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Utilisation de la Shekinah de Dieu par d'autres !!

 

L'Œil de la Providence ou l'« œil omniscient » (all-seeing eye) est un symbole montrant un œil entouré par des rayons de lumière et habituellement dans la forme d'un triangle. Il est généralement interprété comme la représentation de l'œil de Dieu exerçant sa surveillance sur l'Humanité

États-Unis d'Amérique

Ce symbole est présent sur le Grand sceau des États-Unis d'Amérique.

France

On retrouve l'œil de la providence dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.

L'Œil de la Providence apparait également dans l'iconographie de la franc-maçonnerie, au centre du delta lumineux. Il représente l'« Œil Qui Voit Tout de Dieu », ce qui rappelle que les faits des francs-maçons sont continuellement observés par Dieu (qui est dans la franc-maçonnerie le Grand Architecte de l'Univers). L'Œil de la Providence de la franc-maçonnerie est souligné d'un aura de lumière demi-circulaire (représentant les rayons du soleil) - Souvent les rayons les plus bas s'étendent d'avantage. Parfois, l'œil est représenté dans un triangle. Des variations du symbole peuvent être trouvés, l'œil étant remplacé par la lettre « G » signifiant Géométrie ou bien Dieu (God en Anglais).

Une théorie du complot cherche à démontrer que l'Œil de la Providence au sommet d'une pyramide inachevée sur le Grand sceau des États-Unis d'Amérique est le signe des influences de la franc-maçonnerie dans la fondation des États-Unis. Cette théorie est adaptée en 2004 dans le film de Disney, Benjamin Gates et le Trésor des Templiers. L'utilisation de l'Œil dans la franc-maçonnerie n'incorpore pas de pyramide, bien que le triangle dans lequel il est représenté soit souvent interprété de la sorte.

Parmi les trois membres du comité de design original pour le Grand Sceau, seulement Benjamin Franklin était un franc-maçon. Thomas Jefferson supportait ouvertement les idée de la franc-maçonnerie. Il assistait aux réunions et était proche de certains francs-maçons, mais rien ne prouve qu'il eu été lui même membre, bien qu'il soit improbable qu'on lui permette d'assister aux réunions sans qu'il ait été lui même franc-maçon.

Certaines organisations francs-maçonniques ont explicitement nié qu'il y avait un rapport entre eux et la création du sceau. Ils revendiquèrent que la partie de la pyramide du Sceau n'avait aucune signification symbolique de la franc-maçonnerie, et que l'Œil de la Providence ne fut pas adopté comme un symbole de la franc-maçonnerie avant 1797.

Dollar américain

Billet de 1 dollar actuel (2007)
Projet du billet, portant la demande de modification et signature de Roosevelt

L'Œil de la Providence le plus connu est surement celui qui figure au verso du billet américain de un dollar. Le design original du billet de 1935 fut approuvé par le président de l'époque, Franklin D. Roosevelt, qui demanda des modifications. Avec sa signature d'accord, Roosevelt, qui était franc-maçon, inclut un petit croquis qui inversait la présentation du Grand Sceau de façon à ce que le verso du sceau (la face qui inclut l'Œil de la Providence au sommet d'une pyramide) apparaisse à gauche et le recto à droite. Il fit également ajouter les mots « The Great Seal » (Le Grand Sceau) sous l'Œil de la Providence, et « of the United States » (des États-Unis) sous le dessin de l' aigle à tête blanche du recto du Sceau. Le Secrétaire à l'Agriculture des États-Unis Henry A. Wallace et le Secrétaire au Trésor Henry Morgenthau Jr., tous deux francs-maçons, furent également impliqués dans le changement du design du billet de 1935[1]. Henry A. Wallace était persuadé que les Etats-Unis avaient été choisis pour établir un futur "Nouvel ordre des âges". Dans ces déclarations de l'époque figurent plusieurs discours empreints d'une dévotion religieuse aux accents prophétiques.

Le dollar des États-Unis, dollar américain ou dollar US est la monnaie nationale des États-Unis et de leurs territoires d'outre-mer (comme Porto Rico), mais aussi de l'Équateur, de la Micronésie, des Îles Marshall, des Palaos, du Salvador, du Timor oriental, des Îles Turques-et-Caïques et des Îles Vierges britanniques. Il est divisé en 100 cents. Son code ISO 4217 est USD, avec le nom « dollar des États-Unis ». Le symbole du dollar des États-Unis est US$ ou simplement $ (caractère Unicode U+0024).

Le dollar des États-Unis est la monnaie la plus utilisée au monde pour les transactions[1] et, depuis décembre 2006, la deuxième derrière l'euro

en termes de monnaie en circulation[2].

Le premier dollar apparut sous forme de papier-monnaie en 1690 dans la colonie du Massachusetts, mais son design était très différent car il ressemblait aux assignats révolutionnaires.

Le dollar a été adopté par le Congrès de la Confédération le 6 juillet 1785.

La maxime « In God We Trust » (« Nous avons confiance en Dieu » ou « Nous croyons en Dieu ») apparut en 1864 sur la pièce de 2 cents. Approuvée en 1955 par un acte du Congrès, elle est depuis systématiquement imprimée sur tous les billets américains.

Le système monétaire mondial dit du Gold Exchange Standard (étalon de change or) a été mis en place par les accords de Gênes en 1922 jusqu'en 1933 (Roosevelt décide de suspendre la convertibilité du dollar en or pour le dévaluer) puis par les accords de Bretton Woods en 1944 et donne une place prépondérante au dollar. Il repose sur deux piliers principaux :

  • un système de changes fixes entre monnaies (avec de très faibles marges de fluctuations)
  • la reconnaissance du dollar comme monnaie de réserve internationale (as good as gold), qui reste convertible en or, mais seulement dans le cadre des échanges entre banques centrales.

Si le système fonctionne correctement dans les années 1950, l’accumulation dans les années 1960 des déficits américains encore accrus par les dépenses afférentes à la guerre du Viêt Nam entraînait au tout début de la décennie 1970 de très fortes pressions sur la monnaie américaine. Or sa fonction de monnaie de réserve mondiale gênait fort peu les États-Unis et ne les incitait pas à mieux contrôler leurs déficits.

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les relations entre les Treize colonies américaines et la Grande-Bretagne se dégradent lorsque, après la guerre de Sept Ans, le Parlement britannique, devant faire face aux dettes de la guerre, décide d'y lever de nouveaux impôts. Les incidents se multiplient. Un Congrès continental composé des délégués des colonies se réunit à Philadelphie ; en 1775 éclate la Guerre d'indépendance américaine.

Le 4 juillet 1776, la Déclaration d'indépendance des États-Unis est proclamée et les treize colonies se déclarent États souverains en se dotant de constitutions écrites. En 1783, les États-Unis sont officiellement reconnus dans les relations internationales. Mais le pays sort d’une guerre d’indépendance qui a fait 25 000 morts[1] et qui doit trouver de nouvelles institutions

Les Treize colonies sont les colonies de l'Empire britannique d'Amérique du Nord qui donnèrent naissance aux États-Unis d'Amérique. C'est ainsi que le Royaume de Grande-Bretagne, notamment, les désigna avant la signature du Traité de Paris de 1783 où elles sortirent du champ de sa souveraineté[1]. Elles sont situées sur la côte Est de l'Amérique du Nord, entre la Nouvelle-Écosse et la Floride et entre l'Atlantique et les Appalaches. Des colonies britanniques d'Amérique du Nord sont restées loyales à la Couronne (on parle de colonies loyalistes)[2].

Fondées entre 1607 (Virginie) et 1732 (Georgie), unies en 1775, elles signent la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique en 1776 et se séparent de la Grande-Bretagne. Ceci provoqua la Guerre d'Indépendance des États-Unis qui elle-même aboutit à l'Indépendance des États-Unis.

L'histoire des Treize colonies est en partie liée avec celle des colonies européennes et plus particulièrement britanniques de la côte atlantique. Différenciées quant à leur statut et leur origine politique, elles sont marquées par une grande hétérogénéité.

À la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, l'Angleterre se lance dans une politique de conquêtes coloniales. Les rivalités avec la France et l'Espagne, la volonté de devenir une puissance maritime et de découvrir le passage du Nord-Ouest vers l'océan Pacifique encouragent Londres à explorer puis coloniser l'Amérique du Nord.

 

 

D'abord exploré par Giovanni da Verrazano pour le compte de la France en 1524[7], le site de New York est ensuite reconnu par Henry Hudson en 1609. Le navigateur britannique reconnaît la baie de New York puis le fleuve baptisé en sa mémoire, l'Hudson River[7]. Les Hollandais occupent ensuite la Nouvelle-Amsterdam dès 1614. En 1626, le directeur de la colonie Peter Minuit achète l’île de Manhattan aux Amérindiens. En 1664, le roi Charles II d'Angleterre offre la Nouvelle-Amsterdam à son frère, le Duc d'York[7]. Les Anglais s'emparent de New York au cours de la même année.

Les fondations se multiplient dans les années 1630 : Sir George Calvert (Lord Baltimore) crée la colonie du Maryland en 1632 ; elle accueille les catholiques persécutés en Angleterre. Le Rhode Island apparaît en 1638 par l'action d'Anne Hutchinson.

En 1664, les Anglais s’emparent de New York et de sa région, chassant les colons hollandais et suédois qui avaient tenté de s'implanter sur ces côtes.

Plus au sud, l’exploration de la vallée du Delaware commence au début du XVIIe siècle. Les premiers colons suédois, hollandais et anglais revendiquent tour à tour les rives du fleuve : la Nouvelle-Suède, fondée en 1638, est annexée aux Nouveaux-Pays-Bas en 1655. Puis la région passe définitivement dans le giron britannique en 1674.

En 1681, le roi d’Angleterre Charles II octroie une charte au quaker William Penn (16441718), en échange de l’annulation d’une dette que le gouvernement devait à son père. Par ce document, la colonie de Pennsylvanie est officiellement fondée[8].

À partir de 1686, l’Angleterre change de politique coloniale et supprime les chartes octroyées aux colons d’Amérique. La Nouvelle-Angleterre devient dominion de la couronne, administrée par un gouverneur nommé et révocable par le roi. La glorieuse révolution en Angleterre provoque des soulèvements parmi les colons américains qui ne reconnaissent pas la nouvelle dynastie en Angleterre. Le Connecticut garde sa charte royale jusqu'en 1818[9].

En 1700, douze des treize colonies ont été fondées. La Géorgie rejoint les possessions britanniques en 1733

Les Treize colonies s'étendent sur plusieurs centaines de kilomètres le long de la côte atlantique. Il faut plusieurs semaines de navigation pour rejoindre l'Angleterre. Les communications entre les colonies étaient lentes et souvent difficiles : les routes existantes étaient en mauvais état et il existait peu de ponts[10]. Selon l'usage et par commodité, on dénombre du Nord au Sud, trois sous ensembles parmi ces colonies et provinces. Nous les indiquons en gras, avec les colonies qui les composent, suivies du nom de l'actuel ou des actuels États correspondants (sur les dénominations voir ici) :

La Nouvelle-Angleterre (New-England), sous laquelle on désignait déjà à l'époque moderne :

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Les colonies du nord forment la Nouvelle-Angleterre dont la capitale et la ville la plus peuplée est Boston. Les premiers colons européens de la Nouvelle-Angleterre étaient des puritains anglais en quête de liberté religieuse. Ils ont donné à l'organisation politique régionale son trait distinctif, les « town meetings », réunions des habitants de chaque ville, souvent annuelles, pour y discuter les sujets politiques locaux et voter les décisions. Le peuplement était relativement homogène, pour l'essentiel constitué d'habitants des îles britanniques. En l'absence de terre fertile pour l’agriculture, la région s'est tournée vers l'artisanat et le commerce, notamment maritime avec une importante flotte de commerce, et la pêche (notamment celle à la baleine) qui étaient devenues les industries dominantes.

Les colonies du centre ont connu un peuplement d'origines diverses : dès le XVIIe siècle se sont installées des communautés scandinaves, hollandaises, allemandes. L'agriculture y était diversifiée et l'élevage omniprésent.

Marquées par un climat subtropical, les colonies du sud avaient une économie dynamique tournée vers l'agriculture commerciale, destinée à l’exportation (tabac, indigo, céréales). Elle utilisait une main d'œuvre servile qui travaillait sur de grandes exploitations aux mains des planteurs. L'aristocratie blanche vivait sur ces grands domaines et se faisait construire de belles demeures. Le Sud était majoritairement rural et les villes y étaient rares et relativement peu peuplées (Charleston, Baltimore et Norfolk). La population d'origine africaine était plus nombreuse que dans les autres colonies.

 

L'organisation politique des colonies anglaises est radicalement différente de celle qui existait dans l’empire colonial espagnol à la même époque : il n'existe pas de vice-roi, mais une autorité qui reste centralisée à Londres.

Le pouvoir exécutif revient au Conseil privé qui comprend le Secrétaire d'État au département du Sud (Secretary of State for the Southern Department), ce dernier s'occupant plus spécifiquement des colonies américaines. Il prend le nom en 1768 de Secrétaire d'État aux colonies de la Grande-Bretagne. Le Board of Trade, créé en 1696 comme auxiliaire du conseil privé pour les affaires coloniales, compte une quinzaine de membres[11]. Après 1752, il exerce une autorité grandissante sur la politique coloniale en envoyant ses instructions aux gouverneurs.

Le Parlement britannique s’occupe de la politique commerciale, militaire et monétaire de même qu’une partie des affaires criminelles. Les lois qui en émane et qui s'inspire des théories mercantilistes, régulent l’activité commerciale avec les colonies[12]. La législation coloniale est donc votée par le Parlement et doit recevoir l'approbation du Conseil Privé[13]. Elle ne peut être abrogée que par les parlementaires ou par le roi.

Les colonies ne connaissent en 1770 qu'une faible urbanisation, principalement concentrée en Nouvelle-Angleterre et dans les colonies médianes. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, Philadelphie était devenue la cité la plus peuplée des Treize colonies (45 000 habitants en 1780[31]), dépassant Boston. Elle disputait même à Dublin la place de deuxième ville de l’empire britannique, en dehors de l'Angleterre[32]. En 1770, New York a 21 000 habitants et Boston 15 000[réf. nécessaire] : ce sont les plus grandes agglomérations après Philadelphie.

La société coloniale était plus diverse qu'on ne le pense couramment : à côté de la majorité britannique se trouvaient des Allemands, des Suisses, des Hollandais, des Irlandais, des Ecossais, des Scandinaves et des Français[35], surtout dans les colonies du nord et du centre. Pour l'historien Fernand Braudel, le mélange ethnique aurait favorisé la séparation d’avec l’Angleterre[36]. Les pratiques religieuses variaient également : si l'élite était de confession protestante, elle était divisée en plusieurs courants. Les Juifs et les catholiques, qui suscitaient de la méfiance de la part des élites, formaient les principales minorités religieuses.

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