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Relations internationales !

Le dalaï-lama s'est réfugié en Inde en mars 1959 où il fut notamment reçu par Nehru, alors Premier ministre de l'Inde, et George Fernandes, un éminent socialiste indien. Jusqu'à la fin des années 1970, il n'aura pas de relation avec d'autre gouvernement du fait de pressions chinoises le présentant comme un « dangereux séparatiste ». Dans les années 1980, les États-Unis et l'URSS acceptèrent de le recevoir. Entre 1979 et 1987, avec l'accord des autorités chinoises, il a envoyé 5 missions au Tibet pour renouer le dialogue avec la Chine. En 1987, devant l'échec de ces tentatives de dialogue, il présenta un plan de paix en 5 points devant le Comité des droits de l'Homme du Congrès américain, le reformulera en 1988 devant le Parlement européen à Strasbourg, officialisant ainsi une proposition de négociation. Le 5 février 1990, il fut la première personnalité étrangère invitée par Václav Havel, nouvellement élu en Tchécoslovaquie. Le 16 avril 1991, il rencontra le président George H. W. Bush à la Maison Blanche. Le 2 octobre 1991, il fut reçu par Vytautas Landsbergis, président de la Lituanie, et le 20 décembre par John Major au 10 Downing Street. Le 8 mai 1992, il rencontra Paul Keating, premier ministre de l'Australie. En avril 1993, il s'entretint avec Al Gore, vice-président des USA, et fut salué par Bill Clinton. En mai 1993, il rencontra Lech Wałęsa, président de la République de Pologne[17].

En 2001, il rencontra Lee Teng-hui à Taïwan[92], et le président du Portugal Jorge Sampaio.

En 2004, 2005 et 2008, le dalaï-lama a fait partie du Time 100, classement des 100 personnes les plus influentes au monde établi par le magazine Time.

En 2005, il rencontra Barack Obama[93].

Le 15 juin 2007, le premier ministre australien John Howard reçoit le dalaï-lama[94]. Le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer le reçu en septembre 2007 à la Chancellerie[95]. En septembre, il a rencontré Jaime Gama, président du Parlement du Portugal[96]. Il rencontra aussi l'ancien président Jorge Sampaio en sa qualité de Haut représentant de l'ONU pour l'alliance des civilisations [97]. Le 23 septembre 2007, le dalaï-lama a rencontré au cours d'une réunion privée sans précédent la chancelière fédérale de l'Allemagne, Angela Merkel à la chancellerie à Berlin [98].

Le 17 octobre 2007, le 14e dalaï-lama reçoit la médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction civile qui puisse être accordée par les États-Unis.

En 2007, le dalaï-lama a rencontré le président des États-Unis, George W. Bush à la Maison Blanche à Washington, DC le 16 octobre [99] et au Congrès des États-Unis, le 17 octobre, à l'occasion de la remise de la plus haute distinction civile des États-Unis, la Médaille d'or du Congrès décernée au dalaï-lama [100]Selon Lodi Gyari, c'est « un geste du Congrès pour envoyer un puissant message aux Chinois »[101], ajoutant « nous ne parlons pas d'indépendance, mais de liberté complète des Tibétains en matière de religion et de culture" [102]. En exil en Inde, le 17e Karmapa, Orgyen Trinley Dorje a déclaré qu'il se réjouissait de ce « jour historique avec le plus grand plaisir »[103]. Au Tibet, les moines des monastères de Drepung et de Nechung ont voulu célébrer l'événement. Ils se sont heurtés à 3000 policiers chinois de l'armée du peuple pendant 4 jours, et de nombreux moines ont été blessés et arrêtés [104],[105].

Le 29 octobre 2007, le dalaï-lama rencontra Stephen Harper, premier ministre du Canada[106],[107],[108], une visite à caractère politique selon la presse [109], mais non selon le dalaï-lama, pour qui il s'agit de promouvoir les valeurs humaines [110].

Le 13 décembre 2007, le pape Benoît XVI qui devait recevoir au Vatican le dalaï-lama [111], annula l'entrevue sur pression chinoise [112],[113] Le dalaï-lama a déclaré en être désolé [114]. Lors de sa visite en Italie, le dalaï-lama a déclaré que la Chine accroît sa pression au Tibet, et il a appelé la communauté internationale à l'aide [115].

Il a été reçu le 23 mai 2008 par le premier ministre de Grande-Bretagne Gordon Brown [116],[117], et le 13 juin par le premier ministre australien par interim, Chris Evans [118].

Dans une lettre adressée le 24 juillet 2008, Barack Obama regrette de n’avoir pu rencontrer le dalaï-lama du fait de ses voyages, et lui réaffirme son soutien en ce moment critique, espérant que sa lettre et la rencontre avec le sénateur John McCain [119] démontreront que l'attention et le soutien américain au peuple tibétain transcendent les divisions politiques[120].

Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne aux Relations extérieures, est favorable à une rencontre entre le président de la France, Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama[121].

Le 13 novembre, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il rencontrera le 14e dalaï-lama en Pologne où ils sont tous deux invités pour fêter le 25e anniversaire du prix Nobel de la paix à Lech Wałęsa [122].

En visite en République tchèque où il a déclaré que le Tibet faisait face à une condamnation à mort, le dalaï-lama a rencontré le premier ministre tchèque Mirek Topolánek le 30 novembre 2008, ainsi que l’ancien président Václav Havel [123],[124].

Le 6 décembre, Nicolas Sarkozy a rencontré le 14e dalaï-lama, dédramatisant la situation après la condamnation de la Chine et appelant au dialogue [125],[126] Le 10 décembre, le président de la Pologne Lech Kaczyński a également rencontré le dalaï-lama [127].

En mars 2009, l'Afrique du Sud, cédant aux pressions de Pékin, n’attribua pas de visa au dalaï-lama invité à une conférence, entraînant les protestations du ministre de la Santé sud-africain Barbara Hogan (en) et des prix Nobel de la Paix Frederik de Klerk et Desmond Tutu qui devaient aussi participer à cette conférence sur le football comme instrument de lutte contre le racisme et la xénophobie, finalement reportée sine die, en vue de la Coupe du monde de football 2010[128].

Le 16 avril 2009, le Parlement des Pays-Bas s'est prononcé en faveur d'une prochaine rencontre publique avec le dalaï-lama, malgré une lettre de protestation de l'ambassadeur de la République populaire de Chine aux parlementaires [129].

Début août 2009, il a rencontré Chiara Simoneschi, présidente du Conseil national suisse, avec qui il a évoqué les graves conséquences du réchauffement climatique sur le Tibet[130].

En octobre 2009, des lauréats du prix Nobel de la paix membres de la fondation PeaceJam signent une déclaration remise au Dalaï Lama en Inde, exhortant le gouvernement chinois à prendre des mesures immédiates et constructives pour résoudre le statut du Tibet et mettre fin à une politique oppressive, qui, disent-ils, continue à marginaliser et appauvrir les Tibétains sur leur propre terre[131].

Soutien de la CIA durant la Guerre froide [modifier]

Article détaillé : Relations internationales du Tibet.

Selon des documents officiels américains rendus publics[132], en 1964 la CIA poursuit son soutien actif aux mouvements tibétains, en particulier « l'entourage du dalaï-lama », la guérilla tibétaine et l'organisation d'opérations de renseignement à l'intérieur du Tibet, notamment par l'envoi de 20 agents secrets, au travers d'un programme destiné à entretenir le concept d'un Tibet autonome. La CIA aurait soutenu la création de plusieurs Tibet Houses destinées à servir de représentation non officielle pour le dalaï-lama et à maintenir le concept d'une identité politique tibétaine, celle de New York avait pour projet permettre de travailler en étroite collaboration avec les délégations de différents pays soutenant les Tibétains aux Nations unies.

En 1998, la déclassification des documents de la CIA montre que l'aide directe de la CIA a duré une décennie [133]. Peu de temps après, le gouvernement du dalaï-lama démentait que le dirigeant tibétain ait profité personnellement d'une subvention annuelle de 180 000$[134]. Ce dernier s'est démarqué des opérations de la CIA et de la guérilla tibétaine. Ainsi, dans ses mémoires il écrit : « Quoique j'eusse toujours admiré la détermination de ces guérilleros, leurs activités n'avaient jamais eu mon appui... » [135]. Lodi Gyari, représentant personnel du Dalai Lama à Washington déclare ne pas avoir eu connaissance de la subvention annuelle de 180,000 $ destinée au dalaï-lama et de la façon dont elle a été dépensée. Sur le soutien de la CIA aux Tibétains, il déclare : « C'est un secret dévoilé, nous ne le contestons pas » [133].

Soutiens dans le monde du spectacle [modifier]

Richard Gere reçoit un khata des mains du 14e Dalai Lama

Certaines stars américaines, notamment les Beastie Boys, et des stars d’Hollywood dont Richard Gere, Harrison Ford et sa femme Melissa Mathison, Alec Baldwin, Carmen Electra, Barbra Streisand, Todd Oldham, Oliver Stone, Sharon Stone, Willem Dafoe, Dennis Quaid, Meg Ryan, Steven Seagal, et Goldie Hawn se sont exprimés pour soutenir le dalaï-lama et la cause tibétaine[136].

Le Dalaï-Lama et la République populaire de Chine [modifier]

Le 14e dalaï-lama vu de la République populaire de Chine [modifier]

Voici le jugement et l'histoire officielle chinoise (version modérée) du XIVe dalaï-lama, telle que les présenterait une majorité des ressortissants de la RPC.

Résumé officiel de la vie du dalaï-lama selon la RPC [modifier]

Mao Zedong encadré du 10e panchen-lama (à sa droite) et du 14e dalaï-lama (à sa gauche) en 1954 (photo de Hou Bo)

En mai 1951, le 14e dalaï-lama a formellement accepté, avec le gouvernement central et de la région du Tibet, l'accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet. Député du Tibet, il a participé à la première assemblée nationale populaire en 1954 et a été choisi comme chef du Tibet.

Pendant son voyage de trois mois en Inde en 1956, le 14e dalaï-lama s'est laissé entraîner par des éléments scissionnistes et dès 1957, il complote avec l'aristocratie pour organiser des rébellions. Exilé en 1959, le dalaï-lama s'est appuyé sur les forces anti-chinoises étrangères pour répandre des faux bruits. Partant de leurs propres besoins spirituels, les Occidentaux l'ont qualifié de « messager de la paix » et de « défenseur des droits de l'homme ».

Ce haut dirigeant du bouddhisme tibétain a abandonné le patriotisme traditionnel des dalaï-lamas, inventé de toutes pièces un « gouvernement en exil » pour scinder la patrie, trahissant à la fois la patrie et le peuple tibétain.

Depuis 1979, les dirigeants de la RPC ont toujours eu la même exigence à son égard : le dalaï-lama doit reconnaître que le Tibet fait partie intégrante de la Chine et renoncer à demander une autonomie qui ne seraient pour eux qu'une indépendance déguisée [137]. En novembre 2008, des représentants chinois ont déclaré : « À aucun moment ou en aucune circonstance nous ne ferons preuve de faiblesse, il n'est pas question d' 'indépendance' du Tibet, de 'semi-indépendance' ni d' 'indépendance déguisée' » [138]. D'autres représentants ont aussi affirmé que « la porte resterait toujours ouverte pour permettre au dalaï-lama de revenir à une position patriotique » [139].

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