COLONEL CORSO : Suite 9 !!

 

Les USA, le Canada et l’Angleterre joignirent leurs efforts militaires pour trouver un moyen de développer le super canon du Dr Bull avec le Général Trudeau. Mais au moment même où les décisions sur le budget militaire pour fabriquer l’arme, durent être prises, les différents Gouvernements s’engagèrent dans la voie du missile guidé et les lancements de véhicules par fusées plutôt qu’avec le super canon. Bien que le super canon ait un certain potentiel, les USA, le Canada et l’Angleterre étaient allés trop loin dans leurs propres programmes de missiles guidés pour commencer une arme d’un type complètement nouveau. Et à la fin, ils décidèrent de stopper les recherches sur le super canon.

 

Dans les années 1980, Gerald Bull, que Corso rencontra lors d’une réception en l’honneur du Général Trudeau en 1986, entrait en négociations avec Israël, ainsi qu’avec l’Irak. La longue guerre entre Saddam Hussein et l’Iran fournissait un territoire fertile pour la vente d’armes en général et en particulier pour Gerald Bull qui était courtisé par les deux côtés. À la fin, il coupa court à son marché avec les Iraniens : il fallait tester des versions expérimentales du super canon et en planifier la construction avant que les Anglais n’interviennent.

À cette période, Bull devint une menace pour les Iraquiens, pour les Israéliens et pour les Américains et fut tué par balle dans son appartement en Belgique, avant la fin de la Guerre du Golfe.

 

Comme Jules Verne dans son ouvrage « De la terre à la lune », Bull avait la vision d’une pièce d’artillerie à longue portée. Le meurtre de Gerald Bull ne fut jamais résolu et quels qu’aient été les secrets qu’il possédait, tout disparut avec lui.

 

Liste des omissions

 

Alors qu’il travaillait sur ces différents projets, durant le printemps 1962, Corso se rendit compte qu’il avait passé le plus clair de son temps sur le dossier de Roswell plutôt que sur les autres dossiers en développements.

 

Il lui semblait clair que le trésor trouvé à Roswell était en train de se rentabiliser dans des voies que même lui ne pouvait concevoir. La vision nocturne, les lasers et la communication par fibre optique, étaient des projets évidents mais il y avait d’autres zones à explorer en regardant simplement les problèmes posés par ce qu’ils avaient trouvés à Roswell, et non seulement avec ce qu’ils avaient récupéré de l’épave.

 

« Soyez plus précis » demanda le Général, « que voulez vous dire ? ».

 

« Si vous regardez ce que nous n’avons pas trouvé sur le site du crash » dit Corso, « cela prendra longtemps avant d’expliquer les différences entre ce que nous avons et ce qu’ils ont. Cela nous démontre aussi ce que nous avons besoin de développer si nous voulons nous préparer au voyage dans l’Espace pour de longues périodes. »

 

« Pouvez vous m’en faire une liste ? » demanda le Général « Il y a beaucoup de contrats de recherches en cours, avec l’extérieur qui pourraient bénéficier de la liste de ce que nous avons. »

 

Quand la réunion fut finie, le Général Trudeau demanda à Corso de, non seulement faire une liste de ce qu’ils appelaient, les « omissions », mais aussi de faire un bref rapport détaillant les zones où Corso pensait que le développement devrait se faire. Donc il rassembla tous les rapports et les informations du dossier Roswell et commença à regarder ce qu’il pourrait manquer dans ce qu’il pensait être un crash de voyageurs spatiaux.

Il n’y avait pas de trace de source de nourriture ou de nutrition dans aucuns des rapports et aucune unité de conditionnement de nourriture ne fut trouvée à bord, pas plus que de stockage de nourriture. Il n’y avait pas de trace de réfrigérateurs pour la préservation de la nourriture.

 

Il n’y avait pas d’eau potable non plus dans le vaisseau, pour se laver, ni de toilettes. Les rapports de terrains disaient que l’équipe de récupération avait trouvé ce qui semblait être un kit de première urgence parce qu’il contenait du matériel qui d’après un médecin était un bandage, mais il n’y avait pas de médicaments ni d’installation médicale. Et pour finir, il n’y avait pas non plus d’installation de repos, pas de lit ou de couchette.

D’après ces données, l’Armée supposa que l’ovni était un appareil de reconnaissance et qu’il pouvait rapidement retourner à un vaisseau mère où tout le matériel manquant se trouvait. L’autre explication, par le Dr Hermann Oberth, était que le vaisseau était un appareil à voyager dans le temps qui ne parcourait pas de grandes distances dans l’espace. En fait, il « sautait » d’une ligne de temps à une autre ou d’une dimension à une autre, et retournait instantanément à son point de départ. Mais ce n’était que spéculation de la part du Dr Oberth.

 

Toutefois, Corso pense que les EBEs n’avaient pas besoin de nourriture ou d’installation sanitaire parce qu’ils étaient fabriqués comme des robots ou des androïdes, pour le voyage spatial et pour des tâches spécifiques sur les planètes qu’ils visitaient. Exactement comme le rover (balladeur) lunaire en 1970, qui était un robot.

Peut-être que leur programmation pouvait être modifiée à partir d’une source lointaine mais Ils n’étaient pas des formes de vies qui avaient besoin de se sustenter.

C’étaient les créatures parfaites pour voyager dans l’Espace et pour visiter d’autres planètes. L’humain toutefois n’était pas un robot et avait besoin de se sustenter. Donc il était nécessaire de fournir des aliments et des sanitaires, pour une longue période, si l’homme voulait voyager dans l’espace.

 

Les Scientifiques des RD pensaient que le vaisseau n’était peut-être qu’une soucoupe éclaireuse et qu’elle fut touchée par un éclair d’orage cette nuit-là. Ils croyaient que le vaisseau était dirigé par un système de propulsion électromagnétique. D’autres Scientifiques pensaient qu’avant de pouvoir générer une puissance suffisante pour un système de navigation identique, ils devaient développer d’abord une source de puissance nucléaire.

 

Comme pour l’absence de nourriture, cela poserait un énorme problème pour l’exploration spatiale, longue distance, par l’homme.

 

Ainsi, dans sa rapide liste au Général Trudeau, Corso suggéra qu’ils devraient développer deux articles : un approvisionneur de nourriture qui ne devrait jamais tomber en panne et qui ne nécessiterait pas de réfrigération et une machine nucléaire qui pourrait être assemblée dans l’Espace afin de fournir l’énergie nécessaire à un vaisseau interplanétaire.

 

Nourritures irradiées

 

Le Général lut les notes de Corso quelques jours plus tard et sembla impressionné. Puis il prit son téléphone, composa un numéro et dit à la personne au bout du fil qu’il était prêt, enfin il regarda Corso.

 

« Prenez votre chapeau, Phil » dit-il « Rejoignez-moi sur l’héliport. Nous sommes invités à déjeuner. »

Dix minutes plus tard, ils arrivèrent sur le « Quarter-Master Center. ».

 

Un officier anonyme les rejoignit à l’héliport. Il les salua et dit « Voulez-vous bien me suivre »

 

Il les emmena jusqu’à une salle de stockage où se trouvaient des rayons de tous types de viandes, de fruits et de légumes. « Regardez ce porc » dit-il « il est stocké ici sans réfrigération depuis des mois et il est vierge du ver solitaire. » Il montra deux oeufs et du blanc de poulet. « Oeufs, non réfrigérés et poulet. Complètement vierge de Salmonelle. Et c’est la même chose pour la nourriture marine. »

 

L’homme escorta Corso et Trudeau le long des rayons et expliqua les vertus de chaque article, comme un vendeur. La nourriture était emballée, mais non salée, dans une cellophane transparente.

 

« Sans champignons, ni spores » dit-il à propos des légumes, « Pas de moisissures ou d’insectes dans le fruit. » dit-il également « Et le lait, ici depuis deux ans, n’a pas encore tourné. Nous avons franchi de grandes étapes dans la préservation de la nourriture sans salage, fumage, réfrigération, congélation ou mise en conserve. »

« Est-ce que cela répond à vos questions, mon Colonel ? » lui demanda le Général Trudeau.

 

Le Commandant Général du Centre les rejoignit. « Prenez votre déjeuner, messieurs » dit-il en choisissant un gros steak pour lui-même. « Je vais prendre ceci et, si vous le permettez, je vais demander la même chose pour vous, Général Trudeau et pour vous aussi mon Colonel. Et pourquoi pas quelques pommes de terre et quelques fraises pour le dessert. Tout est frais, délicieux et inoffensif. » puis il fit une pause « et complètement bombardé, par ce que quelques personnes appelleraient, des doses létales de radiations pour détruire toutes les bactéries et les infections. »

 

Ils furent escortés jusqu’à la salle à manger du Commandant où ils furent rejoints par d’autres Officiers et par des Chercheurs civils dans la technologie alimentaire.

 

Ceux-ci expliquèrent la technique par radiations ionisantes afin de détruire les bactéries, afin de préserver la nourriture sans mise en conserve ou fumage.

 

Toutefois comme l’atmosphère à l’extérieur était sale, les aliments étaient protégés par de la cellophane.

Les autres aliments étaient empaquetés dans du plastique transparent et étaient étalés pour les visiteurs comme s’ils se trouvaient dans un supermarché.

 

Pendant qu’ils dînaient, les experts continuèrent leurs explications et dirent qu’ils testaient sur des volontaires de la nourriture irradiée puis ensuite congelée.

 

« Mais attendez une minute » dit Corso, « Je ne comprends pas pourquoi vous irradiez la nourriture et ensuite la congelez. »

 

L’ingénieur attendait cette question parce qu’il avait une réponse toute prête. « Parce que » dit-il « nous testons seulement les effets nocifs de la radiation. Ce que nous devons prouver, ce sont les effets nocifs du procédé d’irradiation sur l’animal et l’homme. Aucun effet toxicologique de quelque sorte, de plus nous sommes très minutieux avant de tester cette nourriture sur des volontaires humains. »

« Et l’étape suivante ? » demanda Corso

 

« Nous allons tester le goût des aliments favoris à Fort Lee, Virginie, pour voir comment les troupes sur le terrain réagissent avec ceux ci. Nous pensons qu’avant la fin de la décennie, nous aurons une variété de repas prêt à consommer pour les troupes sur le terrain qui n’auraient pas les moyens de cuisiner. »

 

Le Général Trudeau regarda Corso et celui-ci inclina la tête. C’était une excellente nourriture.

 

« Messieurs, » dit le Général Trudeau alors qu’il se levait. Comme Général trois étoiles, il était le plus gradé dans cette pièce et quand il parlait, tout le monde était silencieux. « Mon assistant pense que votre travail est très important pour l’Armée, pour notre pays, et pour le monde et qu’il va contribuer à nous faire voyager dans l’Espace. J’ai la même opinion que lui. Nous sommes très impressionnés par vos résultats et nous voulons vous aider à étendre vos opérations et à accélérer le processus de test. L’Armée a besoin de ce que vous développez. Dans les deux semaines qui viennent, faites moi suivre les valeurs de budget supplémentaire nécessaire pour étendre vos opérations et je l’inclurai ainsi dans le budget de l’année prochaine. »

Ensuite il se tourna vers Corso, inclina la tête et ils remercièrent le Commandant Général pour le dîner et retournèrent à l’hélicoptère du Général Trudeau.

 

« Que pensez vous de tout ceci, Phil ? » demanda t-il, alors que le pilote l’aidait à monter dans l’hélicoptère.

« Alors qu’en pensez vous ? » demanda t’il à nouveau.

 

« Je pense que si nous sommes assez rapides, nous aurons bientôt les EBEs ici pour nous demander un peu de notre nourriture irradiée » dit Corso.

 

Le Général Trudeau se mit à rire alors que l’hélicoptère s’élevait pour les ramener au Pentagone.

« Maintenant vous devez travailler sur votre système de propulsion atomique. Si la NASA n’a jamais eu la tête à développer la construction d’une station spatiale, j’aimerais que les Militaires aient une source de puissance qui puisse les envoyer là-bas pour un certain temps. Si nous arrivons à avoir une fenêtre de surveillance sur nos Visiteurs, je veux que cela soit plus tôt que plus tard. »

 

Et avant la fin de la semaine, Corso se rendit à Fort Belvoir, Virginie, pour apprécier les développements que l’Armée avait entrepris sur le réacteur portable.

Réacteur atomique portable

 

Un des challenges les plus directs posé par la découverte de Roswell était que le vaisseau n’était pas propulsé par un moteur conventionnel. Mais les Américains n’avaient pas de tel système.

 

La forme de propulsion la plus proche qu’ils possédaient était l’énergie atomique qui était elle-même en cours de développement. Toutefois à la fin de guerre, ils eurent le contrôle de cette énergie grâce au développement de la bombe atomique.

 

Donc pour les Ingénieurs de l’Armée, réfléchissant sur la source de puissance du vaisseau de Roswell, la puissance atomique était la forme de propulsion la plus facile parce que la plus immédiate.

 

Le Président Truman décida que le programme nucléaire National serait géré par une commission civile. Ainsi, en 1947, l’Armée fut mise hors course pour le commerce de la puissance nucléaire, cela ne voulant pas dire que les recherches sur les applications militaires de l’énergie atomique étaient stoppées.

 

Ils avaient besoin de développer un réacteur nucléaire, non seulement pour fournir la propulsion aux navires de la Navy, mais aussi pour expérimenter les manières de rendre portable la puissance nucléaire dans l’Espace, par assemblage de systèmes en orbites à partir de composants séparés.

 

Ça les rendrait capables de maintenir des avant-postes à long terme et même d’alimenter des navires interplanétaires qui pourraient servir de force défensive face aux Extraterrestres hostiles.

 

Si ça ressemble à de la science-fiction, il faut se rappeler que tout ça se passait en 1947 que la nation venait à peine de sortir de la Deuxième Guerre Mondiale et qu’elle entrait dans la Guerre Froide. La guerre, pas la paix, était dans les esprits des Officiers qui avaient la responsabilité de la découverte de Roswell et l’analyse de l’épave.

 

L’Armée, dans des rapports sur les « Réacteurs atomiques militaires » découverts par Corso à Fort Belvoir, n’avait pas seulement un programme de réacteur portable très sophistiqué déjà en route mais en avait déjà fabriqué un, en coopération avec l’Air Force, à la station radar de Sundance, Wyoming, en 1962. C’était un générateur qui fournissait de la vapeur d’eau à la station radar et de l’énergie électrique à la base.

 

Mais ce ne fut toutefois pas le premier réacteur portable comme la plupart des gens le pensent.

Le premier réacteur portable fut destiné à une installation de recherche au Groenland, le camp Century, un projet d’Ingénieurs militaires à 900 miles du Pôle Nord. Le camp effectuait des recherches sur l’hiver arctique et était aussi un poste d’observation vital sur les activités Soviétiques ou toute autre activité en rapport avec des observations d’ovnis ou des atterrissages.

 

Pendant les années où Corso se trouva à la Maison Blanche, le groupe de travail sur les ovnis avait continuellement poussé le Président Eisenhower à établir des postes d’écoutes électroniques, constituées d’équipes de l’Air Force et de l’Armée, un peu partout sur la planète, pour rapporter toute l’activité des ovnis.

Le Général Twining du groupe de travail, avait fait valoir que si les EBEs avaient des plans pour installer des bases terriennes semi-permanentes, cela ne se ferait pas dans des zones habitées ou dans des zones où les Militaires pourraient les observer.

Ce serait aux pôles, au milieu des régions les plus isolées qu’ils pourraient les trouver, voire même sous les océans.

 

Les pôles semblaient manifestement les plus probables parce que durant les années 50, les Américains n’avaient pas de surveillance satellites qui permettait de suivre l’activité extraterrestre, ils n’avaient pas non plus de présence permanente aux deux pôles.

 

Il fut évoqué qu’ils ne pourraient pas implanter d’installations sophistiquées aux pôles parce qu’ils n’avaient pas d’énergie suffisamment compacte transportable. Toutefois, le programme de l’Armée sur la puissance nucléaire, développé dans les années 50 à Fort Belvoir, leur fournirait la capacité d’installer une base alimentée en énergie nucléaire partout sur la planète.

 

En 1958, le travail commença au camp Century, lequel fut construit sous la glace. Au début, cela fut supposé être top-secret parce qu’ils ne voulaient pas que les Soviétiques sachent ce qu’ils faisaient.

 

Toutefois, le niveau de sécurité fut trop complexe à conserver à cause des trop nombreux entrepreneurs extérieurs impliqués dans la logistique. Donc les Renseignements de l’Armée décidèrent de dé-classifier complètement le plan et le traita comme une expédition scientifique par ses chercheurs polaires.

Comme l’opération de camouflage protégea l’existence du groupe de travail, le camp Century fournit la couverture parfaite pour tester la procédure de construction d’un réacteur nucléaire préfabriqué. Il fournit aussi à l’Armée la possibilité de tester les performances du réacteur et évaluer la façon de l’entretenir dans un endroit totalement isolé, dans des conditions extrêmes de climat.

 

La construction complète prit seulement 77 jours et le camp fut opérationnel d’Octobre 1960 à Août 1963. Ensuite le site du camp fut complètement restauré dans son état naturel.

 

Corso reçut des rapports sur les opérations du camp durant les derniers mois de 1962. Il fut si enthousiasmé du succès de leur réacteur atomique portable qu’il pressa le Général de fournir autant de financement que possible, de la part des RD, pour le programme de réacteur nucléaire de Fort Belvoir, de manière à construire et tester autant de réacteurs portables que possible.

 

Une fois qu’ils eurent démontré leur capacité de se protéger dans n’importe qu’elle région de la Terre, ils furent en meilleure position pour établir une présence dans l’espace.

 

Le programme nucléaire, qui était directement lié au challenge posé par les analyses du vaisseau de Roswell, les aida, en phase finale, pour développer des piles atomiques portables, lesquelles sont actuellement utilisées aussi bien dans les satellites que dans les navires de la Navy.

 

Il fournit aussi les bases de recherche pour envoyer des installations nucléaires dans l’Espace.

Et forts de leur succès avec l’atome, ils tournèrent leur attention vers le développement d’armes qu’ils pourraient installer dans les satellites de surveillance en orbite.

 

Des armes qu’ils développèrent directement à partir de ce qu’ils avaient trouvé dans la soucoupe volante de Roswell.


17 - Le rayon de la mort de Tesla et le canon à particules accélérées

Intégré dans les rapports militaires, analysant le vaisseau de Roswell, il y avait des descriptions sur la façon dont le vaisseau devait utiliser une forme d’énergie connue comme « énergie dirigée » .Un faisceau puissant de particules accélérées qui pourrait être dirigé, avec précision, sur une cible.

 

Ils ne connaissaient pas grand-chose de l’énergie dirigée en 1947 mais ils ne savaient pas non plus, qu’en réalité, ils en connaissaient beaucoup plus qu’ils ne le pensaient. L’information était déjà disponible depuis les années 30 et était séquestrée dans une unité de stockage civile, sous l’autorité du Gouvernement Fédéral.

Il s’agissait des notes d’un mystérieux inventeur, Nikola Tesla dont les expériences et découvertes, reconnues, étaient devenues un truc bizarre mais aussi une légende qui excitait l’imagination.

 

Le laser chirurgical trouvé dans l’épave de Roswell était une des formes de faisceau d’énergie dirigée, lequel démontrait les capacités bien plus étendues des Extraterrestres par rapport aux humains. Toutefois, si le vaisseau avait été descendu par un éclair, lui-même un rayon d’énergie dirigée de grande magnitude, cela montrait leur vulnérabilité pour maintenir les électrons en place.

 

Cela stimula les Scientifiques et les Chercheurs dans l’analyse du potentiel d’une arme à rayon d’énergie dirigée.

 

Aujourd’hui, 50 ans après le crash du vaisseau spatial à Roswell, ces armes sont bien plus que les appareils de l’Empereur Ming dans la série Flash Gordon. Elles sont une réalité. Cette arme a été un des vrais succès des RD.

« Les possibilités de bénéfices pour l’Armée sont énormes » écrivit Corso au Général Trudeau, dans ses analyses de 1962, sur le potentiel du rayon d’énergie dirigée.

 

Le concept d’une arme reliée à un rayon d’énergie dirigée, quelle que soit la nature du rayon, n’était pas un concept entièrement nouveau pour la communauté militaire, bien que ses origines soient restées totalement secrètes.

 

Le premier test de faisceau d’énergie dirigée eut lieu en 1958 et se nommait « Seesaw », deux ans avant la démonstration réussie du laser et fut exécutée par l’ARPA (Advanced Research Projects Agency). Corso fut au courant de ce projet lorsqu’il était au NSC, à la Maison Blanche.

 

En théorie, le rayon d’énergie dirigée était, ce à quoi il ressemblait. Il y avait toujours eu un modèle de ce genre de rayon dans la nature : l’éclair d’orage. Les Scientifiques, de Benjamin Franklin à Nikola Tesla, avaient essayé de canaliser la puissance de l’éclair comme source de puissance. Maintenant l’ARPA expérimentait cette théorie dans une nouvelle arme meurtrière.

 

S’ils pouvaient concevoir la machinerie et définir le software, les Développeurs de l’ARPA décidèrent qu’ils seraient capables de générer un intense rayon d’électrons ou d’atomes d’hydrogène neutre, le pointer sur une cible et faire feu avec ce rayon. Les pulsations voyageraient à la vitesse de la lumière et exciteraient les atomes de la cible, jusqu’à ce qu’ils explosent littéralement. Ce qui ne pourrait pas exploser, serait détruit électriquement et rendu inutile.

 

Officiellement, le projet devait rester secret jusqu’à ce qu’ils aient la technologie pour construire un prototype opérationnel. La grande crainte des développeurs de l’ARPA était que les Soviétiques, réalisant ce qu’ils essayaient de faire, veuillent accélérer leur effort pour en fabriquer un avant Eux, ce qui rendrait le nouveau développement Américain obsolète avant même qu’il ne soit sur une rampe de lancement.

 

L’ARPA était un réseau très secret de Scientifiques de la Défense, de membres des Industriels liés à la Défense et de Chercheurs Universitaires.

 

L’ARPA fut fondée en 1958, en partie, pense Corso, parce qu’à ce moment-là, les RD avaient un département de recherche à peine capable de gérer la recherche nécessaire pour rendre leur technologie supérieure à celle de leurs ennemis. Cela créa un manque dans la recherche et l’ARPA fut créée pour le combler. L’ARPA fut souvent en conflit avec l’Armée parce qu’elle avait son propre ordre du jour et plus particulièrement, après que le Général Trudeau ait réorganisé complètement les RD et l’ait transformé de telle façon que ça tourne comme une horloge.

 

En 1969, l’ARPANET est née. En 1970, après que l’ARPA soit devenue le DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), elle institua un projet pour relier et unifier en réseau tous les ordinateurs existant dans les systèmes de l’Armée, instituant les protocoles des logiciels qui pourraient relier les stations de travail fonctionnant à différents endroits.

 

En 1974, le TCP/IP était né et l’ARPANET devint l’Internet. À la fin des années 80, le laboratoire Européen pour la physique des particules lança un langage hypertexte, comme mécanisme de recherche sur Internet et en 1990, l’intégra avec une interface graphique, qui combinait le graphisme et le texte. Le World Wide Web (WWW) était, à son tour, né.

 

En 1958, pendant les premiers développements du canon à particules, l’ARPA avait seulement 1 an. Elle fut formée en 1957, en réponse au succès du lancement de Spoutnik par les Soviétiques.

 

L’ARPA n’apparut pas de nulle part, son ancêtre, le NSC, avait été formé sous le Président Wilson pour organiser et gérer la recherche scientifique.

 

Une des premières tâches déférées, au NSC fut le développement d’un sous-marin.

 

Pendant la Première Guerre Mondiale, les U-Boats Allemands avaient ravagé les flottes de l’Atlantique. La Navy cherchait désespérément un moyen pour détecter les sous-marins, et bien que Nikola Tesla ait fournit les plans d’un détecteur à faisceau d’énergie qui pouvait envoyer des ondes basse-fréquence à travers l’eau pour se réfléchir sur n’importe quel objet occulté, la NSC pensa que l’idée était trop ésotérique et chercha une technologie plus conventionnelle.

 

De toute façon, l’onde de basse énergie ne fonctionnait pas correctement dans l’eau mais des années après, la description de Tesla de son invention fut la base d’un des plus importants appareils apparus pendant la Deuxième Guerre Mondiale : le radar.

 

Le problème avec l’ARPA, c’est quelle était politique et qu’elle avait son propre ordre du jour. Il n’était pas inhabituel que des conflits surviennent entre le chef des RD, le Général Trudeau, opérant dans une structure militaire et l’ARPA, à propos des fonds disponibles ou sur des problèmes d’ordre politique.

 

Les équipes de l’ARPA et le Pentagone croisèrent le fer plus d’une fois et plus d’une fois l’ARPA essaya de jeter le blâme, de ses propres défauts et erreurs, sur le dos des Militaires.

 

Pendant les premières années de la Guerre du Vietnam, par exemple, l’ARPA essaya de condamner le Général Trudeau pour les erreurs de déploiement de l’Agent Orange.

 

Mais les RD et le Général Trudeau n’étaient pas responsables du tout de l’Agent Orange. C’était, au début, le bébé de l’ARPA. Mais quand les rapports de terrains commencèrent à arriver sur les dégâts que l’Agent Orange causait à leurs propres troupes, l’ARPA prétendit qu’il aurait dû être certifié avant utilisation par le Congrès et de fait le Général Trudeau s’en trouvait responsable.

Corso sauta au plafond. Il fit savoir aux équipes de l’ARPA qu’il ne se ferait pas prier, d’aller en parler aux commissions du Congrès, sans plus de protocole que ça, jusqu’à ce que tout le monde sache que l’ARPA essayait de rejeter sa responsabilité dans la négligence du déploiement d’un mauvais agent chimique. L’ARPA fit machine arrière mais cela créa un froid entre eux.

 

Quand le concept de l’ARPA fut discuté à la Maison Blanche, Corso vit tout le potentiel de la chose aussi bien que le problème mais il savait aussi qu’un ordre du jour secret dirigeait toute la politique du Groupe de travail sur les ovnis. Pour le Groupe, l’ARPA constituait un avantage parce que ça les autoriserait à avoir des liens avec la Communauté Universitaire et de cette façon ils pourraient trouver, à l’extérieur, toutes les informations, sur les ovnis, qui n’étaient pas fournies par les Militaires.

 

En d’autres termes, l’ARPA, en plus d’être un groupe de recherche, était aussi une autre agence de collecte de renseignements, dédiée aux communautés scientifiques et académiques.

 

Par conséquent, quand l’urgence s’en fit sentir en 1957, dans la course à la technologie pour le programme spatial contre les Soviétiques, cela ne surprit personne que ce soit l’ARPA qui ait la responsabilité de développer une réponse militaire. Et contre le challenge opposé par le programme de satellites Soviétiques, le rayon à particules était la direction logique à prendre comme réponse.

 

Les USA devaient développer une arme qui pourrait, théoriquement, descendre les satellites Soviétiques ou les rendre aveugles, ainsi ils ne pourraient pas prendre de photos. Ils devaient mettre leurs ressources dans la Communauté Académique de recherche pour voir si un groupe de talent pouvait développer une telle arme.

Dans le même temps, ils ne voulaient pas déranger la recherche militaire dans le domaine des armes exotiques pendant que les Militaires essayaient de mettre leurs propres satellites en orbite.

 

Mais plutôt que de mettre le plan directement dans les mains des Militaires des RD, ils suivirent une trajectoire, probablement initialisée par le groupe de travail sur les ovnis et cherchèrent une organisation qui ne soit pas directement impliquée dans la recherche militaire.

 

Durant la présence de Corso à la Maison Blanche, il put voir la main de la CIA dans tout ça. Il savait que le Gouvernement créait un autre budget et une autre subvention bureaucratique que la CIA, en fin de compte, contrôlerait.

 

Cela ne fut pas une surprise, non plus, que la première arme, dont la mission était dirigée contre les véhicules spatiaux et les véhicules en entrées atmosphériques, fut celle à énergie dirigée, un canon à particules accélérées. Le créateur original en était Nikola Tesla et certains de ses papiers se trouvaient sur le bureau de Corso quand il arriva aux RD en 1961.

 

Tesla avait écrit sa théorie sur les armes à énergie dirigée avant le début du vingtième siècle. Son fameux « rayon de la mort » était une version d’un canon à particules qui, pensait-il, installerait la paix sur la terre parce qu’il pourrait détruire des cités entières partout dans le monde et instantanément.

 

Mais avant l’annonce de son rayon de la mort, Tesla fit fortune grâce à ses expériences sur la transmission électrique sans fil et à son faisceau d’électrons dirigés. En 1890, Tesla expérimenta un appareil qui deviendrait le cyclotron du vingtième siècle ; un autre appareil qui deviendrait la télévision ; il formula les concepts de ce qui est aujourd’hui la télévision mondiale et les réseaux radiophoniques.

 

Nikola Tesla arriva aux USA en 1884 pour rencontrer et travailler avec un autre génie, Thomas Edison.

Les deux hommes étaient très différents dans l’approche de leurs inventions. Edison était un bricoleur qui construisait à partir d’une idée, reconstruisait, défaisait et refaisait jusqu’à ce que ça marche.

 

Tesla, pensait entièrement le projet dans sa tête, le visualisait dans toute sa complexité et ensuite l’assemblait d’après sa propre vision. C’était déconcertant pour Edison, qui souvent commenta à son ancien assistant, Charles Batchelor, que la capacité de Tesla de construire quelque chose d’après les schémas de son esprit, n’était pas naturelle. Tesla était aussi un fastidieux académicien qui aimait discuter de théorie alors qu’Edison était plutôt un inventeur autodidacte qui bien souvent travaillait et dormait dans les mêmes vêtements pendant des jours.

 

Il est ironique que la rivalité entre les deux hommes, jusqu’à leurs morts, ait fourni des inventions à travers lesquelles la plupart de la technologie moderne est construite. Cette rivalité engendrant deux grandes compagnies, Général Electric et Westinghouse qui perpétuent cette rivalité encore aujourd’hui.

La rivalité entre Edison et Tesla servit, aussi, à définir la nature de l’industrie électrique des USA et du dispositif électrique industriel.

Edison mourut en 1930 et Tesla en 1943.

 

Tesla était un génie, un homme en avance sur son temps. Avant même qu’Isaac Asimov invente le terme « Robotique » dans son roman de science-fiction « I robot », Nikola Tesla avait inventé le premier « automaton » ou soldat mécanique et un modèle de bateau contrôlé robotiquement.

 

Tesla fut l’homme dont les idées aidèrent les scientifiques de l’ARPA face à la menace du premier satellite en orbite, Spoutnik, mais encore plus face aux EBEs, qui, voyant le satellite Russe, seraient convaincus que si la colonisation de la Terre était leur but, les Russes pourraient les aider.

 

Quelle était l’idée de Tesla ?

 

En 1899, Tesla écrivit sa théorie sur la transmission sans fil du courant électrique, ce qui allait révolutionner les communications. Tesla rapporta qu’il avait expérimenté un rayon d’énergie électrique, qui excitait les atomes dans la substance où pointait le rayon. Une telle arme, disait-il, allait révolutionner la guerre. En fait, cet appareil était très similaire à l’outil de coupe laser, trouvé sur le site de Roswell.

 

Quand Corso réalisa que Tesla avait démontré qu’un bateau radio piloté pouvait emmener des torpilles directement au coeur de la flotte ennemie, il ne comprit pas pourquoi la Navy n’avait pas sauté sur cette idée pour la Première Guerre Mondiale et pas plus pour la Deuxième Guerre Mondiale, alors qu’elle savait que les Allemands étaient en train de l’expérimenter.

 

Aujourd’hui, ils dépensent des millions de dollars pour la conception d’un véhicule télécommandé similaire au concept que Tesla avait inventé 100 ans plus tôt.

 

En 1915, Tesla écrivit au Département de la Guerre Américain qu’en plus de son bateau télécommandé, ils devaient considérer d’urgence l’appareil volant radiocommandé « sans ailes, ailerons propulseurs et autres appendices externes, qui serait capable de se déplacer a très grande vitesse. Cette machine entièrement propulsée par réaction (type moteur de fusée), pourrait être contrôlée par radio ou mécaniquement. »

La description de Tesla, qui parle d’un appareil bien plus évolué que les V2 Allemands, était le précurseur des ICBM actuelles.

 

Les expériences de Tesla sur le canon à particules étaient déjà bien avancées lorsque que Corso fut invité dans une station expérimentale qui prouverait qu’on pouvait transmettre la puissance électrique en utilisant l’atmosphère terrestre plutôt qu’en utilisant un lourd câble. Tesla décrivit son expérience dans un article pour le 30e anniversaire de « Electrical World and Engineer » en 1904.

En 1899, il y eut des rumeurs selon lesquelles Tesla expérimentait un « rayon de la mort » au Colorado, mais celui-ci n’en parla jamais et en fait ne dit jamais rien sur ces expériences même quand les Anglais, les Allemands, les Russes et les Américains, dans les années 20, s’apprêtaient à appliquer les brevets de l’invention.

 

Dans les années 30, toutefois, Tesla écrivit qu’il avait fait une nouvelle découverte qui rendrait la guerre obsolète parce que chaque nation aurait le même pouvoir de destruction envers l’autre. Cela fournirait un mur de puissance qui offrirait un obstacle insurmontable face à une agression.

 

Mais ce n’était pas un rayon de la mort, parce que les Scientifiques dans les années 70, réalisèrent que les rayons avaient tendance à se diffuser sur de grandes distances et que quelque chose était nécessaire pour en maintenir l’intensité.

 

Bien que Tesla décrive comment ce rayon pouvait transmettre une émission de télévision et la projection d’images, il décrivait, réellement, le canon à particules accélérées que l’ARPA essayait de développer 25 ans après qu’il ait écrit à ce sujet et 11 ans après que les objets, tel que l’outil laser, furent trouvés à Roswell.

Dans les années 1930, Tesla dit que son canon à particules pourrait détruire les avions en vol et protéger les cités. ll fit des propositions aux Russes, pour développer une telle arme, parce que Staline était effrayé par une possible invasion du Japon.

 

Il décrivit aussi au Ministre Britannique les capacités de son canon à protéger Londres contre les attaques des Allemands. Mais personne ne pensa que son canon à particules était réalisable.

 

Le rayon de la mort de Tesla ne fut jamais développé durant sa vie. Mais comme il y eut des allusions selon lesquelles les Allemands et les Russes étaient intéressés par les idées de Tesla, quand celui-ci mourut en Janvier 1943, le FBI, récupéra immédiatement tous les papiers, schémas, textes, dessins et les rangea à l’OAP (Office of Alien Property) où ils seraient, théoriquement, stockés jusqu’à ce qu’ils soient renvoyés à l’ambassadeur de Yougoslavie. Ces fichiers restèrent stockés à Manhattan jusqu’au début des années 50, ensuite ils furent retournés à la Yougoslavie. Cependant, le gouvernement Yougoslave pensait que le FBI avait photographié et mit sur microfilms tous les documents de Tesla.

J. Edgar Hoover le nia mais des copies de photographies des papiers de Tesla se trouvaient aux RD quand Corso arriva en 1961. Comment étaient-elles arrivées là ?

 

En fait, une autre copie de la monographie de Tesla fut envoyée au groupe de travail du Général Twining, puis à l’ARPA. Elle fit son apparition quand le Groupe de travail réalisa, suite au lancement de Spoutnik, que les USA n’avaient absolument aucune défense contre les Russes et encore moins contre les EBEs.

 

Ils avaient, cependant, une seule possibilité qui pourrait interférer avec le champ électromagnétique que les Extraterrestres utilisaient, pensaient-ils : un canon à particules qui pourrait interrompre l’onde électromagnétique autour du vaisseau spatial et pénétrer la zone d’anti-gravité.

 

Le rayon détruirait complètement l’onde électromagnétique du vaisseau. Avec ce moyen, même si le vaisseau n’explosait pas, il serait forcé de s’écraser en raison de la suppression de sa capacité à s’opposer à la gravité.

Tesla avait compris que le canon à particules était comme un éclair d’orage, avec la même capacité destructrice, mais mieux contrôlée.

 

Les recherches et expériences conduites après 1980, pour un prototype de canon à particules, définirent 2 types d’armes :

 

Celles qui seraient utilisées exclusivement dans l’Espace et celles qui seraient utilisées sur Terre. Chacune avait des caractéristiques différentes mais les similitudes du canon à particules étaient les mêmes pour les deux.

Alors que Corso commençait à travailler sur la recherche de base pour le canon à particules, les Scientifiques lui dirent que l’arme devait avoir des caractéristiques lui permettant de détruire sa cible :

 

 Le rayon devait se propager à très haute vitesse, proche de celle de la vitesse de la lumière, pour que les cibles ne puissent s’échapper. Même les ovnis voyagent moins vite que la lumière.


 Le rayon devait rester assez longtemps sur sa cible pour lui causer des dommages. Sur Terre, il suffirait de quelques secondes, mais dans l’espace, où les distances sont plus grandes, il faudrait un peu plus de temps pour détruire la cible.

 On devait être capable de pointer immédiatement le rayon sur la cible. Comme, par exemple, s’il fallait pointer le rayon sur des ogives multiples. Ça devait pouvoir être faire en quelques secondes : tir, déplacement, tir, déplacement, etc.


 Le rayon devait être capable de pénétrer la cible pour lui causer de vrais dommages et pour détruire son électronique.


 Le rayon devait être capable de tuer à travers sa pulsion électromagnétique.

 

Utilisée comme arme spatiale, la pulsion électromagnétique aurait un effet similaire sur les satellites ennemis, tuant leurs programmes de contrôles et rendant leurs systèmes de guidages inopérants.Un canon à particules, comme le laser, devait pouvoir être utilisé sous n’importe qu’elles conditions météorologiques.

 

À la fin des années 50, alors que les Scientifiques réfléchissaient sur la façon de faire un prototype opérationnel, ils réalisèrent qu’ils avaient besoin d’un générateur de puissance assez fort pour générer le rayon.

 

Quand Corso quitta le Pentagone, le travail continua sur la théorie d’une telle arme mais rien de plus ne fut fait pour réunir les sommes importantes de ces technologies comme : l’accélérateur de particules atomiques, les ordinateurs de ciblage, les lasers à haute énergie et la façon de rendre l’ensemble portable.

En fait ce n’est pas avant l’élection de Ronald Reagan, en 1980, que le canon à particules revint sur scène puisqu’il faisait partie du débat, très chaud mais stratégie réussie à la clef, du SDI (Strategic Defense Initiative) ou « Star Wars ».

 

Une stratégie comme « Star Wars » et le test de quelques-uns de ses composants, suffirait à mettre les USA en position favorable en temps de guerre contre les EBEs et montrerait aux Soviétiques que les Américains avaient, finalement, une vraie dissuasion nucléaire.

 

L’histoire complète, derrière le SDI et la façon dont il changea le cours de la Guerre Froide en forçant les Extraterrestres à changer leurs stratégies à l’encontre de notre planète est une histoire qui n’a jamais été racontée. Mais aussi spectaculaire que cela semble être, le déploiement restreint du SDI est l’histoire sur la façon dont l’humanité a gagné sa première victoire, contre un ennemi supérieur en puissance et en technologie.


18 - Star Wars


Au printemps 1962, le Général Trudeau dit à Corso son intention de partir à la retraite. Il ne serait pas le commandant des forces US au Vietnam, lui avait-on dit.

 

Tous ceux qui le connaissaient, le respectaient ou le craignaient.

 

« Il n’y aura plus d’autres Pork Chop Hill » dit-il quand il apprit que le Général Maxwell Taylor, avec le support de l’Armée, était passé au-dessus de lui pour le commandement du Sud-Vietnam.

 

Cela voulait dire que c’était son dernier commandement et qu’il se retirerait comme Lieutenant Général.

« Nous gagnerions si nous étions là-bas, Général » dit Corso avec fureur, « vous et moi savons ce que nous avons appris en Corée. »

 

Peut-être que le Général vit le visage de Corso rougir parce qu’il dit « Non, nous irions probablement en cour martiale à cause de ce que nous avons appris en Corée. Pensez à ce qu’ils nous auraient fait si nous avions gagné la guerre ».

Puis il rigola, « nous aurions fait passer les Communistes comme mauvais. Vous savez bien que vous ne pouvez pas le faire ».

 

Le Général faisait ses ‘adieux’ et commençait à compter les jours qui lui permettrait de changer son uniforme contre des vêtements civils. Il avait commandé les RD pendant 6 ans. Bien que le Général ne commente pas explicitement les faits incroyables qu’ils avaient découverts dans le dossier de Roswell, parce qu’il estimait que ce n’était qu’une partie de son travail, il en plaisanta, de temps en temps, avec son vieil ami, le sénateur Strom Thurmond.

 

Plus d’une fois, Corso trouva le sénateur et le Général assis dans le divan du Général qui le regardaient alors qu’il entrait.

 

« Dans quelles sinistres histoires pensez vous que Phil se trouve ? » disait le sénateur Thurmond en dissimulant à peine son sourire.

 

« Vous étiez dans votre dossier de vieilleries ? » répondait le Général.

 

« J’espère que vous savez lire l’avenir » dit le sénateur Thurmond, « avec ce que vous lisez, vous pouvez tout prédire. »

 

« Juste en me comportant comme un bon officier de Renseignement » répondit Corso, « mon travail est de lire les renseignements et d’en faire des analyses. »

 

« Hé bien, ils ne vous ont pas encore rendu fou » dit le Sénateur et tout le monde dans la pièce savait ce que « ils » voulaient dire même s’ils n’étaient pas autorisés à parler de « ils » en public.

 

Corso préparait ses dossiers pour le Général Beech, le nouveau chef des RD, tout en sachant qu’il préparait sa propre retraite qui viendrait à la fin de 1962.

 

Donc il devait se préparer à devenir silencieux à propos de Roswell tout en préparant le maximum de projets dans les 6 mois restants. Corso et son nouveau patron avaient un accord tacite de ne rien diffuser sur Roswell et sur les dossiers.

À la fin de l’été 1962, d’encombrants rapports circulaient à Washington à propos de cargos Russes entrant dans les eaux Cubaines. Le trafic était intense mais les Gens du Renseignement ne savaient pas ce qui ce passait.

La CIA était complètement muette. Quelle qu’en soit la raison, la CIA devait minimiser la chose parce que l’administration de Kennedy ne voulait pas de confrontation avec l’Union Soviétique.

 

Qu’est ce que c’était ? Pourquoi les Russes amassaient ils des troupes là-bas ? Étaient-ce des exercices militaires ? La réponse vint avec une série de photographies de surveillances, prisent par avion espion, que Corso put voir grâce à des amis à l’intérieur du Pentagone. Sur ces photos, on pouvait y voir des missiles balistiques Soviétiques qui pouvaient atteindre Washington en quelques minutes.

 

Malgré ces photos, l’Armée n’avait rien à dire, pas plus que l’US Air Force ou que la Navy.

 

Quelqu’un devait mettre à jour tout ceci et donc Corso appela un de ses amis, le sénateur de New-York, Kenneth Keating, et lui demanda ce qu’il savait.

 

« Que voulez vous dire par missiles, mon Colonel ? » dit-il, « quels missiles ? Où ? »

 

C’était en Octobre 1962.

 

« À Cuba, Sénateur » dit Corso, « ils se tiennent à Cuba en attendant d’être déployés sur des lanceurs. Vous ne le savez pas ? »

 

La vérité est que le sénateur Keating n’en savait rien, pas plus que le député Mike Feighan, que Corso appela aussi.

 

« Ces informations viennent de nos meilleures sources » leur dit Corso, « J’ai pu voir les missiles moi-même. Je sais à quoi ils ressemblent. Ce n’est pas une simple photo mais toute une série qui suit depuis des semaines les cargos Soviétiques. »

 

Le sénateur Keating demanda à Corso si le Président Kennedy était au courant de l’existence de ces missiles. Mais Corso lui répondit qu’il n’avait pas les moyens de le savoir. Pour Corso, il était clair que l’Administration essayait de garder les informations à l’écart du Public, ainsi ni les Soviétiques et ni les Cubains ne seraient embarrassés.

 

Corso savait aussi qu’il prenait un grand risque en en parlant au sénateur Kealing et au député Feighan. Il faisait fuir des informations militaires.

Un des vieux amis de Corso, dans la presse de Washington était Paul Scott. Ses articles apparaissaient dans le « Boston Globe » et le « Washington post ». Si Corso lui donnait son histoire, elle serait diffusée dans le Globe et le Post en même temps, obligeant le Président à faire face et l’obligeant à prendre des décisions.

Corso n’aimait pas ça, mais il n’y avait pas d’autres moyens. Donc lui, Keating et Feighan coordonnèrent une stratégie.

 

Corso appela Scott et lui dit qu’il avait vu quelques photos. Ils se rencontrèrent et Corso lui décrivit les copies de photos qu’il avait vues et lui expliqua, sans révéler quoi que ce soit de classifié, leur méthode de surveillance, comment les photos avaient été prises, pourquoi elles étaient authentiques et surtout ce qu’elles voulaient dire.

 

« Vous comprenez que j’ai vu ces cylindres » lui dit Corso, en dessinant sur un bloc-note de fins cylindres. « Ce sont des missiles balistiques qui peuvent toucher Washington, New-York, ou Boston 15 minutes après le lancement. Nous ne pourrons détecter ces bébés que lorsqu’ils seront en dessous de l’orbite et en descente. Ils nous laissent, à peu près, 5 minutes pour nous cacher sous nos bureaux. Mais avec des têtes nucléaires, toute personne se trouvant proche du lieu de détonations ne sera pas protégée. »

 

 

SUITE ! http://noella.e-monsite.com/pages/suite-10.html

 

 

 

 

 

 

 

 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site