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Religion ! A SAVOIR ! Le Combat de l'homme pour l'Amour de Dieu !

 

Commentaires personnels :

Malgré certaines erreurs de l'homme qui est confronté à la malignité de l'Adversaire, l'homme aime Dieu et son Messie Jésus Christ et l'homme continue à se battre pour rendre l'humanité meilleure et plus proche de la Volonté de Dieu. Même si l'homme trébuche,  il se relève et il continue.

Car l'homme a le pouvoir de penser, et de trouver la force ...

Je veux partager avec vous les informations qui suivent :

 

http://news.catholique.org/laune/198-onu-le-saint-siege-refuse-que-la-religion

La une (News)

ONU : Le Saint-Siège refuse que la religion soit reléguée dans le domaine privé

Intervention de Mgr Migliore à New York

CITE DU VATICAN, Mercredi 27 octobre 2004 (ZENIT.org) - Le Saint-Siège refuse que la religion soit reléguée dans le domaine privé.

L’Observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, Mgr Celestino Migliore, est en effet intervenu mardi à New York sur ce thème devant le IIIe Comité traitant de "L’Elimination de toutes les formes d’intolérance religieuse".

"Le Saint-Siège continuera, a déclaré son représentant, à défendre avec fermeté la dignité humaine, la liberté de conscience et la liberté religieuse, dans le domaine privé comme dans le contexte social".

Pour le représentant du Saint-Siège à l’ONU, "ceux qui entendent reléguer l’expression religieuse dans le strict domaine privé, ignorent ou nient la nature de la foi authentique".

Il faut permettre aux croyants, a insisté Mgr Migliore, "de disposer de leurs propres institutions caritatives ou humanitaires", mais aussi "d’agir dans les domaines social et éducatif en préservant le caractère religieux de leurs actions sociales".

Pour Mgr Migliore, "les tentatives de sécularisation" ont pour résultat de "miner leur raison d’être" et de "menacer le tissu social".

La liberté religieuse permet, souligne Mgr Migliore "la recherche par l’homme du sens ultime des choses, d’une réponse capable de satisfaire les plus profondes aspirations de l’âme humaine".

La foi et la liberté religieuse, recommandait le représentant du Saint-Siège, "doivent être perçues comme des valeurs profondes et ne pas être manipulées ou considérées comme une menace pour la paix et la tolérance".

Il avertissait aussi que de leur côté, "les leaders religieux ont la responsabilité de rejeter tout usage erroné ou toute présentation faussée de leur foi ou de la liberté religieuse". En effet, "ils sont dépositaires d’un riche et puissant héritage, capable de combattre le terrorisme", et ils sont "appelés à diffuser une sensibilité religieuse, culturelle et sociale qui ne peut en aucun cas déboucher sur des actions terroristes" : "ils doivent condamner ces actes comme profanateurs".

Pour leur part, "les autorités politiques, législatives ou judiciaires ont la grave responsabilité de garantir la coexistence pacifique entre les communautés religieuses et de s’assurer leur collaboration au service de la société", affirmait Mgr Migliore.

 

 

 

 http://news.catholique.org/27297-audience-generale-du-28-octobre-2009-l-essor

 

 

http://news.catholique.org/laune/27255-premiere-rencontre-doctrinale-avec-la

http://news.catholique.org/analyses/24135-benoit-xvi-et-la-prevention-contre-le-sida

http://news.catholique.org/27299-l-ordre-equestre-du-saint-sepulcre-pose-les

http://news.catholique.org/27299-l-ordre-equestre-du-saint-sepulcre-pose-les

 
Caritas in veritate

Conclusion

 

78. Sans Dieu, l’homme ne sait où aller et ne parvient même pas à comprendre qui il est. Face aux énormes problèmes du développement des peuples qui nous pousseraient presque au découragement et au défaitisme, la parole du Seigneur Jésus Christ vient à notre aide en nous rendant conscients de ce fait que : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5) ; elle nous encourage : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20). Face à l’ampleur du travail à accomplir, la présence de Dieu aux côtés de ceux qui s’unissent en son Nom et travaillent pour la justice nous soutient. Paul VI nous a rappelé dans Populorum progressio que l’homme n’est pas à même de gérer à lui seul son progrès, parce qu’il ne peut fonder par lui-même un véritable humanisme. Nous ne serons capables de produire une réflexion nouvelle et de déployer de nouvelles énergies au service d’un véritable humanisme intégral que si nous nous reconnaissons, en tant que personnes et en tant que communautés, appelés à faire partie de la famille de Dieu en tant que fils. La plus grande force qui soit au service du développement, c’est donc un humanisme chrétien [157], qui ravive la charité et se laisse guider par la vérité, en accueillant l’une et l’autre comme des dons permanents de Dieu. L’ouverture à Dieu entraîne l’ouverture aux frères et à une vie comprise comme une mission solidaire et joyeuse. Inversement, la fermeture idéologique à l’égard de Dieu et l’athéisme de l’indifférence, qui oublient le Créateur et risquent d’oublier aussi les valeurs humaines, se présentent aujourd’hui parmi les plus grands obstacles au développement. L’humanisme qui exclut Dieu est un humanisme inhumain. Seul un humanisme ouvert à l’Absolu peut nous guider dans la promotion et la réalisation de formes de vie sociale et civile - dans le cadre des structures, des institutions, de la culture et de l’ethos - en nous préservant du risque de devenir prisonniers des modes du moment. C’est la conscience de l’Amour indestructible de Dieu qui nous soutient dans l’engagement, rude et exaltant, en faveur de la justice, du développement des peuples avec ses succès et ses échecs, dans la poursuite incessante d’un juste ordonnancement des réalités humaines. L’amour de Dieu nous appelle à sortir de ce qui est limité et non définitif ; il nous donne le courage d’agir et de persévérer dans la recherche du bien de tous, même s’il ne se réalise pas immédiatement, même si ce que nous-mêmes, les autorités politiques, ainsi que les acteurs économiques réussissons à faire est toujours inférieur à ce à quoi nous aspirons [158]. Dieu nous donne la force de lutter et de souffrir par amour du bien commun, parce qu’Il est notre Tout, notre plus grande espérance.

79. Le développement a besoin de chrétiens qui aient les mains tendues vers Dieu dans un geste de prière, conscients du fait que l’amour riche de vérité, caritas in veritate, d’où procède l’authentique développement, n’est pas produit par nous, mais nous est donné. C’est pourquoi, même dans les moments les plus difficiles et les situations les plus complexes, nous devons non seulement réagir en conscience, mais aussi et surtout nous référer à son amour. Le développement suppose une attention à la vie spirituelle, une sérieuse considération des expériences de confiance en Dieu, de fraternité spirituelle dans le Christ, de remise de soi à la Providence et à la Miséricorde divine, d’amour et de pardon, de renoncement à soi-même, d’accueil du prochain, de justice et de paix. Tout cela est indispensable pour transformer les « cœurs de pierre » en « cœurs de chair » (Ez 36, 26), au point de rendre la vie sur terre « divine » et, par conséquent, plus digne de l’homme. Tout cela vient à la fois de l’homme, parce que l’homme est le sujet de son existence, et de Dieu, parce que Dieu est au principe et à la fin de tout ce qui a de la valeur et qui libère : « Le monde et la vie et la mort, le présent et l’avenir : tout est à vous ! Mais vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 22-23). Le chrétien désire ardemment que toute la famille humaine puisse appeler Dieu « Notre Père ! ». Avec le Fils unique, puissent tous les hommes apprendre à prier le Père et à Lui demander, avec les mots que Jésus lui-même nous a enseignés, de savoir Le sanctifier en vivant selon Sa volonté, et ensuite d’avoir le pain quotidien nécessaire, d’être compréhensifs et généreux à l’égard de leurs débiteurs, de ne pas être mis à l’épreuve à l’excès et d’être délivrés du mal (cf. Mt 6,9-13) !

Au terme de l’Année Paulinienne, il me plaît d’exprimer ce vœu avec les paroles mêmes de l’Apôtre dans sa Lettre aux Romains : « Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns les autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres » (12, 9-10). Que la Vierge Marie, proclamée par Paul VI Mère de l’Église et honorée par le peuple chrétien comme Miroir de la justice et Reine de la paix, nous protège et nous obtienne, par son intercession céleste, la force, l’espérance et la joie nécessaires pour continuer à nous dévouer généreusement à la réalisation du « développement de tout l’homme et de tous les hommes » [159] !

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 29 juin 2009, fête des saints Apôtres Pierre et Paul, en la cinquième année de mon pontificat.

BENEDICTUS PP. XVI

 

 
 
 
 

 

Le "discours du Latran" laissera plus de traces que la visite officielle de Nicolas Sarkozy, jeudi matin 20 décembre au Vatican, au pape Benoît XVI. Les deux hommes ont constaté leur proximité de vues sur la place de la religion dans la vie publique et, à l'étranger, sur le Liban, le Proche-Orient, l'Afrique, et la libération des otages de Colombie.


Le discours prononcé jeudi soir par le président français à la basilique du Latran, lors de la prise de possession – toute symbolique– de son siège de "chanoine d'honneur", est un acte politique d'une autre ampleur, une tentative d'enterrer la "guerre des deux France" (cléricale et révolutionnaire) et de réconcilier, pour de bon, la République laïque et l'Eglise catholique.

C'est la première fois que Nicolas Sarkozy en tant que président –il avait déjà affiché ses convictions comme ministre de l'intérieur– choisissait aussi nettement son camp, sans complexe ni dogme préétabli, sur un terrain aussi miné.

Le discours du Latran est, d'abord, une relecture de l'histoire de France à partir de ses "racines" chrétiennes, d'évidence inspirée par Henri Guaino et Max Gallo, qui faisaient partie de la délégation française à Rome. "Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes, martèle M. Sarkozy. J'assume pleinement le passé de la France et ce lien particulier qui a si longtemps uni notre nation à l'Eglise.

Nicolas Sarkozy rappelle comme le christianisme a façonné la nation française, sa culture, son éthique, ses arts et cite Pascal, Bossuet, Péguy, Claudel, Bernanos, Mauriac, Maritain, Mounier, René Girard et des théologiens comme de Lubac et Congar.

Il ne craint pas d'évoquer les "souffrances" infligées au clergé par la loi de séparation de 1905 (expulsion des congrégations, querelle des inventaires). L'interprétation aujourd'hui consensuelle de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905 relève, dit-il habilement, d'une "reconstruction rétrospective". Mais on ne bâtit pas l'avenir d'une nation en ressassant les "blessures du passé".

C'est un ton nouveau. Pour Nicolas Sarkozy, la religion n'est plus un tabou, alors que, pour François Mitterrand ou Jacques Chirac, elle relevait d'abord de la conviction privée. Sur les "racines" chrétiennes, le président de la République prend ostensiblement ses distances avec Jacques Chirac, avec Lionel Jospin et aussi Valéry Giscard d'Estaing, ex-président de la Convention européenne, qui avaient invoqué la laïcité "à la française" pour faire obstacle à la mention des racines chrétiennes de l'Europe dans le préambule du traité constitutionnel. On doute cependant que Nicolas Sarkozy relance la polémique dans l'Union sur cette épineuse question.

"SACRIFICES"

La laïcité, selon Nicolas Sarkozy, n'est pas en péril, mais le discours du Latran en propose une autre pratique. Il n'est pas question de remettre en cause les "grands équilibres" de la loi de 1905, dont Jacques Chirac disait qu'elle était un "monument" inviolable.

Mais, à contre-courant des campagnes hostiles à la religion liées à la montée des intégrismes, puis d'un "antichristianisme" si souvent dénoncé par René Rémond, enfin d'un nouvel athéisme revendiqué par le philosophe Michel Onfray, le président affirme que la France a tout à gagner à une "laïcité positive", à une reconnaissance effective de la place des courants spirituels dans la vie publique, à leur concours dans la définition d'une "morale" pour le pays.

Des allusions à une laïcité "épuisée" ou guettée par le "fanatisme" vont faire des vagues. Ne craignant pas de choquer, M. Sarkozy dit que l'intérêt de la République est de compter des populations qui "croient" et "espèrent" et qu'il n'est pas de bonne politique sans référence à une "transcendance".

A Rome, on n'en attendait pas tant. Les catholiques n'ont jamais été si bien traités. Dans un troisième temps, le président lance un appel aux "catholiques convaincus" pour qu'ils l'aident à répondre au besoin de sens, de repères, d'identité et d'espérance. Il loue l'exemple des moines de Tibéhirine et de Mgr Claverie, évêque d'Oran, tués en 1996 en Algérie.

S'il n'a pas un mot pour l'islam, il confirme l'utilité de la commission Etat-Eglise catholique lancée, en 2002, par Lionel Jospin, reprise par ses successeurs. Et, dans un hommage au clergé français pour les "sacrifices" endurés, sans précédent dans la bouche du président d'une République laïque, il arrachera bien des sourires sur le visage des cardinaux, évêques, prélats et prêtres venus l'écouter, en tentant cette comparaison entre la vocation sacerdotale et celle de chef de l'Etat : "On n'est pas prêtre à moitié. Croyez bien qu'on n'est pas non plus président à moitié. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même, je sais ceux que j'ai faits pour réaliser la mienne!" Curieux discours que celui du Latran fondateur, mais aussi naïf et un peu provocateur.

Henri Tincq
 

Deux extraits des voeux qu’il a adressés au corps diplomatique, à l’Elysée, le 18 janvier 2008  [1]

A l’Elysée, vendredi 18 janvier 2008

Deux défis contribueront à structurer la société internationale du XXIe siècle, peut-être plus profondément que les idéologies ne l’ont fait au XXe.

Le premier défi est celui du changement climatique qui menace l’avenir même de notre planète et de l’humanité tout entière, qui pose la question de la gestion de ressources énergétiques devenues rares et donc chères et celle, plus difficile encore, de notre capacité à inventer, ensemble, un nouveau mode de croissance.

Le deuxième défi est celui des conditions du retour du religieux dans la plupart de nos sociétés. C’est une réalité, seuls les sectaires ne le voient pas. C’est une réalité incontournable qui avait, en son temps, été prévue par Malraux. Dans mon discours de Saint-Jean de Latran, discours auquel j’attache beaucoup de prix, Monseigneur, j’ai précisé ma conception d’une laïcité où la place de la religion serait définie en termes plus positifs. Devant le Conseil Consultatif de l’Arabie saoudite, à Riyad cette semaine, j’ai fait écho aux propos pleins de sagesse du Roi Abdallah, et plaidé en faveur d’une conception ouverte, tolérante de la religion. Certains groupes veulent imposer leur vision fondamentaliste, hégémonique, intolérante. La forme la plus extrême est celle des réseaux terroristes globaux du type Al Qaeda qui rêvent d’une confrontation Islam contre Occident, pour mieux dicter leur loi à des peuples qui ne demandent pourtant qu’à vivre leur foi dans la paix.

Le monde, j’en suis convaincu, peut relever ces deux défis, mais à une condition : trouver le chemin de son unité. Là est la grande question : comment parvenir à cette unité indispensable pour relever le défi du changement climatique et pour relever le défi de la place d’une religion tolérante dans le monde ? Comment y parvenir ? Et surtout, en serons-nous capables ?

____________________________

Que l’on me comprenne bien : je suis favorable à l’épanouissement des religions, comme au droit de chacun de ne pas en avoir, ou d’en changer. C’est ma conception de la laïcité. Et à ce titre, en tant que ministre de l’Intérieur pendant quatre ans, j’ai autorisé l’ouverture d’un nombre sans précédent de mosquées en France, car l’Islam est désormais notre deuxième religion et il doit être possible à tous ceux qui le souhaitent de vivre leur foi dans la dignité et la tolérance. Plus qu’aucun autre, j’ai contribué à l’émergence d’un Islam de France. Et c’est pour cette raison même que je plaide avec conviction, la même, pour qu’en terre d’Islam, il soit possible de pratiquer sa religion, quelle qu’elle soit, dans la dignité et la tolérance.

Comment ceux qui réclament l’ouverture de mosquées en France pourraient-ils refuser l’ouverture d’églises partout où celle-ci serait justifiée ? La diversité n’est pas bonne chez nous et mauvaise chez les autres. La diversité c’est partout. Et naturellement si la France veut être écoutée qu’elle donne l’exemple, elle est prête à le faire. Mais la diversité et la réciprocité ça va ensemble.

Des extraits du discours de Nicolas Sarkozy à Riyad (Arabie Saoudite), le 14 janvier 2008

A Riyad, le 14 janvier 2008

« Sans doute musulmans, juifs et chrétiens ne croient-ils pas en Dieu de la même façon. Mais au fond, qui pourrait contester que c’est bien le même Dieu auquel s’adressent leurs prières ? Dieu transcendant qui est dans la pensée et dans le coeur de chaque homme. Dieu qui n’asservit pas l’homme mais qui le libère (...). Ce n’est pas le sentiment religieux qui est dangereux. C’est son utilisation à des fins politiques régressives au service d’une nouvelle barbarie. (...) Le sentiment religieux n’est pas plus condamnable à cause du fanatisme que le sentiment national ne l’est à cause du nationalisme.

Je respecte ceux qui croient au Ciel autant que ceux qui n’y croient pas. J’ai le devoir de faire en sorte que chacun, qu’il soit juif, catholique, protestant, musulman, athée, franc-maçon ou rationaliste, se sente heureux de vivre en France. Mais j’ai le devoir aussi de préserver l’héritage d’une longue histoire, d’une culture et, j’ose le mot, d’une civilisation. Et je ne connais pas de pays dont l’héritage, dont la culture, dont la civilisation n’aient pas de racines religieuses. (...) La politique de civilisation, c’est ce que font tous ceux qui au sein même de l’islam - comme des autres religions - luttent contre le fanatisme et contre le terrorisme, ceux qui en appellent aux valeurs fondamentales de l’islam pour combattre l’intégrisme (...).

La vie de l’Homme n’a pas qu’une dimension matérielle. Il ne suffit pas à l’Homme de consommer pour être heureux. Une politique de civilisation, c’est une politique qui intégre la dimension intellectuelle, morale, spirituelle ».

Des extraits du discours de Nicolas Sarkozy à Saint-Jean-de-Latran (Vatican), le 20 décembre 2007.

A Saint-Jean-de-Latran, le 20 décembre 2007

« La foi chrétienne a pénétré en profondeur la société française, sa culture, ses paysages, sa façon de vivre, son architecture, sa littérature. […] Les racines de la France sont essentielement chrétiennes. Tout autant que le baptême de Clovis, la laïcité est un fait incontournable dans notre pays. […] Elle est devenue une condition de la paix civile. Et c’est pourquoi le peuple français a été aussi ardent pour défendre la liberté scolaire que pour souhaiter l’interdiction des signes ostentatoires à l’école.

Je partage l’avis du Pape quand il considère, dans sa dernière encyclique, que l’espérance est l’une des questions les plus importantes de notre temps.

Un homme qui croit, c’est un homme qui espère. Et l’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’homme et de femmes qui espérent. La désaffection progressive des paroisses rurales, le désert spirituel des banlieues, la disparition des patronages, la pénurie de prêtres, n’ont pas rendu les Français plus heureux.

J’appelle de mes voeux l’avènement d’une laïcité positive, c’est-à-dire une laïcité qui, tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire et de ne pas croire, ne considère pas les religions comme un danger, mais comme un atout.

Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur. »

 

Sarkozy dénonce la "religion du chiffre"

Nicolas Sarkozy a plaidé, lundi 14 septembre, pour un changement de la mesure du progrès économique et social, dénonçant la "religion du chiffre" actuelle, et indiqué que la France proposerait à l'Europe et aux organisations internationales de changer leur appareil statistique.

"La France se battra pour que toutes les organisations internationales modifient leurs systèmes statistiques […], la France proposera à ses partenaires européens que l'Europe donne l'exemple. La France va adapter son propre appareil statistique en conséquence", a promis M. Sarkozy dans un discours à l'université de la Sorbonne.

Il s'exprimait à l'occasion de la réception du rapport de la commission de mesure de la performance économique et du progrès social dirigée par les économistes américain
Joseph Stiglitz, prix Nobel, indien Amartya Sen et français Jean-Paul Fitoussi.

Dans ce rapport, cette commission préconise l'élaboration d'un "système statistique qui complète les mesures de l'activité marchande par des données relatives au bien-être des personnes". "Il y a depuis longtemps un problème avec ce que nous calculons et avec la manière dont nous l'utilisons", a estimé
Nicolas Sarkozy. "Pendant des années, les statistiques ont affiché une croissance économique de plus en plus forte […]  jusqu'à ce qu'il apparaisse que cette croissance, en mettant en péril l'avenir de la planète, détruisait davantage qu'elle ne créait. Le problème vient de ce que le monde, la société, l'économie ont changé et que la mesure n'a pas assez changé", a poursuivi le président, "c'est un fossé très dangereux parce que le citoyen a fini par penser qu'on le trompe".

"Dans le monde entier, les citoyens pensent qu'on leur ment, que les chiffres sont faux et, pire, qu'ils sont manipulés, rien n'est plus destructeur pour la démocratie." Entre autres pistes, M. Sarkozy a suggéré d'introduire dans les statistiques "les services que l'on se rend à l'intérieur d'une famille", "le loisir" ou "la qualité du service public".

Outre la "religion du chiffre", le président a pourfendu un système fondé sur des "moyennes", "car la moyenne, c'est une façon de ne jamais parler des inégalités", et "la religion du marché qui, par principe, a raison". "Le marché, dans lequel je crois, n'est pas porteur de sens […] de responsabilité […] de projet […] de vision. Les marchés financiers encore moins, à force de faire comme si toute la vérité était dans le marché, eh bien on a finit par le croire."

Constituée en février 2008 à l'initiative de Nicolas Sarkozy et composée de 22 experts, la commission avait pour mission d'identifier et de pallier les limites du produit intérieur brut (PIB) comme indicateur de performance économique et de progrès social

http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/09/14/sarkozy-denonce-la-religion-du-chiffre_1240104_823448.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20090914-%5Bzonea%5D&ens_id=1239952 

 

Commentaires personnels :

Je peux affirmer qu'aujourd'hui, une prise de conscience se fait voire de plus en plus concrètement sur la réalité de Dieu dans la vie de l'homme, les médias en ont pris conscience.

Ainsi, aujourd'hui nous pouvons voir de plus en plus de films et d'émissions qui parlent de Dieu, de spiritualité, de manière positive et nourrissent progressivement la société pour que les personnes se reposent des questions sur Dieu, sur le monde spirituel !! C'est soft mais concret. C'est un commencement.

J'en suis très contente, car leur responsabilité est grande. 

 Et sur terre, tout l'Internet et tous les hommes spirituels sont en ébulition, et tous d'apporter leurs concours au Réveil des hommes. Par des compréhensions différentes, par des analyses différentes, mais ce qui importe, c'est que l'homme à la sortie aime Dieu, attende le Messie Jésus Christ, et bannit les grands péchés de sa vie et s'améliore par rapport aux petits. Que l'homme devienne un juste devant Dieu.

 Que l'homme essaie de vivre selon Ses Commandements et d'obéir à Ses Lois.

 

La suite !! http://www.noella1.com/pages/nous-sommes-les-seuls-les-meilleurs.html

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

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