Retour de Jésus Islam !

 

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<Les Juifs se réuniront de nouveau pour vivre dans le territoire de Canâan ;

Harun Yahya !!

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Il n'y aura personne, parmi les Gens du Livre, qui n'aura pas foi en lui avant sa mort. Et au Jour de la Résurrection, il sera témoin contre eux. (Sourate An-Nisa' : 159)

 


Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. (Sourate Maryam : 33)

Et (Allah) lui enseignera le Livre, la sagesse, la Thora et l'Évangile. (Sourate Al-Imran : 48)


Allah ! Pas de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même "al-Qayyum". Il a fait descendre sur toi le Livre avec la vérité, confirmant les Livres descendus avant lui. Et Il fit descendre la Thora et l'Évangile auparavant, en tant que guide pour les gens. Et Il a fait descendre le discernement. Ceux qui ne croient pas aux révélations d'Allah auront, certes, un dur châtiment ! Et Allah est puissant, détenteur du pouvoir de punir. (Sourate Al-Imran : 2-4)

"Dis : 'Louange à Allah ! Il vous fera voir Ses preuves, et vous les reconnaîtrez.' Ton Seigneur n'est pas inattentif à ce que vous faites." (Sourate an-Naml : 93)

Les prophètes choisis par Dieu accomplissent divers miracles par Sa volonté. Jésus a accompli des miracles en Palestine, il y a 2000 années, tels que la résurrection des morts, la guérison des aveugles de naissance et des lépreux et le fait de donner vie aux matières inanimées (Sourate al-Maidah: 110).


"... c’est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil" (Sourate al-Maidah: 82).

Ensuite, sur leurs traces, Nous avons fait suivre Nos [autres] messagers, et Nous les avons fait suivre de Jésus fils de Marie et lui avons apporté l’Evangile, et mis dans les coeurs de ceux qui le suivirent douceur et mansuétude (Sourate al-Hadid: 27)

Selon les écritures saintes chrétiennes, Jésus reviendra sur terre.

 Selon les écritures saintes chrétiennes, le retour de Jésus sera le plus grand événement de l'histoire.

"... Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera à tout jamais." (Révélation 11:15)

 

"... Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera à tout jamais." (Révélation 11:15)  

Tous les Chrétiens devraient être empressés, enthousiasmés et remplis d'amour à l’attende de cet événement béni. Et nous, Musulmans qui avons cette ardeur, excitation, conscience et amour, disons aux Chrétiens:

Préparons-nous ensemble au retour de Jésus.

Respectons nos différences de croyance respectives sachant que Jésus nous enseignera la vérité de toute façon. Oeuvrons ensemble pour la paix, la fraternité, la miséricorde et l’amour dans le monde, tel qu'il voudrait le voir. Luttons ensemble avec la parole et les gestes contre les philosophies et les idéologies qui lui sont hostiles et qui renient Dieu.

Attendons ensemble l’une des plus grandes bonnes nouvelles et l’un des plus grands miracles de l'histoire du monde.

Est-il possible que Dieu ait donné des informations sur les événements de la fin des temps aux messagers qui sont venus avant le prophète Mohammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui)? Bien sûr que oui. Il est très probable que la Torah et la Bible contiennent des références sur la fin des temps.

Il est fort probable que ces références, compatibles avec les hadiths du Prophète (pbsl) et les versets du Coran, soient originales. En fait, lorsqu’on étudie les références dans la Bible, il est en effet frappant de constater qu'il y a des indications concernant la fin des temps, et qu'il existe beaucoup de parallèles entre ces dernières et celles des sources islamiques. Certaines de ces références sont les suivantes:

Les signes de la fin des temps dans la Bible

Comme on le verra dans d'autres parties de ce site, selon des sources islamiques, le Mahdi a dû déjà commencer sa tâche, qui consiste à faire régner les valeurs morales islamiques dans le monde. Puisque le Mahdi doit préparer le terrain pour le prophète Jésus (psl) et doit ¶uvrer avec lui à son retour, on en déduit que l'apparition de Jésus doit être proche.

La Bible et les sources islamiques ont beaucoup de similitudes à plusieurs égards. Les premiers de la liste sont les signes annonciateurs du second avènement du prophète Jésus (psl).

 

L’assèchement des eaux de l'Euphrate, le feu et la fumée qui brûleront

Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l'Euphrate. Et son eau tarit, afin que le chemin des rois venant de l'Orient fût préparé. Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout puissant. Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte! Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. (Révélation, 16: 12-16)

Le nombre des cavaliers de l'armée était de deux myriades de myriades... Le tiers des hommes fut tué par ces trois fléaux, par le feu, par la fumée, et par le soufre, qui sortaient de leurs bouches. (Révélation, 9: 16-18)

Les versets ci-dessus nous indiquent que les eaux de l’Euphrate vont se dessécher complètement, qu’une grande guerre éclatera à un endroit appelé Harmaguédon (Armageddon), et que la plupart des personnes mourront par le feu et de la fumée. Les hadiths du prophète Mohammad (pbsl) parlent également de ces signes. L’assèchement des eaux de l'Euphrate, le feu et la fumée en provenance de l'est et brûlant les gens sont des exemples des signes avant-coureurs de la fin des temps dont le Prophète nous a parlé.

Dans d’autres parties de ce site, nous avons vu de manière assez détaillée comment les événements naturels extraordinaires se produiront. On peut trouver des indications similaires dans l’Évangile de Saint Matthieu et Saint Luc. Voici deux exemples

... et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des affres de l’angoisse. (Matthieu, 24: 7-8)

Tandis que les hommes défailliront de peur et à cause de l’attente des choses venant sur la terre habitée; car les puissances des cieux seront ébranlées. (Luc, 21: 26)

 

A vous maintenant, riches! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous. Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes. Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s'élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours! (Jacques, 5: 1-3)

Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. (Matthieu, 24: 21-22)

C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint... Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. (Matthieu, 24: 15,21)
Le retour de Jésus sur terre.

Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. (Matthieu, 24: 30)

Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu'ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur parurent, et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. (Actes, 1: 9-11)

En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ... (Tite, 2: 13)

Et de vous donner, à vous qui êtes affligés, du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d'une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile de notre Seigneur Jésus. (Thessaloniciens, 1: 7-8)

De même le Christ, qui s'est offert une seul fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut. (Hébreux, 9: 28)

Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra... (Apocalypse, 1: 7)

Si donc on vous dit: Voici, il est dans le désert, n'y allez pas; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. Car, comme l'éclair part de l'orient et se montre jusqu'en occident, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme. (Matthieu, 24: 26-27)

Jésus lui répondit: "Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel." (Matthieu, 26: 64)

http://oumma.com/La-place-de-Jesus-dans-l-Islam

Ce bref aperçu évoqué, quel regard porte le musulman ouvert et sincère sur Jésus (Sidna Aissa) très souvent associé à Marie (Myriam) ?

Il est considéré comme un être spirituel exceptionnel. Exception confirmée par le Prophète quand il annonce le retour de Jésus pour les temps messianiques où la paix, la justice, l’égalité triompheront enfin sur terre.

Donc dans la conscience musulmane le retour de Jésus est une espérance. C’est la fin d’un cycle apocalyptique au cœur duquel se trouvent les germes du renouveau. Dès lors les hommes s’uniront pour oeuvrer au bien de l’humanité et terrasser le mal.

Ce que je viens d’évoquer, concerne l’aspect extérieur, l’aspect temporel celui lié au sens de l’histoire. Il existe un autre aspect peu connu c’est celui de la place accordée à Jésus par l’ésotérisme musulman. C’est celui relatif au verbe incarné de Dieu comme le dit le Coran sourate 4, verset 171 :

Cela signifie qu’il est intemporel. II ne peut être ni cerné, ni connu, ni localisé. Le message spirituel de Jésus ne peut pas se révéler à celui qui ne va pas à la source même d’où émane cette réalité divine. Dans l’ésotérisme musulman (Tacawwuf - soufisme), il y a des stations (degrés spirituels) pour chaque prophète évoqué dans la Bible, et dans le Coran. La station de Jésus est particulière et parmi les plus élevées. Son enseignement délivre une spiritualité pure sans lien déterminé dans le temps et dans l’espace.

Cette réalité se révèle à celui qui fait l’effort soutenu d’arriver à cette station, à ce maqqam de Sidna Aïssa (Jésus). Celui-ci, délivre un message extraordinaire : la force de l’amour à puissance sur tout. Par sa naissance Jésus nous apprend que les lois physiques, et temporelles qui gèrent la création peuvent être bouleversées voire inversées par le divin, telle la résurrection des morts. Notre conception du divin se référant uniquement aux lois qui gèrent le monde manifesté est si limitée, qu’elle nous empêche de comprendre la mission de Jésus et sa station. De ce fait, son message demeure inconnu pour le plus grand nombre.

Pour les soufis, Jésus est l’émanation ou la démonstration physique que l’être par une voie initiatique peut retrouver l’essence universelle qui donne équilibre et harmonie au monde manifesté, mystère de la création. L’avènement du message mohammadien vient confirmer et révéler dans sa profondeur le contenu du message christique. Comme le dit le prophète Mohammed « Nul n’est plus en droit de se réclamer de Jésus et Marie que moi-même, car entre lui et moi il n’y a aucun prophète ». Ainsi le message rnohammadien devient le miroir révélateur de Jésus car entre les deux prophètes il n’y a aucune altération, aucune rupture. C’est donc dans l’équilibre entre ses deux pôles que le mystère de la vérité se dévoile à l’homme.

Quant à Mohammed, il apporte lui l’équilibre de l’horizontalité, symbole du serviteur qui accepte totalement son appartenance au divin. Il se confie à Lui, et assume cette responsabilité d’en être le témoin dans le monde. Ainsi l’homme habité par le divin, réalise et manifeste l’état parfait de l’homme universel.

Selon l’ésotérisme musulman si Jésus de par sa naissance échappait aux lois physiques de la vie, sa mort devrait aussi échapper à celle de tout un chacun. Car il existe une réciprocité. Pour les musulmans en général et les soufis en particulier Jésus a été élevé à Dieu, n’étant d’ailleurs pas le seul puisque d’autres prophètes sont dans le même cas : Elie, Idris, Enoch, ... Cette élévation est une occultation mais aussi une présence, une permanence.

Il était, n’est plus mais personne ne peut dire où il se trouve, ou qu’il n’existe plus. On ne peut le situer dans l’espace ou dans le temps, sans nier sa présence. Si on lui assigne une place, un rôle, une fonction même la plus sacrée, elle demeure en dessous de la vérité qu’il incarne car le message spirituel de Jésus est élevé et intemporel. Mais chacun par une démarche intérieure de purification, d’humilité, de pardon, d’amour peut retrouver l’essence de ce message, son parfum et sa béatitude.

J’ajoute qu’on pourrait aussi qualifier le message de Jésus de radical. Il ébranle la forteresse des croyances, des dogmes, des certitudes... notre conception limitée des choses de ce monde, qui n’ont de réelles valeurs qu’en étant rattachées à l’essence, à Dieu. Sans ce rattachement, les pouvoirs, les savoirs, les connaissances ne sont qu’illusoires. Le message de Jésus ne se comprend et ne se vit que dans l’amour absolu intransigeant et décapant.

Cette vertu, cet état d’être sont très difficiles à concevoir et à réaliser. Il suffit de voir comment nous vivons. Le constat est affligeant ! Quelles sont les valeurs qui déterminent notre époque ? Jésus est le verbe divin et les valeurs qu’il enseigne ne sont pas celles sur lesquelles reposent notre monde. Nous ne comprendrons son message et réaliserons cette transformation alchimique que par la quête de ces valeurs spirituelles et chevaleresques qu’il est venu pour nous enseigner.

Un message prophétique où l’homme est prêt à se sacrifier pour le bien être d’autrui afin que la Vérité demeure parmi nous. Ainsi il triomphe de l’absurdité de son égocentrisme , il renaît et il vit dans le monde parfait de l’Essentiel.

Qui laisse croire qu’il n’existe aucune réalité, hormis celle que l’homme s’impose dans ce conflit permanent avec lui-même et avec son prochain ? Incapable de pardonner car incapable de se pardonner. Aujourd’hui nous sommes dans les situations où le message de Jésus semble d’une urgence capitale, voire vitale. Notre monde est gravement malade, seule une médecine radicale peut le soigner.

Pourquoi tant de misère et de haine, de conflits et de corruption ? Au nom de qui ? Pour servir quels intérêts ?Au nom de Dieu ? Au nom d’Allah ?... Quel est le sens d’un monde en démence où personne n’ose dire la vérité par peur d’être incapable de la vivre et d’en assumer la responsabilité et les conséquences. La vérité est exigeante comme l’est le message de Jésus. Dans l’atmosphère dramatique de notre époque qui peut concevoir que pour trouver Dieu il faut tout donner. Quel est le pays, la communauté, l’être capable de tout donner pour tout recevoir ?

Dans le monde actuel ne pas tricher avec soi-même soulève mépris, ironie et sarcasme. Pourtant nous allons vers un monde qui nous impose d’ être et non de paraître. Humain se conjugue au verbe être et non au verbe avoir. C’est à ce prix que nous pourrons résister au chaos qui nous attend.

Que Dieu accorde sa grande miséricorde à tous les innocents qui périssent par la faute de l’incompréhension et de la bêtise humaine.

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Cheikh Khaled Bentounès :

Après la mort du Prophète à Médine en 632, ceux des musulmans qui ne l’avaient pas connu, demandèrent à sa femme Aïcha : « Comment était-il ?  » Elle répondit : « Il était le reflet du Coran ». Pour tout musulman, le Prophète est le modèle de la vertu, l’exemple type de l’homme parfait se reposant totalement sur la Volonté Divine, proclamant et vivant le message de l’unité, facteur d’équilibre et d’harmonie entre spiritualité et temporalité. La grandeur de son œuvre n’a d’égale que son humilité : « Dieu, fais-moi vivre pauvre, mourir pauvre et ressusciter parmi les pauvres », aimait-il à répéter.

« Certes, ceux qui croient et ceux qui suivent la religion juive, les chrétiens et les sabéens ; quiconque en un mot croit en Dieu, au jour dernier et accomplit de bonnes œuvres, sera récompensé par son Seigneur. Il n’éprouvera aucune crainte et il ne sera jamais affligé. (C. 2, 62) » 

 

 

Il instaure les fondements de la vie communautaire : une unité et une égalité entre les différentes composantes musulmanes et non musulmanes de la cité qui jouissent ainsi des mêmes droits et des mêmes devoirs. Ne dit-il pas dans un hadith : « Les hommes sont égaux comme les dents d’un peigne. » Il ira jusqu’à permettre à une délégation chrétienne de Nejran en visite à Médine de servir la messe dans sa Mosquée.

A travers cet acte exemplaire il met en application une de ses paroles : « Tous les prophètes sont frères : ils ont un même père mais des mères différentes. » et montre ainsi le lien qui relie, malgré la pluralité des cultes, les différents messages religieux entre eux et leur foi commune en un seul Dieu. Plus encore, il affirme l’origine commune de tous les êtres et la non supériorité des uns par rapport aux autres : « Vous êtes tous d’Adam et Adam est de terre. » et « Nulle supériorité d’un Arabe sur un non Arabe ». Ces traits de caractère, et beaucoup d’autres encore, révèlent la personnalité du Prophète Mohammed et le contenu du message qu’il nous a transmis.

Grand pédagogue imprégné d’un humanisme profond, il appelle tous les hommes, musulmans et non musulmans, à s’élever par le comportement et la noblesse des caractères au degré le plus haut que peut réaliser l’être humain. Ainsi par ses injonctions il encourage la quête du savoir : « Demandez le savoir du berceau jusqu’au tombeau. », et « Allez chercher la science jusqu’en Chine », le savoir et la connaissance étant pour lui en effet, plus précieux que le sang du martyr.

Il accordait donc une importance capitale à l’éducation et préconisait, à travers une vision pédagogique novatrice une méthode éducative active ; « Jouez avec eux sept, éduquez- les sept ans, et soyez leur amis sept ans ». Cette méthode par tranche de sept ans permet à l’enfant de grandir dans un environnement qui respecte les différentes étapes de sa croissance. Dans un premier temps, elle le laissera jouir de sa liberté, de l’insouciance et du goût du jeu propre à l’enfance, lui évitant trop tôt des contraintes qui pourraient brider sa personnalité.

La deuxième période correspond à la mise en place d’un cadre éducatif exigeant. Tandis que la troisième étape participe à faire de lui un homme prêt à affronter la vie, respecté et respectueux puisqu’il n’est plus le fils ou la fille de, mais l’ami de ses parents.

Il recommandait également le sport pour les adultes comme remède aux infirmités du corps, quant aux enfants il demandait qu’on leur apprenne : « la nage, les jeux d’adresse et l’équitation ». Il allait, lui-même, jusqu’à organiser et participer à des courses de chameaux.

Nous sommes loin de l’image caricaturale d’un homme replié sur lui-même, coupé du monde, voué uniquement à la pratique religieuse. Il est en fait l’apôtre de la voie du milieu, préconisant un équilibre entre la vie du corps et celle de l’esprit. Ainsi, ses conseils concernant une hygiène de vie serviront de base à l’élaboration de la médecine de l’islam et à une pratique médicale qui, à travers l’extraordinaire développement scientifique de la civilisation musulmane, servira de fondement à la médecine moderne.

Quant au statut de la femme et au rapport qu’entretenait le Prophète avec elle, nous sommes là encore, loin des préjugés et des préjudices qu’elle subira plus tard dans la société musulmane. A travers lui, les femmes jouiront des mêmes droits et des mêmes devoirs que les hommes, et dans son dernier prêche, dit « de l’Adieu », il insistera particulièrement sur ce point. Car il ne faut pas perdre de vue qu’à cette époque la femme n’est qu’un bien dans les mains de l’homme et ne dispose d’aucune protection juridique.

N’a-t-il pas dit à ce sujet : « Allez apprendre auprès d’Aïcha la moitié de votre religion ». Il alla jusqu’à affirmer : « donnez un traitement égal à vos enfants » mais il rajouta « que s’il lui était donné de choisir, il préférerait la fille ». Au vu de la condition de la femme dans la société musulmane actuelle, nous avons beaucoup encore à apprendre de l’exemple du prophète. A ce demander d’ailleurs quel enseignement du Prophète suivons nous ?

Effectivement, comment aujourd’hui pouvons-nous, à travers cet immense héritage transmis de génération en génération, distinguer ce qui est réellement de lui et ce qui fut rajouté par d’autres ? Des dynasties Omeyyades, Abbassides etc, afin d’asseoir leur pouvoir et leur légitimité, se sont servis de théologiens pour forger des hadiths allant dans le sens de leurs intérêts. Les transmetteurs du hadith ont donc longuement réfléchi à cette question si importante et ce depuis fort longtemps.

Ils ont établi une échelle de valeur allant du hadith le plus authentique, recensé par plusieurs témoins et dont la chaîne de transmission est connue et vérifiée historiquement, au hadith le plus faible sur lequel réside un doute réel. Cela nous encourage à réactiver la science du hadith sous le regard d’une critique scientifique aidée en cela par les outils que la modernité met à notre disposition. Comme le Prophète lui-même encourageait le savoir, prenons donc exemple sur lui : ce n’est ni par l’ignorance ni par l’imitation simpliste que nous pouvons résoudre ce problème.

Il est grand temps d’échapper à l’esprit de fermeture qui a gelé la pensée musulmane par l’interruption de l’Ijtihad[1] joint à l’idéalisation de l’époque médinoise : c’est avec une objectivité historique que nous devons relire l’épopée extraordinaire de l’apôtre de la miséricorde.

 

Prenons par exemple le hadith sur le djihad dans lequel le prophète dit : « Nous revenons du petit combat et nous allons vers le grand combat ». Tous les transmetteurs du hadith sont d’accord sur son authenticité mais que reste-t-il aujourd’hui de la notion du grand combat ? Le terme djihad n’est compris par la majorité des musulmans et des non musulmans que comme un combat ou une guerre ce qui amène à réfléchir et à repenser l’idée que s’en faisait le prophète lui-même : le petit combat par les armes était secondaire par rapport au véritable combat, celui que l’on remporte sur soi contre tous ses travers et notamment le mal que l’on peut faire à autrui – que l’on ose aujourd’hui d’ailleurs justifier au nom même de l’enseignement du Prophète.

Qui dit combat ne dit pas forcément guerre ou lutte armée. On peut combattre pour son idéal, par les idées, le savoir, les institutions, les lois et surtout par un comportement noble, fruit d’une conscience évoluée que l’on ne peut acquérir que par le grand combat : car s’il est vrai que l’effort est un impératif demandé aux musulmans, c’est avant tout celui de s’élever vers la lumière et non de s’abandonner aux impulsions de l’animalité qui nous habite. « Dieu a fait de moi un serviteur généreux et non point un oppresseur arrogant. »

Ce hadith[2] nous permet de voir les traits de caractères qui sanctifient le prophète : service et générosité. Les hadiths faisant montre d’arrogance et d’oppression ont donc certainement été rajoutés par d’autres dans le but de justifier leur comportement.

L’idéal auquel nous convie le prophète Mohammed est pourtant clair : il nous renvoie à l’Un qui relie les parties au tout. Mais au lieu de se référer à cette unité fondatrice, nous préférons fonder nos idéaux, nos croyances, à partir de notre perception du monde, conditionnée par nos préjugés humains. Nos fantasmes naissent et se nourrissent de l’incessant dialogue que nous entretenons avec la dualité existentielle : le bien et le mal, la vie et la mort, le Créateur et les créatures.

Il en résulte un mal-être, qui, pour beaucoup, devient au fil du temps un enfer véritable. L’âme humaine prisonnière se déchire entre un monde « traditionnel » tourné vers un passé idéalisé et un monde « moderne » animé par une inextinguible soif d’or et de puissance. Culpabilisé, l’homme névrosé n’en finit pas de payer le prix du péché originel.

La voie mohammadienne nous offre une autre perspective, basée sur un choix libre et volontaire : nous reconstruire sur l’identité originelle de l’homme. Effectivement, nul être ne peut échapper à la dualité inscrite en lui : aux génies du bien et du mal qui l’inspirent et l’attirent tour à tour. Il ne peut ni la renier ni la travestir par un comportement artificiel et moralisant.

Aucun artifice, aucune magie, aucune divinité aussi puissante soit-elle ne lui sera secourable. Seul le Haqq, le Réel vrai, cette parcelle de lumière imprimée dans la toute première cellule par laquelle débute notre existence, nous rappelle à chaque instant la réalité première qui nous habite : cette présence divine dont nous sommes à la fois le réceptacle et le sanctuaire. Aucun être fait de chair ne peut échapper à cette destinée.

 

Hodhaifa Ibn Saâd a dit:

Le Prophète nous a trouvé entrain de discuter et nous a demandé : "De quoi parlez-vous?", nous répondions : "C'est à propos de l'Heure". Il a dit alors: "L'Heure ne viendra jusqu'à ce que vous verrez Dix Signes", il a cité la Fumée,le Dajjal, la Bête, le lever du soleil de son coucher, la descente de Jésus fils de Marie, Gog et Magog , et trois grand séismes : un en Orient , un autre en Occident et un dernier dans la péninsule arabique, et enfin un Feu qui sortira du Yémen qui chassera les hommes vers leurs lieux de rassemblement [21]

 Dans un hadith rapporté par Mouslim, Abou Dâoûd et Ibn Mâdja, le prophète de Dieu mentionne l’arrivée de la bête ainsi :
« Le premier Signe (Majeur) qui apparaîtra (à la fin des temps) est le lever du soleil à l'Ouest et la sortie vers les gens de la "Bête de la Terre" le matin. Quelque soit le Signe (d'entre ces deux) qui apparaîtra avant l'autre, le second le suivra immédiatement. »

http://jugement-dernier.over-blog.com/article-4330550.html

Yasîr b. Jâbir rapporte qu'un vent rouge se leva sur al-Kûfah. Un homme vint qui n 'avait rien de mieux à dire que: 'O 'Abd Allâh ibn Mas`ûd, l'Heure est arrivée".

'Abd Allâh ibn Mas`ûd qui était assis, se leva directement.

Il dit: "L'Heure n'arrivera pas jusqu'à ce que l'héritage cesse d'être divisé et que le fait de recevoir le butin de guerre ne soit plus une raison de joie".

Puis il a fait un signe avec sa main en direction de la Syrie et il a mentionné certains des grands signes qui auront lieu juste avant l'heure. (Mouslim n°2899)

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Suite !!

 

 

 

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