasi, de la mission permanente du Vatican auprès de l'ONU et autres organisations internationales à Genève, Brian Farrel, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des Chrétiens, et Pierre Farine, évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg qui représentait le Conseil des évêques de Suisse. Le président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des Chrétien, le cardinal Walter Kasper, n'était pas présent mais avait envoyé un message au COE à l'occasion de ce 60ème anniversaire.

Le Patriarcat oecuménique orthodoxe était représenté par le patriarche lui-même, SS Bartholomée Ier, qui a délivré l'homélie au cours de cette cérémonie, mais également par Mgr Emmanuel, métropolite de France, par Mgr Paul, métropolite de Suède, et par l'archimandrite Elpidophoros Lambriniadis, secrétaire en chef du Saint-Synode.

Les autorités protestantes genevoises et suisses étaient représentées par Mme Hélène Mockry du Rassemblement des Églises et communautés de Genève, et Mme Irène Reday, vice-présidente de la Fédération des Églises protestantes de Suisse.

Notons également la présence dur place de plusieurs représentants d'autres organisations internationales, parmi lesquels : Collin Williams, de la Conférence des Églises européennes, Setri Nyomi, de l'Alliance réformée mondiale, et Ishmael Noko, de la Fédération luthérienne mondiale. Ces trois organisations ont comme le COE leur siège à Genève au Centre oecuménique.

Enfin, qu’en acceptant tout du processus conciliaire engagé lors des préparatifs de l’élection, y compris le vote à bulletins secrets que crurent lui opposer ses adversaires, le patriarche Cyrille n’a pas seulement retiré une incontestable légitimité. Cette assemblée conciliaire qui a réuni des clercs et des laïcs, des hommes et des femmes, des citadins et des campagnards, des Russes et des non-Russes, n’a pas seulement donné une leçon de démocratie à la Russie, qui en a tant besoin, ou à d’autres grands corps religieux, où elle fait tant défaut. C’est in fine dans l’incertitude que Cyrille s’est présenté devant elle. Ce faisant, il a réaffirmé, à la suite de l’Encyclique des patriarches orientaux, que le magistère de la vérité se tient dans le Peuple.

Renouer les fils du temps en promesses d’avenir : cette élection restera aussi bien comme une refondation. Quels seront les premiers gestes du nouveau patriarche de Moscou, demain ? Une rencontre avec le patriarche Bartholomée afin d’apaiser les craintes du plérôme orthodoxe ? Un dialogue avec le pape Benoît XVI pour guérir les plaies ravivées de l’Europe chrétienne ? Un discours à la tribune de l’ONU pour rassurer une planète toujours plus inquiète? Laissons-le maître de son agenda. Il doit être bien rempli si l’on pense à la patience ascétique déployée toutes ces années écoulées à méditer l’inanité de l’action hors d’un engagement personnel sans retour et à la vigueur spirituelle mise ces dernières semaines à démontrer que la puissance de persuasion n’est rien sans le consentement de la communion.

 

Communiqué de presse

24 septembre 2008

Les Eglises à l’assaut de l’Union européenne.
Alerte à la Laïcité et à la Démocratie.

Sous le couvert de l’année interculturelle qui prend de plus en plus des allures de l’année de l’offensive des religions ou d’une année intercultuelle, le Parlement européen recevra au cours de la présente session parlementaire, Bartholomée Ier, Primat de l’Eglise orthodoxe de Constantinople.

Cette visite (presque surprise) est peut-être une compensation à sa candidature ratée au Prix Sakharov 2007. Rappelons en effet que la candidature de Bartholomée Ier à ce prix prestigieux avait été présentée et défendue par le Député belge Philip Claeys du “Vlaams Belang-Blok” membre du groupe des ” Non-inscrits” du Parlement européen. Un parrainage à remarquer et à apprécier à sa juste valeur! Un parrainage qui, on peut le supposer, avait été accepté par l’intéressé… Le groupe des “Non-Inscrits”, outre Philip Claeys, comprend également Jean-Marie et Marine Le Pen, Bruno Gollnich, Vanhecke et quelques autres.

Le Député du Vlaams Blok présentait alors Bartholomée Ier en ces termes:

“Pour les nouvelles structures politiques européennes cela serait un signe d’appartenance à la civilisation de l’Europe. Il serait impossible de bâtir notre futur européen commun sans qu’il soit basé sur l’histoire de notre spiritualité commune – le christianisme. Il est fort douteux qu’actuellement il existe une personnalité plus brillante que celle de Bartholomé Premier qui pourrait personnifier à la fois le martyre, la vertu, la philanthropie et la tolérance du christianisme en tant que tradition par laquelle se caractérise toute la philosophie politique et quotidienne de la civilisation européenne.
L’Europe devrait porter son soutien à son leader précieux Sa Toute Sainteté Monsieur, Bartholomé Premier – Archevêque de Constantinople – le Nouveau Rome et Patriarche œcuménique qui représente une figure progressive et brillante pour l’unité spirituelle des européens grâce à la recherche d’union et de consolidation entre le catholicisme et l’orthodoxie.
Le patriarche Bartholomé Premier et le pape Benoît XVI ont signé une convention d’union des chrétiens. Le précepte du pape Jean-Paul II disait :
« L’Europe doit respirer avec ses deux poumons », en considérant ce qui a été réalisé pour le rapprochement entre les catholiques et les orthodoxes. Dans le même temps le Patriarche œcuménique est autorisé par toutes les communautés chrétiennes de mener le dialogue intrareligieux avec les grands prêtres du judaïsme. Les valeurs morales européennes sont les valeurs morales chrétiennes”

Devant cette invitation qui démontre une fois de plus la présence des religions au sein des institutions européennes et ce, au mépris de toute idée de laïcité, j’en appelle au boycott de la séance solennelle.

Je demande à tous les Députés et Députées - attachés au principe de la laïcité de l’Etat européen, une laïcité qui, quoiqu’en pense le Président du Conseil Nicolas Sarkozy, a toujours été une laïcité de tolérance mais aussi et surtout une Laïcité fidèle à l’esprit de la Loi de 1905- de ne pas assister à cette séance prévue le 24 septembre.

L’Union européenne ne peut devenir le terrain de jeux et d’influence des religions. L’Europe doit être laïque au sens strict du terme. Sans cela, elle sera l’Europe des divisions.

Véronique De Keyser
députée européenne

Cité du Vatican, le 13 novembre 2008  - (E.S.M.) - Hier à New York, le Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a pris la parole au cours de la XLIIIe session de l'Assemblée générale de l'ONU ("La culture de la paix")

Le cardinal Tauran

 Le Cardinal Tauran intervient à l'ONU sur la culture de la paix

Synthèse

Le 13 novembre - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde - Hier à New York, le Président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a pris la parole au cours de la XLIIIe session de l'Assemblée générale de l'ONU ("La culture de la paix"). Les Nations Unies, a dit le Cardinal Tauran, "de part sa nature et sa mission, devrait être une école de la paix. Ici, en effet, on devrait apprendre à toujours penser et agir en tenant compte des aspirations et des intérêts légitimes de tous". Ici, les états membres s'efforcent "de surmonter la simple logique des rapports de force pour laisser place à la force du droit et à la sagesse des peuples, devenant des artisans de paix".

Puis le Cardinal a rappelé que dans cette tâche exigeante, "les croyants et leurs communautés ont une place et un rôle à tenir. Les religions, en dépit des faiblesses et des contradictions de leurs adeptes, sont messagères de réconciliation et de paix". Mais les croyants doivent être "cohérents et crédibles. Ils ne peuvent utiliser la religion pour brimer la liberté de conscience, pour justifier la violence, pour répandre la haine et le fanatisme, ou pour saper l'autonomie du politique et du religieux. D'autre part, participant au dialogue public dans les sociétés dont ils sont membres, les croyants se sentent appelés à coopérer à la promotion du bien commun, qui repose sur un socle de valeurs communes à tous croyants ou non, la sacralité de la vie, la dignité de la personne, le respect de la liberté de conscience et de religion, l'attachement à la liberté responsable, l'accueil des opinions dans leur diversité, le juste usage de la raison, l'appréciation de la vie démocratique, ou l'attention aux ressources naturelles".

Puissions-nous, tous ensemble, a conclu le Cardinal Jean-Louis Tauran, "sans renoncer à nos spécificités culturelles et religieuses, tracer la voie à un monde plus sûr et plus solidaire. Allons au-delà de la simple tolérance et des compromis incertains. Faisons de la fraternité plus qu'un idéal, une réalité!".

Suite !!

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